Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 88
Temps de recherche: 0.0402s

savoir

[...] la science est une chose accessoire... Appelez-la de son véritable nom: la science n'est pour nous que prétexte; pour faire quelque chose, n'importe quoi. La vie, la terrible, l'horrible vie nous a desséché l'âme, elle nous a violé notre propre moi intime et, pour ne pas devoir gémir sans cesse dans notre détresse, nous courons après des caprices d'enfant, pour oublier ce que nous avons perdu. Seulement pour oublier! Mais nous n'arrivons pas à nous tromper nous-même.

Auteur: Meyrinck Gustav

Info: Le cardinal Napellus, Éd. Retz-Franco Maria Ricci, p.22

[ fuite ] [ déprimé ]

 

Commentaires: 0

savoir

Les facultés intellectuelles, tout comme l'habileté de main, disparaissent avec ceux qui les possèdent ; mais les progrès que chaque génération fait faire aux machines Industrielles, ou aux procédés de recherche scientifique, se transmettent à la génération suivante. Il peut ne pas y avoir, à l'heure actuelle, de sculpteurs plus habiles que ceux qui travaillaient au Parthénon, ni de penseur mieux doué par la nature qu'Aristote ; mais les instruments de la pensée s'ajoutent les uns aux autres, comme le font ceux de la production matérielle.

Auteur: Marshall Alfred

Info: Principes d'économie politique, Livre I, chap.6, 1890

[ grégaire ] [ historique ] [ culture ]

 

Commentaires: 0

savoir

Le pouvoir, non le savoir, exercé par la science. La valeur d'avoir passé quelques temps à pratiquer exactement une science exacte ne réside pas dans ses résultats ; car, en proportion de la mer des objets de science, ceux-ci ne sont qu'une quantité insignifiante. Mais on en tire un accroissement d'énergie, de capacité de raisonner, de constance à persévérer ; on a appris à atteindre une fin par des moyens appropriés à cette fin. C'est en ce sens qu'il est très précieux, en vue de tout ce que l'on fera plus tard, d'avoir été un jour homme de science.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Humain, trop humain, 1878-1879, Oeuvres I/Robert Laffont Bouquins 1990 <256 p.578>

[ apprentissage ] [ pratique ]

 

Commentaires: 0

savoir

Le début de la science moderne date du moment où aux questions générales se sont substituées des questions limitées ; où au lieu de demander : "Comment l'univers a-t-il été créé ? De quoi est faite la matière ? Quelle est l'essence de la vie ?", on a commencé à se demander : "Comment tombe une pierre ? Comment l'eau coule-t-elle dans un tube ? Quel est le cours du sang dans le corps ?". Ce changement a eu un résultat surprenant. Alors que les questions générales ne recevaient que des réponses limitées, les questions limitées se trouvèrent conduire à des réponses de plus en plus générales.

Auteur: Pagels Heinz

Info: <p.27>

[ recherche ] [ curiosité ] [ détail ]

 

Commentaires: 0

savoir

Le mythe de Persée et Méduse est l'exemple mythologique classique qui démontre parfaitement la valeur de la séparation du sujet de l'objet par le pouvoir de réflexion : quiconque regarde Méduse en face est changé en pierre, c'est-à-dire que Méduse représente un contenu psychique qui détruit le moi. On ne peut triompher d'elle que si on la voit réfléchie dans le miroir-bouclier qu'Athéna a donné à Persée. Je considère le miroir-bouclier d'Athéna comme symbolisant en fin de compte le processus même de la culture humaine. Il évite à l'homme d'être détruit par ce face à face avec la Méduse qui serait la rencontre directe avec l'être brut.

Auteur: Edinger Edward

Info: La création de conscience, Séveyrat, 1989

[ miroir ] [ insoutenable ] [ limitation ] [ unicité ]

 

Commentaires: 0

savoir

Longtemps on admira la méthode scientifique de cette brute de saint Thomas, lequel ne croyait qu'aux choses qu'il avait de ses yeux vu, palpées de ses mains. Homais, Bouvard, Pécuchet et Paul Leroy-Beaulieu répètent à chaque instant et non sans évidente satisfaction :
- Moi, je suis un type dans le genre de saint Thomas.
Propos qui ne saurait faire leur éloge.
Plus la science marche, et particulièrement depuis quelques années, plus on s'aperçoit qu'en dehors de ce qu'on voit et de ce qu'on touche, grouillent des mondes et des mondes de phénomènes, dont les manifestations échappent à la pitoyable perception de ces gauches moignons qui s'appellent nos cinq sens.

Auteur: Allais Alphonse

Info: Oeuvres posthumes/Robert Laffont Bouquins 1990 <Le Sourire, 14 mai 1904 p.806>

[ dissimulé ] [ secret ]

 

Commentaires: 0

savoir

Nous sommes tous profondément habitués à voir la science comme la seule entreprise qui se rapproche toujours plus d'un certain but fixé d'avance par la nature.
Mais ce but est-il nécessaire ? Ne pouvons-nous pas rendre compte de l'existence de la science comme de son succès en termes d'évolution, à partir de l'état des connaissances du groupe à n'importe quel moment? Est-il vraiment utile d'imaginer qu'il y a une manière complète, objective et vraie de voir la nature, le critère approprié de la réussite scientifique étant la mesure dans laquelle elle nous rapproche de ce but ultime? Si nous pouvions apprendre à substituer l'évolution-à-partir-de-ce-que-nous-savons à l'évolution-vers-ce-que-nous-désirons-savoir, un certain nombre de problèmes agaçants disparaîtraient chemin faisant.

Auteur: Kuhn Thomas Samuel

Info: La structure des révolutions scientifiques, trad. Laure Meyer, p.233, Champs/Flammarion n°115

[ relatif ] [ en question ]

 

Commentaires: 0

savoir

Que cesse l'opposition "Science contre Nature", "artificiel contre naturel". La science est l'étude de tout ce qui est, c'est-à-dire de la nature. La compréhension de la nature se fait par la science, et ne se fait que par elle. C'est la science qui a découvert, par exemple, le rôle des vitamines dans la santé, celui des micro-organismes dans la maladie, d'où la nécessité d'une nourriture équilibrée, de la propreté et de l'asepsie. Il n'y a qu'une manière d'aborder la compréhension de l'existant, c'est l'utilisation du seul outil que nous ayons : notre raison. Encore cet outil nécessite-t-il un apprentissage : ce que Descartes appelait "la Méthode" et qui est tout simplement la logique scientifique stricte.

Auteur: Cavanna François

Info: La belle fille sur le tas d'ordures/L'Archipel, LdP9667 1991 <p.82>

[ cohérence ] [ unicité ]

 

Commentaires: 0

savoir

Mais évoquons tout d'abord la naissance de la science elle-même. Sur un plan historique, nous approchons de l'an 1600 de notre ère.
Avant cette époque, le savoir humain était dominé par l'Église — par un dogme, qui confondait et combinait les yeux de contemplation, de raison et de chair. […]
C'est ainsi que vers 1600, un certain Galiléo Galilei monta au sommet de la tour de Pise d'où il laissa tomber deux objets — un lourd et un léger. Tous deux heurtèrent le sol en même temps. A dater de ce jour, le monde n'a plus jamais été le même.
La méthode scientifique fut inventée de façon indépendante mais simultanée par Galilée et par Kepler vers l'an 1600.

Auteur: Wilber Ken

Info: Les trois yeux de la connaissance

[ historique ]

 

Commentaires: 0

savoir

La découverte scientifique n'est pas une preuve de génie, pas même d'intelligence. Il n'y faut que des connaissances techniques, servies par le hasard. Un "savant", qui mélange des corps, qui expérimente un sérum, qui "travaille" un animal tout vivant ligoté sur une table, ne sait pas ce qu'il produira, et cherche. C'est un mot courant dans les recherches de laboratoires : le phénomène possible. Le mathématicien Henri Poincaré a raconté avoir trouvé la solution de son problème le plus difficile dans l'inconscience du premier sommeil. Nous les avons vus, au début de la guerre, ces "savants", renier d'un coup de plume tout ce qu'ils admiraient auparavant chez leurs confrères allemands. Quand se sont-il trompés ? Quand ils admiraient, ou quand ils ont critiqué ? Si leur science vaut leur jugement, on voit si nous devons être sceptiques.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Le théâtre de Maurice Boissard/Oeuvres/Mercure de France 1988, p.1356

[ serendipité ] [ dubitation ] [ rêve ] [ inspiration ]

 

Commentaires: 0