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satori

Il y a un pouvoir de rajeunissement dans la possession du Zen. Au printemps, les fleurs paraîtront plus belles et dans les montagnes les ruisseaux couleront plus frais, plus cristallins.

Auteur: Suzuki Daisetz Téitaro

Info: Introduction to Zen Buddhism, pp 97-98

[ voir ] [ regard neuf ] [ illumination ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

exaltation

Quand vous avez le satori, vous pouvez découvrir un palais princier fait de pierres précieuses sur un brin d'herbe ; mais si vous n'avez pas le satori, tout un palais princier peut vous être caché par un brin d'herbe.

Auteur: Anonyme

Info: Maître zen

[ rupture de la limitation personnelle ] [ transfiguration ] [ renversement du point de vue ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

visualisation

Le texte ne "commente" pas les images. Les images n’"illustrent" pas le texte : chacune a été seulement pour moi le départ d’une sorte de vacillement visuel, analogue peut-être à cette perte de sens que le Zen appelle un satori ; texte et images, dans leur entrelacs, veulent assurer la circulation, l’échange de ces signifiants : le corps, le visage, l’écriture, et y lire le recul des signes.

Auteur: Barthes Roland

Info: L'Empire des signes

[ médias ] [ communication ] [ texte-image ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

méditation

Le Zen de Dogen ne consiste pas en une méthode d’obtention du satori. Ce n’est pas non plus une voie de l’intellect ou de la compréhension mentale et livresque. Il ne consiste pas non plus à porter toute son attention sur l’observation des préceptes. […]
Dans le Zen de Dogen on remarque que si kan : l’observation, le sujet, et on : le son, l’objet, se mêlent intimement, le subjectif devient l’objectif, l’objectif devient le subjectif. La pensée prend fin. L’ego entre dans tout le cosmos. Le subjectif et l’objectif s’interpénètrent. C’est l’état de samadhi.

Auteur: Deshimaru Taisen

Info:

[ unicité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

illumination

Un jeune disciple qui était à son service depuis un certain temps déjà, se plaignait de n’avoir jamais reçu d’enseignement. Le maître lui répondit qu’il n’avait jamais cessé de l’instruire et comme le disciple s’étonnait, Dogo lui dit : "Le matin vous me saluez et je vous rends votre salut. Vous m’apportez mon repas et je le mange avec reconnaissance. Je n’ai cessé de vous enseigner par là l’essence même de l’Esprit !" Cela parut plonger le disciple dans de profondes réflexions : "Arrêtez", lui dit aussitôt le maître, "à peine y réfléchissez-vous qu’il n’est plus là. Sans raisonner, sans hésiter, saisissez-le directement". Ces paroles furent, dit-on, l’éveil du Satori pour le jeune disciple.

Auteur: Suzuki Daisetz Téitaro

Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", page 22, histoire du maître de la dynastie Tang, Dogo

[ conscience immédiate ] [ zen ] [ voir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

technologie

Ce que l'on théorise maintenant, un peu pompeusement, comme le passage de l'âge industriel à l'âge de l'information, nous en avons tous eu la prescience, du jour où nous avons commencé à pianoter sur nos petites machines.

Chacun avec son bagage, et sa mythologie, nous avons éprouvé ce satori ("satori-bricolage" aurait pu être le titre de ce projet) selon lequel le XXe siècle, en fin de compte, n'aura pas existé : il n'aura été que l'interminable, la sanglante parenthèse entre une préhistoire à déchiffrer et une histoire à écrire.

Passage aussi décisif que celui de la pierre taillée à la pierre polie, où apparaissent trois notions qui suffisent à le distinguer de tous les autres :

- pour la première fois, il n'est plus nécessaire d'assembler pour produire (voilà pour la pierre angulaire du capitalisme, et du marxisme à sa suite : la ville, l'usine sont déjà des choses du passé).

- pour la première fois, un message peut être reproduit des millions de fois sans altération (voilà pour la circulation de l'information, horizontale par nature, traçant une croix sur la verticalité des pouvoirs).

- pour la première fois, l'homme qui disait à la machine "je peux tout, à toi de faire ce que je t'ai demandé de faire" s'entend répondre "je peux tout, à toi de me dire ce que tu peux demander".

Sur tout cela, d'autres, plus savants, auront des choses à déclarer. Ceux, dont je suis, qui pratiquent l'informatique naïve comme il y a des peintres naïfs, se contenteront de montrer des images.

Auteur: Marker Chris

Info: Extrait d'une présentation de projet pour "Time Zone" (exposé en ce moment, été 2021, au Centre Pompidou), 1989

[ futur antérieur ] [ rétrospection ] [ nouveau départ ] [ vraie question ] [ homme-machine ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

romantisme psychiatrique

Les propagandistes de l’antipsychiatrie se complaisent fort souvent dans des situations ambigües. C’est ainsi que Laing voit dans la schizophrénie " une stratégie particulière qu’une personne inventerait pour supporter une situation insupportable " (Politique de l’expérience, p.80). Or il faut bien reconnaître que le schizophrène n’est nullement un stratège et qu’il n’invente rien du tout, car on ne devient pas schizophrène à volonté ; le mystère de la maladie mentale, comme celui de l’amour, c’est qu’il est toujours possible de lui trouver des causes, des motifs, des mobiles, mais que pourtant, pas plus qu’on ne décide de tomber amoureux de quelqu’un, pas davantage on ne décide de devenir un malade mental.

En outre, Laing et Cooper affirment que la société est folle, ce qui, hélas, est fort souvent incontestable ; mais Laing se souvenant des analyses de Hegel et de celles de Sartre sur l’être-pour-autrui affirme que le schizophrène est celui que la société force à devenir tel en le schizophrénant, en le chosifiant comme schizophrène et en se donnant ensuite le beau rôle de décréter : C’est un schizophrène. Mais on pourrait retourner cette argumentation contre Laing en lui faisant remarquer qu’il a commencé par chosifier la société comme société-repoussoir pour pouvoir affirmer ensuite qu’elle était effectivement folle et repoussante.

Enfin l’attitude de Laing à l’égard de la folie est des plus équivoques. D’un côté il reconnaît que la maladie mentale existe, qu’elle exige des soins, une mise en observation dans une clinique psychiatrique et qu’il faut tenter de réinsérer le malade dans la société (cf. R. D. Laing, Le moi divisé, p.25). Mais d’un autre côté, la maladie mentale le fascine et jouit à ses yeux d’un grand prestige ; il voit, en effet, en elle la possibilité d’un extraordinaire voyage et les premiers pas d’une initiation à l’inconnu. Il est ainsi tenté de s’embarquer sur la nef des fous car il trouve dans la folie une démarche de créativité proche de ce que le Zen appelle Satori. C’et pourquoi l’on peut lire, chez Laing, de nombreux récits et analyses de maladies-voyages (cf. La politique de l’expérience, p. 101).

Auteur: Brun Jean

Info: "Les vagabonds de l'occident", Desclée, Paris, 1976, page 105

[ critique ] [ ambivalence ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson