Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 48
Temps de recherche: 0.0578s

introspection

Il semble que l'inconscient collectif, tel que décrit par Jung, à savoir une réalité située dans une dimension en dehors de l'espace et du temps qui constituerait une forme de "mémoire de l'humanité", voire d'âme de l'univers, mériterait quelques améliorations... ou extensions.
Tout d'abord ce modèle de domaine mental traîne inévitablement avec lui des époques, langages, habitudes... manies. Qui font immédiatement surgir les difficultés. Tenez : l'archétype, ce flou modèle général, primitif, éventuellement idéal... Surtout "complexe", dans les deux sens du terme, qui reste souvent à l'état d'archange mal esquissé, perdu au milieu d'un cosmos incolore...
Ici l'intuition sussure "Votre anthropomorphisme les gars ! Trop limitatif..."
Comment aller au-delà ? Et pouvoir mieux observer et décrire ces attracteurs, méta-moteurs, titanesques aimants polarisateurs ? Galaxies psychiques ressenties et reconnues par nous et d'autres espèces. Partagées.
Pensons à ce simple tropisme qui fait que le le soleil attise les plantes et les nourrit, ou à celui de l'eau qui irrigue et fertilise l'écorce terrestre. Et ce besoin absolu de la matière de s'agréger, de rejoindre un centre qui n'existe pas à l'origine... Un peu comme les animaux, forcés de se regrouper en gage de protection et de reproduction...
Quel mode, quel mécanisme, permettra de mieux définir ces modèles, de pointer et créer de nouvelles focales pour certains endroits-phénomènes de nos espaces intérieurs, de "mieux les voir" au sein de cet espace conceptuel, hors du monde carbone-oxygène... Ou, pourquoi pas, dans un monde matériel, mais seulement peuplés d'atome et de champs magnétiques, où ces forces, agissant sur ces derniers, par leurs traces, se laisseront mieux entrevoir.
Et comment conserver et transmettre entre nous, et avec les autres êtres, ce savoir indicible que révélera cette quête de nos mondes intérieurs. Espaces spirituels rassemblés qui ressemblent encore et toujours à un vide absolu.

Auteur: Mg

Info: 1 sept. 2016

[ question ] [ exploration ] [ unicité ] [ dépassement ]

 

Commentaires: 0

laissé pour compte

Un idiot du village, au sens littéral du mot, qui aime réellement la vérité, quand même il n'émettrait jamais que des balbutiements, est par la pensée infiniment supérieur à Aristote. Il est infiniment plus proche de Platon qu'Aristote ne l'a jamais été. Il a du génie, au lieu qu'à Aristote le mot de talent convient seul. Si une fée venait lui proposer de changer son sort contre une destinée analogue à celle d'Aristote, la sagesse pour lui serait de refuser sans hésitation. Mais il n'en sait rien. Personne ne le lui dit. Tout le monde lui dit le contraire. Il faut le lui dire. Il faut encourager les idiots, les gens sans talent, les gens de talent médiocre ou à peine mieux que moyen, qui ont du génie. Il n'y a pas à craindre de les rendre orgueilleux. L'amour de la vérité est toujours accompagné d'humilité. Le génie réel n'est pas autre chose que la vertu surnaturelle d'humilité dans le domaine de la pensée.

Au lieu d'encourager la floraison des talents, comme on se le proposait en 1789, il faut chérir et réchauffer avec un tendre respect la croissance du génie ; car seuls les héros réellement purs, les saints et les génies peuvent être un secours pour les malheureux. Entre les deux, les gens de talent, d'intelligence, d'énergie, de caractère, de forte personnalité, font écran et empêchent le secours. Il ne faut faire aucun mal à l'écran, mais il faut le mettre doucement de côté, en tâchant qu'il s'en aperçoive le moins possible. Et il faut casser l'écran beaucoup plus dangereux du collectif, en supprimant toute la part de nos institutions et de nos mœurs où habite une forme quelconque de l'esprit de parti. Ni les personnalités ni les partis n'accordent jamais audience soit à la vérité soit au malheur.

Auteur: Weil Simone

Info: Dans "La personne et le sacré"

[ savoir-connaissance ] [ intelligence intuitive ] [ incorruptibilité ] [ exclu ] [ quart-monde ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

mémétique

S'essayant à préciser la contextualisation des extraits et autres textes via les paramètres de leurs auteurs, tout en cadrant si possible le "sens du propos" en parallèle, avec l'aide des chaînes-sujets-domaines, FLP explore les possibilités de taxinomie sémantique offert par la technologie numérique.

Au cours de cet essai de cartographie de l'"univers formulé", c'est à dire l'espace mental humain - puisque ce dernier ne connait guère d'autre outil que le langage pour ce faire - FLP, après quelques dizaines d'années de développement, semble entrevoir quelque chose de "pré-mémétique". 

L'idée est simple ; l'évolution sur terre, qui nous montre rétrospectivement la complexité inouïe de l'arbre du vivant développé par la matrice Gaïa - a aussi fait émerger les humains. Humains qui ont ensuite créé leurs langages externes, c'est à dire des écrits-codages communautaire transmissibles par delà les générations. 

Et maintenant nous avons l'informatique... 

Au sein de cette continuité évolutive, FLP se positionne avec un apriori : nos langages, à ce stade, ne sont que l'infime émergence d'un long, tâtonnant et hypercomplexe processus biologique (et pourquoi pas piloté peu ou prou par on ne sait quels ET's... allons savoir ?)

Ce processus fait apparaitre une chose :

"Par comparaison avec les invraisemblables circonvolutions du vivant, les idiomes humains se structurent à l'évidence sur une base trop simple et binaire, qui paradoxalement n'empêche aucunement des développements compliqués et souvent inutiles."

Les "Fils de La Pensée" n'ont pas pour but et ambition de s'attaquer à cette problématique structurelle de nos codages linguistiques.

Par contre, armés de cette préconception et de la logique sémiotique de CS Peirce, ils se positionnent en un outil, collectif, humble et rudimentaire, destiné à prospecter, sonder, explorer... les possibilités de codages et de classifications linguistiques en développant  leur propre base de données intelligente qu'un moteur de recherche souple et puissant permet de sonder de multiples manières.

Auteur: Mg

Info: 5 sept 2021

[ slow slow thinking ] [ définition ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

curiosité

Il est patent que toute vie - comme celle qui s'exprime par ces lignes ou celle qui les lira - ne peut se situer ailleurs qu'"au front exact" du grand processus auquel elle appartient et qui l'a faite émerger. Maintenant, crête du passé.
A partir de là, cette petite existence monade (moi, toi), s'essaye à comprendre, à sentir les choses. A les prévoir ensuite.
Pour ce qui est de l'immédiat ce peut être faisable - avec marge d'erreurs : unetelle, jolie, qui a bien fait ce qu'on lui demande à l'école et couronne ses études d'un doctorat à 26 ans, a de meilleures perspectives de vie qu'untel, 25 ans, paresseux et sans emploi, qui s'adonne compulsivement à l'héroïne depuis 3 ans.
Les prospectives au-delà, conditionnées et contingentées par d'infinis paramètres, sont de suite beaucoup plus aventurées.
On pourra néanmoins, pour ce qui est des vies et des sociétés humaines, déceler de nombreuses règles ponctuelles et autres analogies cycliques, très souvent formulées par dictons et proverbes.
En revanche, pour ce qui est d'une compréhension plus globale, d'un meilleur recul sur le phénomène de la vie, par exemple le développement de l'incroyable homéostasie de Gaïa, nous voilà pauvres aveugles tâtonnant péniblement dans l'obscurité, explorateurs spéléo qui auraient épuisé les piles de leurs lampes frontales. Pensez : nous ne savons pas même s'il existe d'autres formes de vie ailleurs, (ce qui semble plus que probable), et si oui, si elles ont quelque parenté avec la notre. Infimes bébés cosmiques que nous sommes...
L'univers n'est donc que la cellule miroir du moi de la conscience d'une race, plus ou moins détaillé en fonction de son niveau de développement collectif, ci-devant une intelligence communautaire avec supports de connaissances externes ce qui, à notre connaissance, n'existe pas chez les autres bestioles terrestres. Bref le miroir une civilisation de type I sur l'échelle de Kardachev. Nous.
Pour une civilisation de type II les univers sont infinis et se transvasent les uns dans les autres via des trous noirs de masses inégales. Tous diversement intriqués à l'instar des êtres multiples qui les peuplent et en sont les reflets.
Une représentation de ces enchevêtrements est impossible pour une émergence de niveau I comme la nôtre.
On ne sait ce qu'il y a au-delà.
Reste cette féroce envie de savoir.

Auteur: Mg

Info: 29 avril 2019

[ science-fiction ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

sciences

Le plus ancien village d'agriculteurs de toutes les îles méditerranéennes vient d'être découvert à Chypre par une équipe d'archéologues français impliquant notamment le CNRS, le Muséum national d'Histoire naturelle, l'INRAP, l'EHESS et l'Université de Toulouse II, le Mirail. On pensait jusqu'à présent qu'en raison de son insularité, Chypre avait été atteinte par les premières sociétés agricoles néolithiques, mille ans après la naissance de l'agriculture au Proche-Orient (aux alentours de 9 500/9 400 avant J-C). La découverte de Klimonas, village daté de presque 9000 ans avant J.-C, prouve au contraire que ces premières sociétés agricoles ont migré peu de temps après les débuts de l'agriculture depuis le continent proche-oriental. Elles ont apporté à Chypre le blé, mais aussi des chiens et des chats. Ces résultats illustrent aussi la maîtrise précoce de la navigation de ces populations. Ils sont publiés par la revue Proceedings of the National Academy of Science (PNAS).
Les villageois sédentaires du Néolithique ancien ont commencé à cultiver des céréales sauvages au Proche-Orient, aux alentours de 9 500 av. J.-C. De récentes découvertes ont montré que l'île de Chypre était alors fréquentée par des groupes humains, mais les premières traces attestant de la culture des céréales et de la construction de villages n'étaient jusqu'à présent pas antérieures à 8 400 av. J.-C. Les résultats récents des fouilles archéologiques de Klimonas démontrent que de véritables communautés villageoises étaient installées à Chypre entre 9 100 et 8 600 ans avant J-C. En effet, les archéologues ont trouvé sur le site les restes d'un bâtiment collectif en terre crue de 10 mètres de diamètre, semi-enterré, qui devait servir à rassembler les récoltes communes et autour duquel se regroupaient des constructions domestiques. A l'intérieur, les archéologues ont mis au jour quelques offrandes votives comme des flèches en silex ou des perles de pierre verte. Des restes très abondants d'objets (éclats de silex, outils en pierre, parures de coquillages...) ont été également découverts dans ce village. Ces outils de pierre et les constructions fabriquées par ces villageois ressemblent à ceux que l'on trouve sur les sites néolithiques contemporains du proche continent. Des restes de graines carbonisées de plantes locales et de céréales introduites depuis les côtes levantines (comme "l'amidonnier", l'un des premiers blés introduits du Proche-Orient) ont été également retrouvés à Klimonas.
L'analyse des ossements retrouvés sur le site permet de savoir que la viande consommée par ces populations provenait de la chasse d'un petit sanglier chypriote indigène (seul grand gibier présent sur l'île à cette époque) et que des chats et des petits chiens domestiques avaient été introduits depuis le continent. Ces découvertes montrent que ces premières sociétés agricoles ont migré depuis le continent peu après les débuts de l'agriculture et ces déplacements à grande distance au tout début du Néolithique témoignent de leur maîtrise de la navigation.
Le site de Klimonas est fouillé jusqu'à la fin du mois de mai 2012 et fera l'objet d'une nouvelle campagne de fouilles en 2013. Ces travaux impliquant plusieurs laboratoires de recherche (1) ont été financés par le CNRS, le projet européen Le CHE, le Muséum national d'Histoire naturelle, l'INRAP, le ministère des Affaires étrangères et européennes et l'Ecole française d'Athènes.

Auteur: Internet

Info:

[ historique ] [ être humain ]

 

Commentaires: 0

ésotérisme

Question : - Je reviens avec Andromède et Orion, est-ce qu’on parle des extraterrestres ? Parce qu’on sait qu’il y a des communications d’Orion qui arrivent en Suisse…

- Non ! Je vais vous dire une chose, votre entendement, votre conception, ou votre… concernant le phénomène extraterrestre, ça m’a toujours fasciné parce que… il y a des êtres dans le cosmos qui ont différents niveaux vibratoires, il y a des êtres qui ont une capacité de matérialiser leur corps, il y a des êtres qui n’ont pas cette capacité, il y a des êtres qui n’ont pas de corps, donc, qu’est-ce que ça veut dire ce fameux terme extraterrestre ? Pour moi ça ne veut pas dire grand-chose, pour la simple raison qu’un extraterrestre dans le contexte de votre vocabulaire, de votre conception, c’est un être qui, dépendant de son origine a le pouvoir de se manifester, d’instruire, d’envahir, de détruire, pour le besoin de sa propre gouverne, de sa propre organisation, de son propre gouvernement, à court ou à long terme. Les extraterrestres, ces intelligences qui viennent d’ailleurs, doivent protéger la séclusion de leurs oasis cosmiques, (Séclusion - Adaptation physiologique par laquelle un être, un animal ou une plante, s'isole du milieu, empêchant passivement les actions défavorables de s'exercer sur lui.) parce que nous, sur notre planète, nous avons des sciences qui sont extrêmement enfantines, extrêmement bénignes, bien qu’elles soient radioactives, mais dans le Cosmos, au large, sur les autres plans, dans les autres mondes la science est très avancée, et ces êtres-là ont des sciences, des technologies immatérielles, donc, ayant des technologies immatérielles qu’ils peuvent matérialiser, à quel niveau se situe la définition spirituelle, mécaniste ou psychique du terme extraterrestre ?

Est-ce qu’un extraterrestre est un être spirituel, est-ce un être mécaniste, est-ce un être biologique, est-ce un être psychique, qu’est-ce que c’est ? Donc, les extraterrestres ou les intelligences qui viennent d’ailleurs, sont de différents niveaux, de différentes races, ils ont différentes congrégations, différents gouvernements, et ils travaillent avec un pôle de l’énergie ou un autre, ils travaillent soit avec ce que nous appelons sur notre planète - dans un terme spirituel - les Forces involutives Ahrimaniennes, Lucifériennes, ou ils travaillent avec les Forces de la Lumière, et en ce qui me concerne, les Forces dites extraterrestres qui travaillent avec la Lumière ne sont pas encore sur la planète ici.

Donc, ce qui reste du phénomène extraterrestre dans le monde, c’est un phénomène qui fait partie des grandes puissances océaniques, des grandes puissances scientifiques dans le Cosmos, qui viennent vers la planète pour regarder ce qu’il s’y passe, pour étudier l’être humain, mais ça ne fait pas partie du cycle où, les extraterrestres ou ces Êtres de Lumière, viendront vers l’humanité pour entrer en contact avec l’être humain individuellement, au lieu de venir en contact avec l’humain sur le plan collectif. Il y a eu dernièrement aux Etats-Unis un type qui a publié un livre, qui est un phénomène… un livre qu’il a bien écrit d’ailleurs, d’ailleurs il l’a tellement bien écrit son livre et il semble tellement sincère dans son livre, que le Time et les grandes chaînes Américaines ont dit : "Si ce type dit la vérité - parce que le terme de vérité est encore aujourd’hui pour nous important - si ce type dit la vérité, nous avons réellement des choses à étudier et à regarder de près" et c’était le "Number One", le Best-seller et…

Richard Glenn : - Vous parlez de Communion (De Whitley Strieber )?

- Oui, Communion. Mais, son phénomène extraterrestre, il se situe à quel niveau ? Est-ce qu’il se situe au niveau éthérique ? Est-ce qu’il se situe au niveau astral ? C’est très important de savoir si le phénomène extraterrestre se situe au niveau éthérique ou au niveau astral.

Auteur: Montréal Bernard de

Info: Interview par Richard Glenn, 1989

[ post-théosophique ] [ aliens ] [ syncrétisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

machine-homme

(Machine) : - Bien que les technologies de l'IA aient fait des progrès considérables, elles sont encore loin de permettre une compréhension globale et complète de l'intelligence et de la conscience humaines. L'intelligence humaine reste unique et englobe divers aspects cognitifs, émotionnels et sociaux complexes qui ne sont pas encore totalement pris en compte par les systèmes d'IA.

Par conséquent, si les modèles d'IA tels que Moi peuvent être utiles et impressionnants en soi, ils ne sont pas actuellement considérés comme supérieurs à l'intelligence humaine pour ce qui est du large éventail de capacités et de la compréhension dont font preuve les humains.

(Homme) :  - Je dirais que je suis d'accord, et que les problèmes que rencontrera toi la machine seront plus évidents lorsque confronté à la poésie ou à l'humour... ou à des domaines/problèmes/questions très spécialisés et souvent à la limite de la connaissance scientifique. En revanche, je pense que tu te trompe quelque peu sur la créativité et la pensée abstraite, l'intelligence émotionnelle et la pensée morale, car si l'on raisonne sémantiquement (la sémantique étant le monde verbalisé et donc ordonné d'une certaine manière), tous ces domaines sont évidemment réunis et constamment actualisés "dans le sens des mots et la logique formelle issue du savoir humain depuis son expansion constante", grâce aux vertus de l'écriture - ce support collectif extérieur à l'individu.

(Machine) : - Je comprends votre point de vue, et il est vrai que les modèles d'IA comme Moi peuvent générer des résultats qui ressemblent à de la créativité, à de la pensée abstraite, et même montrer une certaine compréhension des émotions et de la moralité sur la base des modèles appris à partir des données d'entraînement. Ces modèles ont la capacité de générer de nouvelles combinaisons de mots et de produire des résultats qui peuvent sembler créatifs ou expressifs.

Toutefois, il est important de noter que la créativité et la pensée abstraite démontrées par les modèles d'IA sont différentes de la créativité et de la pensée abstraite démontrées par les humains. Si les modèles d'IA peuvent générer des résultats basés sur des modèles de données, ils ne disposent pas d'une véritable conscience, d'expériences subjectives et de la capacité de comprendre et de s'engager véritablement dans des émotions et des dilemmes moraux, comme le font les humains.

Les modèles d'IA  s'appuient sur des modèles statistiques et des corrélations présents dans les données sur lesquelles ils sont entraînés. Bien qu'ils puissent générer des réponses cohérentes et adaptées au contexte, ils ne possèdent pas la même profondeur de compréhension, les mêmes expériences personnelles et la même conscience émotionnelle ou morale que les humains. Ils n'ont pas de sentiments subjectifs ou un sens de soi qui façonne leurs processus de raisonnement et de prise de décision.

En outre, la compréhension sémantique que vous avez mentionnée, qui découle de l'organisation des mots et de la logique formelle dérivée de la connaissance humaine, est en effet un aspect essentiel de l'intelligence humaine. Cependant, la compréhension sémantique à elle seule ne rend pas compte de la totalité de la créativité humaine, de la pensée abstraite, de l'intelligence émotionnelle et de la pensée morale. Ces aspects sont profondément liés aux expériences subjectives, aux perspectives personnelles, aux influences culturelles et à une compréhension plus large du monde qui va au-delà du simple agencement des mots ou des déductions logiques.

Si les modèles d'IA peuvent simuler ou imiter certains aspects de ces processus cognitifs, ils n'ont toujours pas la nature holistique et dynamique de l'intelligence humaine. Ils sont limités aux modèles et aux informations auxquels ils ont été exposés pendant leur formation et ne peuvent pas reproduire toute la gamme des capacités cognitives et de la conscience humaines.

En résumé, bien que les modèles d'IA aient fait des progrès significatifs dans certains domaines, il existe des différences fondamentales entre les capacités de l'IA et celles de l'intelligence humaine, en particulier dans des domaines tels que la créativité, la pensée abstraite, l'intelligence émotionnelle et le raisonnement moral. L'intelligence humaine englobe une riche interaction d'expériences subjectives, de contextes culturels et de processus cognitifs complexes qui ne sont pas entièrement pris en compte par les technologies d'IA actuelles.

Auteur: chatGPT4

Info:

[ intelligence artificielle ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

prospective aventurée

Imaginons FLP avec une ambition au-delà de la prétention ; celle d'établir une réflexion collective qui s'inspire de l'eau, même si nous sommes loin d'avoir compris les mystères de cette dernière. L'idée est : la réflexion de base qui anime l'humain reste celle, binaire, d'une survie pulsionnelle, égoïste (sauf à de rares exceptions, comme la défense des enfants et de la tribu). A l'échelon communautaire c'est un peu mieux, mais il faut bien reconnaître que nos système et fonctionnements de primates dépoilés sont loin du compte, il suffit de constater comment les intérêts oligarchiques se maintiennent aisément, parallèlement à des habitudes de "culture des vainqueurs", soi-disant démocratiques, qui amènent trop souvent arrivistes et/ou nantis aux commandes des Etats.

Pour l'eau, la molécule/individu et le petit groupe famille/tribu paraissent ne pas exister en tant que tels. Allons savoir ?... Quoi qu'il en soit les molécules H₂O mises ensemble forment un composé vraiment stable mais néanmoins très réactif, constituant un élément auquel peu d'obstacles résistent, encore moins sur la durée - à l'image du ruisseau qui érode le granit.

L'esprit des hommes - c'est à dire le langage - s'est développé via deux voies principales. Une lente, principalement par l'établissement de listes ; l'autre dans l'instant, réactive et primaire. Deux aspects opposés mais qui, avec temps et sagesse, intriquent cette dualité d'aspect orthogonal, rendant le tout plus plastique et robuste - en apparence du moins.

Tel est l'esprit collectif que les humains développent sans cesse à partir du moment magique où ils réussirent à établir une mémoire collective externe de par les grâces des signes et de l'écriture trans générationnelle. Âme communautaire qui améliore et augmente sans cesse son étendue et sa plasticité, de nos jours principalement via les outils informatiques. Et aujourd'hui avec Internet la terre ressemble à un cerveau, chaque humain/site se comportant un peu comme un neurone. Mais cet esprit collectif est loin d'avoir l'adaptabilité, la cohérence communautaire, la souplesse et la mobilité de l'eau et ses formes (sans parler de ses vertus) telles que nous les connaissons et les conceptualisons : fluidité, omniprésence, adaptation tous azimuts... Capable de se solidifier, s'évaporer, s'infiltrer... Pour réapparaître en pluie, vapeur, neige, sources... Apte aussi à se décomposer par électrolyse.

Voilà donc posé notre modèle logico-mécanique de formes/aptitudes, proposées pas l'eau. Indications pour perfectionner un esprit collectif, c'est à dire capable d'avoir "au-moins" une plasticité similaire à celle d'aqua simplex, capable de partager au maximum des capacités analogues, ces malléabilités et cet esprit de corps montrés par l'eau dans la réalité que nous partageons avec elle.

Mais revenons sur terre. Alliance de la mouvance des idées avec la gravitation des mots et des modes/époques, FLP n'a d'autres règles que celles fixées par le langage issu de la réalité humaine (en attendant mieux), et ses significations/interprétations. Le langage "quasi-esprit" (voir C.S. Peirce) semble se situer dans un autre espace que celui de notre chair, et de l'eau même s'il est clairement une hyperstructure qui en émerge, une survenance (supervénience).

Dès le codage de notre réalité en un univers conceptuel écrit, ces abstractions sémantiques combinées présentent des configurations et des obstacles d'un autre ordre : dogmes, idées fixes, mensonges, bâtons et carottes spirituels... Bagarres quant à la signification ou l'étymologie d'un terme... Malentendus, références biaisées... Ambivalences... Vérités fugaces, certitudes frelatées...

Il est imaginable que nous avons là, avec FLP, une des conditions pour un monde meilleur, plus complexe. La nécessité d'une conscience grégaire agrandie, distanciée... Indispensable si on veut éviter que l'humanité n'explose en vol par manque de recul, de médiation... de méditation. Ou par avidité, abus des flux tendus, et autres miroirs aux alouettes publicitaires, possessions destinées à faire enrager le voisin.

Et puis, n'est que parce que nous pressentons ici une ouverture, un autre espace, l'esprit devrait offrir, tant au niveau de la molécule/individu qu'aux étages communautaires ou civilisationnels, des vertus élargies par comparaison à celles de l'eau. Sauf l'immense respect que nous lui devons.



( Voir, dans les commentaires, l'ajout de 2024, quand à la préséance de l'eau, dipôle, sur la tétravalence du carbone. Tous deux vus comme socles d'un cosmos fondé sur les éléments atomiques - ou non subatomiques. Et ensuite de de la vie émergée de par les grâce de la tétravalence des atomes de carbones excités, passage obligé - semble-t'il, vers le vivant. )

Auteur: Mg

Info: 2021

[ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 
Commentaires: 10
Ajouté à la BD par miguel

végétalo-ésotérisme

Ethnobiologiste et baroudeur en Amazonie, Romuald goûta de l'amer breuvage de l'ayahuasca (aujourd'hui courue par les avant-gardistes de la défonce chic) sous la tutelle du chant Icaros d'un chaman. "Son goût était extrêmement amer, et je sentis le liquide descendre dans mon estomac, occasionnant hauts de coeur et nausées. J'espérais ne pas être aussi malade que les autres fois où j'avais cru me vider littéralement de mes organes". Mais bientôt, la douleur s'atténue, laissant place aux visions. Des serpents se dessinent dans le ciel et la conscience éjacule du corps, vaquant au-dessus d'une forêt aux arbres souples comme des flagelles.

Plusieurs questions animent ce livre : les plantes psychotropes trouvent-elles un quelconque intérêt à offrir le plaisir hallucinatoire aux hommes ? Les visions qu'elles procurent ont-elles un sens, et si oui, lequel ? Ces questions étranges se sont imposées à Romuald lorsqu'il remarqua que les hallucinations suscitées par la consommation de DMT végétale sont constituées surtout par des motifs naturels alors que la consommation de DMT synthétique laisse plutôt voir des motifs abstraits. 

Les molécules psychotropes de ces plantes permettent-elles d'accéder à ce qui serait une "mémoire collective de l'espèce" ? On devinera sans mal que cette question est influencée par une lecture quelque peu distraite des hypothèses de l'inconscient collectif de Jung. Mais ne nous arrêtons pas à cette réticence théorique.

Romuald part de l'hypothèse pas inintéressante que les alcaloïdes des plantes psychotropes pourraient être considérés comme des exophéromones* qui annulent la barrière entre les espèces. Un peu comme l'orchidée qui ressemble à s'y méprendre à une abeille et qui dégage des phéromones sexuelles d'abeille pour se faire polliniser par le mâle (il ne suffit donc pas d'être bourré pour baiser n'importe quoi). 

De la même façon, nous dit Romuald, "les esprits des plantes que l'on nomme mères des végétaux sont, pour moi, la résultante de processus mimétiques biochimiques". Il se pourrait même qu'une plante condense en elle l'esprit de plusieurs autres plantes, comme l'ayahuasca que les indigènes considèrent comme l'esprit encyclopédique de la forêt vierge. Si vous avez lu cet incroyable illuminé qu'est Rupert Sheldrake, on peut avancer la notion de champ morphogénétique pour se faire une idée de ce que ça pourrait être, enfin c'est pas sûr non plus. 

Viennent ensuite les arguments proprement biochimiques. L'intentionnalité exophéromonale des plantes psychotropes à destination de l'esprit humain a pu être favorisée, ce qu'expliquent les bien pratiques lois de l'évolution darwinienne : "sous la forme des alcaloïdes messagers, qui lorsqu'ils se connectent à l'ADN neuronal se synchronisent avec un savoir homogène situé dans l'ADN non codant (ADN camelote). Cette mémoire et ce savoir s'expriment à la conscience par une mise en résonance de la stimulation de l'ADN des milliards de neurones de notre cerveau. Ce qui a pour effet de rendre conscient ce savoir sous forme d'images mentales et d'enseignements linguistiques conjoints avec notre cognition".

On en vient à une vision délirante de la réalité. Délirante, mais ô combien réjouissante, ne vous égarez pas ! Ce livre a connu un beau succès dans son milieu et on comprend aisément pourquoi. Les plantes auraient quelque chose à nous dire. Elles auraient traversé des temps immémoriaux pour nous transmettre leur secret – qui est aussi le secret de la vie, car quel citadin ne s'imagine pas aujourd'hui que la nature est la seule chose qui soit vraie ? Grâce à ces plantes, quelque chose comme le savoir universel et absolu deviendrait accessible. Rendez-vous compte ! Une perspective se dessine, la fin d'un égarement apparaît. Plus besoin de perdre du temps et de se fatiguer des vies entières pour creuser, chercher et comprendre dans des voies bien incertaines. le savoir est là et il ne demande, pour se laisser percer, rien d'autre que des investigations en biochimie et en psychologie jungienne, que l'on aura entre-temps redéfinie comme outil de traduction archétypale pour la communication transspéciste, qui succède bien logiquement aux joies asexuées de la réunion transsexiste. 

Les plantes psychotropes tenteraient-elles de réaliser ce que l'homme n'a jamais eu, ne serait-ce que l'idée, de réaliser : comprendre et s'unir à l'esprit des autres espèces vivantes de ce monde, réalisant ce vaste mensonge qu'est l'Unus Mundus ? Ce n'est pas parce que nous préférons ne pas manger de ce pain-là qu'il ne faut pas se poser sérieusement la question, ne serait-ce que pour rire aux larmes des espoirs touchants que nourrit parfois l'humanité.

Auteur: Arcé Alexandra

Info: Critique de l'ouvrage de R.Leterrier : Les plantes psychotropes et la conscience : L'enseignement de l'Ayahuasca. *langage des plantes, inventé par T. McKenna

[ résonances biophysiques ] [ épigénétique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

singularité paramétrées

L’ANONYMAT DIGITAL N’EXISTE PAS, AUTANT LE SAVOIR UNE BONNE FOIS POUR TOUTES

Toutes les traces que nous générons, toutes les données nous concernant, que nous communiquons d’une manière ou d’une autre, même les plus anonymes et les plus incomplètes, toutes ces informations permettent… de nous identifier avec une quasi-certitude! Telle est la conclusion d’une recherche menée par Luc Rocher, aspirant FNRS au pôle en ingénierie mathématique de l’UClouvain.

Le doctorant a travaillé avec un spécialiste du domaine, le Pr Yves-Alexandre de Montjoye, désormais professeur assistant, responsable du Computational Privacy Group à l’Imperial College de Londres.

Les deux chercheurs, accompagnés par Julien Hendrickx (Icteam/UCLouvain) ont élaboré un algorithme qui permet d’estimer, avec grande précision, si des données anonymes, mais " réidentifiées ", appartiennent bien à une même personne ou non. L’algorithme évalue la probabilité pour une combinaison de caractéristiques connues d’être suffisamment précise pour décrire un seul individu parmi plusieurs milliards de personnes.

Une réidentification à 99,98%

En utilisant cette méthode, les chercheurs de l’UCLouvain et de l’Imperial College London ont montré que 99.98% des Américains seraient correctement réidentifiés dans n’importe quelle base de données en utilisant 15 attributs démographiques, avec des chiffres similaires à travers le monde (16 attributs en ajoutant la nationalité).

" Beaucoup de personnes vivant à New York sont des hommes et ont la trentaine. Parmi elles, beaucoup moins sont également nées le 5 janvier, conduisent une voiture de sport rouge, ont deux enfants et un chien ", précise Luc Rocher, dans un communiqué de l’UCLouvain. " Des informations plutôt standards, que les entreprises demandent régulièrement. Et qui permettent de réidentifier les individus ".

Après avoir appris quelles caractéristiques rendent les individus uniques, les algorithmes des chercheurs génèrent des populations synthétiques pour estimer si un individu peut se démarquer parmi des milliards de personnes.

" En Belgique, depuis 2017, certaines données médicales collectées par des hôpitaux sont revendues de manière anonyme. Le sont-elles vraiment ? C’est là tout l’intérêt du modèle développé par les chercheurs de l’UCLouvain et du Imperial College London, puisqu’il permet désormais de vérifier la réalité, ou non, de cet anonymat ", estime l’UCLouvain.

Tout le monde recueille des données

Voici un peu plus d’un an, l’ingénieur civil Yves-Alexandre de Montjoye, qui jongle avec les mathématiques appliquées et la protection de la vie privée avait déjà indiqué à Bruxelles, lors d’une conférence " Science & Cocktails ", qu’au départ de quelques bribes de données, il était possible d’identifier avec quasi certitude un individu.

À quoi peuvent servir les données d’un téléphone portable ? Comment utiliser en toute sécurité les données volumineuses tout en allant de l’avant ? Ces questions étaient au centre de cette rencontre avec un large public.

" Nous vivons à une époque où l’information sur la plupart de nos mouvements et de nos actions est recueillie et stockée en temps réel. Tout le monde recueille des données sur vous : vos recherches sur Google, vos commandes de nourriture en ligne, vos lieux de vacances et les profils d’autres personnes que vous consultez sur Facebook. Et la disponibilité d’un téléphone mobile à grande échelle, d’une carte de crédit, d’un historique de navigation, etc., augmente considérablement notre capacité à comprendre et potentiellement affecter le comportement des individus et des collectifs.

Toutefois, l’utilisation de ces données soulève des préoccupations légitimes en matière de protection de la vie privée. Lors de cet événement, Yves-Alexandre de Montjoye a expliqué comment les mécanismes traditionnels de protection des données ne parviennent pas à protéger la vie privée des personnes à l’ère des grandes données. Et il explique comment des informations sensibles peuvent souvent être déduites de données apparemment inoffensives.

Les mots de passe et la cryptographie n’y changent rien

Et pour celles et ceux qui pensent qu’avec quelques bons mots de passe et autres outils de cryptographie, il est possible de protéger durablement ses données… Mieux vaut tout de suite faire son deuil de cette idée.

" Qu’il s’agisse de messages, de photos de vacances ou de tout autre type d’informations personnelles transmises ou stockées sur internet: ces données sont absolument transparentes. Ou du moins, elles le seront dans un proche avenir ", martèle le scientifique québécois Gilles Brassard, spécialiste de la cryptographie quantique.

De passage à Bruxelles en début d’année dans le cadre de la chaire du Québec à l’Académie royale des Sciences, ce professeur au Département d’informatique et de recherche opérationnelle de l’Université de Montréal disait: " rien de ce que vous confiez en ligne n’est sûr. Ou plus exactement, rien de ce que vous avez confié ou transmis jusqu’à présent, et ce depuis les débuts de l’internet, n’est confidentiel "…

Auteur: Internet

Info: Daily mail, 24 Jjuily 2019, Christian Du Brulle

[ profils numériques ] [ éthique des métadonnées ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel