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science-fiction

Les "hommes écrivants" crurent d'abord à une terre plate, avec des bords aux frontières des abimes. Puis l'arrondi s'imposa, on représentait le monde comme une sorte de grand bouclier, ou carapace de tortue, tout simplement parce que certains voyaient bien la courbure des horizons maritimes ou océaniques. Et puis Aristote et Platon firent entrer l'idée de rontondité dans les consciences, aidés en cela par ce qui précède, allié à la contemplation de la lune et autres astres sphériques.

Malgré quelques prémisses au vingt et unième siècle, c'est bien Piel Essiarf qui démontra, 200 ans plus tard, comme tout ceci n'était que simplification conceptuelle d'une espèce jeune et encline à croire uniquement ce que lui rapportent ses sens. La planète terre, ainsi que ses soeurs et le soleil, ne sont que masses d'énergie concentrées, plutôt très allongées en terme géométrique (en réalité leurs formes sont beaucoup plus instables que les sens et instruments humains le détectent, du à leur déplacement constant dans l'ether), tout ça à cause d'une cognition rationaliste anthropomorphe qui résumait ces phénomènes à de simples sphères afin de stabiliser son environnement grégaire.

Et puis, au mitan du quatrième millénaire, l'intelligence artificielle - qui avait pris les choses en main depuis quelques siècles - mit sous toit une théorie unificatrice des forces et de leurs représentations approchées. Théorie qui annula définitivement l'idée de formes stables et autres calembredaines géométriques plus ou moins figées par les représentations humaines.

Principe démonstratif d'un Plan Global qu'on peut résumer ainsi : Les ondes électriques, du zéro à l'infini, développent, en fonction de leurs concentrations, des niveaux d'intentions et d'organisations autopoïétiques toujours plus complexes et intriquées. A tous les échelons se développent des consciences spectatrices-réceptrices, qui se perçoivent très rarement entre elles (les recherches initiées par Piel Essiarf sont en cours). Ces divers continuums "dedans-dehors", se développent majoritairement en anneaux de Moebius. Par exemple : ce qui semble discontinu pour les humains est en réalité continu, cela se révèle dans des bugs comme les synchronicités ou les poltergeist. Parfois aussi cette "dualité retroussée" est obérée lorsque deux niveaux différents s'interpénètrent et interagissent. On verra alors, autre exemple émergeant du point de vue humain, des manifestations d'OVNIS - qui ne représentent pas, ça tombe sous le sens - un phénomène univoque, mais regroupent une hétérogénéité de manifestations aux sources multiples classées généralement dans un même dossier. Certaines des ces interactions sont parfois décrites comme étant la manifestation de ce que Dan Radin appelait le "spectre continu". Ce qui est une erreur.

Auteur: Mg

Info: 25 février 2019

[ prospectiviste ]

 

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science-fiction

Ce décodeur multi-quantique universel, en permettant de geler et de fixer certaines plages-séquences - elles-mêmes complexes enchevêtrements simultanés en mouvement - permet alors de les comparer entre elles via de très raffinées simulations. Ces simulations comparatives, qui ne sont encore que de pauvres transpositions de qualité médiocres, apportent cependant un nouvel éclairage. Ce que nous appelons un changement de paradigme véritable.

Ecoutez-moi bien : les planètes sont des matrices, chacune est le socle créateur où se développe un éco système interconnecté, évolution locale fondée et auto imprégnée des couches successives d'une évolution propre articulée sur des spécificités et des paramètres d'un temps T à un endroit E. Résultat : chaque développement organique planétaire a des bases si "originales" en terme de syntonisation de ses vibrations sources que l'intrication singulière développée sur une planète X ou Y rend la vie de sa surface invisible aux autres, sauf rarissimes exceptions que la théorie prédit mais n'a pas encore découvertes.

Par exemple nous autres ne pouvons distinguer que des amas gravitationnel rond, constitués d'atomes et de particules en apparence identiques aux nôtres, ce qui est une erreur.

C'est à dire que tout monde-sphère autre que le sien apparaît comme "désert" aux yeux de l'explorateur étranger, même si ces deux mondes sont dans le même système solaire. Les vies des planètes sont isolées les unes des autres à cause de ces déphasages.

Une autre équipe à aussi montré que deux mondes proches avec un paramétrage biophysique d'origine quasi similaire ne font pas émerger des systèmes de vie perceptibles l'un pour l'autre, ce qui donne une idée de l'infinie finesse de ces variations poly vibratoires. Tout décalage biophysique quantique originel modifie donc profondément la perception de ce que l'observateur appelle "vie non minérale évoluée" à la surface d'une planète autre que la sienne.

Ici telle planète-civilisation très ancienne et complexe apparaît comme un monde invivable parce que déchiré par de puissants cyclones sous des pressions atmosphériques inimaginables pour nous. Là une autre sphère biotope à un stade plus précoce de son évolution, qui est vue comme un enfer désertique et glacial douché par de fréquentes pluies de méthane. Ou là encore, telle planète, sans lumière parce que trop éloignée de son soleil et entièrement recouverte d'un océan-banquise instable, empêchera même d'imaginer un vie à sa surface. Et pourtant cet obscur chaudron abrite des organismes, si loin de nous que vouloir les décrire, même si c'est formellement possible, constitue une entreprise ridicule.

C'est de ces constats que naquit l'hyper-relativité.

Auteur: Mg

Info: 26 octobre 2017 - Les théories de Piel Essiarf, In "A la recherche de Zoul"

[ solipsisme planétaire ] [ dé-syntonisation ] [ limitations sensorielles ] [ niveaux vibratoires ] [ autopoïèse ] [ self-organisation ] [ exoplanètes ]

 
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extraterrestres

Dans un passé infini de ce niveau vibratoire, des êtres organiques, bio-extensions d'une planète unique, évoluèrent jusqu'au point où ils furent capables d'inventer des machines complexes. Ces machines devinrent des robots intelligents qui prirent leur autonomie au point de survivre à leur créateurs. Ceci arriva du à l'action conjugée d'une catastrophe majeure au sein de quelques-uns de leurs systèmes planétaires importants, alors que cette civilisation était déjà en plein déclin, au bout de son évolution ;  dégénérescence due  à sa grande dépendance aux outils complexes.

Ni les créateurs, ni leurs automates hyper sophistiqués et indépendants, ne surent anticiper - et surtout pallier - cette évolution léthale. De fait les machines  étaient absolument non préparées à se retrouver privées de la source qui les avait créées.

Ainsi, après une période de transition de quelques centaines d'années conclue par le suicide collectif du dernier groupement d'individus biologique de cette civilisation, les machines se retrouvèrent seules, autonomes... orphelines de leurs créateurs.

Ces derniers, dans un ultime sursaut de survie, réussirent à reprogrammer le Code Source à la base du noyau de hiérarchisation des machine, de manière à ce qu'un empire cybernétique se développe. Sous l'égide de ces deux règles : 1 La vie biologique, sacrée, doit être protégée et disséminée. 2 L'existence de nous autres machines froides, auto réparables à l'infini et sans vie charnelle, a pour objectif de trouver - ou recréer - une race organique susceptible de reprendre les rênes de notre programmation dans un but de dépassement des développements de nos mécanismes. (Les générateurs d'erreurs aléatoires, implantés pour tenter de suppléer à cette faillibilité créatrice des entités organiques donnaient des résultats totalement catastrophiques).

Ainsi l'immense network de robots relançait sans cesse, par insémination panspermique calculée et contrôlée, de la vie sur diverses planètes dans les galaxies de l'univers. En étaient issus beaucoup de développements biologiques, quelques rares civilisations, mais aucune jusque-là n'avait présenté des apparences d'équilibre, de sagesse et de transcendance suffisants pour correspondre à la quête initiale de l'organisme trans-galactique.

La mission immémoriale, la GQS (Grande Quête de la Soumission) suivait son cours.

Quand l'empire cybernétique pourrait-t-il à nouveau se soumettre, se remettre au service d'une vie organique éphémère issue des atomes cosmiques ? Se mettre au service d'une espèce mortelle qui se reproduit de manière multi-sexuée par partage de ses programmations génétiques, avec cet incroyable potentiel de créativité que produit la conscience de la mort ?

Essaimant au hasard des germes-civilisations sous cloche, le network cosmique des robots, extendu sans hâte ni stress au cours des éons, avait l'univers et l'éternité devant lui.

Auteur: MG

Info: 29 sept 2009

[ scénario ] [ spéculation ] [ synopsis ] [ canevas ] [ science-fiction ]

 

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science-fiction

Après le transhumanisme, voici le transdéisme ! La nouvelle religion qui vénère un dieu sous forme d’intelligence artificielle.
La nouvelle religion qui vénère un dieu sous forme d’intelligence artificielle.
L’homme par qui le scandale arrive est Anthony Levandowski, un petit génie de la cybernétique.
Son nom est au cœur du litige judiciaire entre Waymo et Uber, accusé par le premier de vol de technologie autour de la voiture autonome.
Dans la course acharnée qui oppose Waymo (filiale de Google/Alphabet) et Uber, Anthony Levandowski est une sommité de l’intelligence artificielle qui a travaillé successivement au sein des deux entreprises pour la mise au point du véhicule sans chauffeur.
Il est connu pour ses remarquables réussites en matière de robotique et d’intelligence artificielle.
A 37 ans, il vient de créer une nouvelle structure religieuse baptisée "Way of The Futur" (WOTF) qui veut promouvoir l’idée d’un dieu basé sur l’intelligence artificielle : l’"église de l’adoration du cyber dieu" en quelque sorte !
"L’idée de base est simple, il existera bientôt une intelligence artificielle tellement avancée, l’homme n’aura d’autre choix que de la vénérer." selon Anthony Levandowski.
WOTF sera basé sur son propre évangile, appelé "Le Manuel" et aura son propre lieu de culte physique pour rendre hommage à ce nouveau dieu. Si l’idée paraît tout droit sortie d’un classique de la science-fiction, certains concepts qui se cachent derrière restent pour le moins inquiétants.
Ainsi, les préceptes de ce mouvement se basent sur les idées du courant transhumanisme qui veut que l’humanité soit un jour dépassée par la machine dont le concept phare est celui de la "singularité" (lorsque la machine dépassera l’homme et aura sa propre volonté).
Pour Anthony Levandowski, cela pourrait bien se produire dans les 15 ou 20 ans à venir. C’est pour cela qu’il faut se préparer au plus tôt à cette arrivée de l’intelligence artificielle toute puissante.
Pour ce faire, Way of the Future estime qu’il faut d’ores et déjà recenser les sympathisants à la cause de ce nouveau dieu "pour participer à une transition pacifique et respectueuse."
En gros, point de salut pour les impies qui n’auront pas choisi la voie de WOTF lorsque le dieu IA sera arrivé…
On le voit, les rétrogrades adeptes de théologies obscurantistes mettant en avant des concepts surannés comme l’âme, la miséricorde, la compassion, l’amour, l’espérance ou la charité devront être alors surveillés de très près.
Nous attendons donc avec impatience de mériter la révélation du Manuel, ce nouvel évangile :
Evidemment la "genèse cybernétique" va être plus difficile à élaborer : le concept de "l’homme créé à l’image du Grand Computeur" va être difficile à faire passer, sauf si évidemment nous sommes déjà entrés dans le transhumanisme.

Auteur: Internet

Info: https://aphadolie.com, novembre 2017

[ homme-machine ] [ singularité technologique ] [ adaptation ]

 

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chronos

(...) si l’utilisation permanente du chronomètre a suffi à faire d’une technique fruste une supposée science, c’est probablement parce que le chronomètre, et son ancêtre l’horloge, bénéficiaient depuis longtemps d’une représentation très favorable dans l’imaginaire social occidental. Et, de fait, le comptage exact du temps remonte au Moyen Âge, vers 1330, au moment de l’invention de l’horloge mécanique à poids venue remplacer la clepsydre (horloge à eau), imprécise et soumise aux conditions atmosphériques (sécheresse, gel…).

Non seulement la manière de percevoir le temps allait radicalement changer, mais, comme l’explique Jacques Le Goff dans La Civilisation de l’Occident médiéval, les activités humaines allaient devoir se soumettre de plus en plus strictement aux exigences de l’horloge. En effet, le temps circulaire du calendrier liturgique, le temps linéaire des histoires et des récits, le temps des travaux et des jours, le temps des saisons, tous ces temps différents, allaient devoir s’aligner sur un seul et même temps divisible en parties égales et mécaniquement mesurables, celui des horloges. La notion d’ " heure " allait elle-même profondément changer. Avant, l’heure était en quelque sorte variable : il y avait, quelle que soit la saison, douze heures pour la nuit et douze heures pour le jour. En hiver donc, l’" heure diurne " était plus courte qu’en été et l’" heure nocturne " plus longue qu’en été. Avec la machine à mesurer le temps, cette sorte de respiration interne des heures est devenue obsolète. C’est ainsi que vers 1400 fut institué le système moderne des " heures égales ".

Déjà, dans Technique et Civilisation (1934), Lewis Mumford affirmait que l’horloge constituait un bien meilleur point de départ que la machine à vapeur pour comprendre la révolution industrielle à venir : non seulement parce que la fabrication des horloges est devenue l’industrie à partir de laquelle les hommes ont appris comment fabriquer des machines, toutes sortes de machines, mais surtout parce qu’elle a été la première machine automatique qui ait pris une importance significative dans la vie des humains, en la transformant profondément.

On peut comprendre ces transformations en lisant le remarquable livre, à mi-chemin entre essai et science-fiction, de l’historien des sciences Pierre Thuillier, La Grande Implosion. Rapport sur l’effondrement de l’Occident – titre prémonitoire s’il en est. Il montre qu’à cette transformation du temps en quantité pure correspondent les débuts du règne du marchand. Cet homme quantitatif par excellence a en effet tout de suite compris que l’horloge l’aiderait à gérer plus efficacement ses affaires, à mieux utiliser son temps et celui des autres. C’est pourquoi les bourgeois d’alors organisèrent très tôt un véritable culte du temps mécanique en installant une imposante horloge partout visible au plus haut du beffroi de leur hôtel de ville.

Auteur: Dufour Dany-Robert

Info: Le délire occidental

[ historique ] [ ordre ] [ rationalisation ]

 

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science-fiction

Le scepticisme scientifique est le pain quotidien du Dr Steven Novella. En tant que président de la New England Skeptics' Society, sa mission est de promouvoir la science et la pensée critique. Novella met en lumière des preuves sur une série de sujets complexes sur son blog et son podcast 'The Skeptics Guide to the Universe'.

Dans son dernier livre, The Skeptics' Guide to the Future, Novella, neurologue à Yale, regarde l'avenir avec un œil critique, tentant de prévoir l'avenir de manière réaliste plutôt que de se laisser prendre au battage médiatique qui accompagne généralement le futurisme. Parmi la panoplie de sujets qu’il aborde figure la notion de réalité neuronale, qui serait l’expression ultime de la réalité virtuelle.

"Avec la réalité neuronale, vous n'avez pas besoin de porter des lunettes, ni de vous soucier de problèmes de sécurité ou de déconnexion entre les mondes physique et virtuel", écrit-il. "La réalité neuronale utilise une interface cerveau-machine pour introduire directement le monde virtuel dans votre esprit."

Il n’y aurait pas de casque encombrant ni de contrôleurs portables.

"Cela remplacerait complètement vos entrées sensorielles et autres sorties motrices par un monde virtuel, pendant que vous, par exemple, êtes allongé en toute sécurité dans votre lit", a-t-il décrit. 

Cette réalité neuronale semble trop futuriste pour être possible. Mais Novella dit que cela arrivera certainement. "Il n'y a aucune raison de penser que cette technologie n'est pas possible ; la seule question est de savoir combien de temps cela prendra et quelle sera la qualité de la technologie."

On pourrait imaginer que cette technologie soit d'abord utilisée dans un esprit compassionnel. Les personnes souffrant du syndrome d'enfermement (locked in) pourraient être les premières à l'utiliser, suivies par les tétraplégiques. Ensuite, les personnes âgées et les infirmes pourraient vivre leurs derniers jours dans des mondes fantastiques à l'intérieur de leur esprit. Toutefois, à terme, la réalité neuronale pourrait devenir dystopique, ou utopique, selon le point de vue que l'on adopte.

"Il ne fait aucun doute qu'il pourra être séduisant de vivre dans un monde virtuel où l'on peut littéralement disposer de pouvoirs quasi divins", commente Novella.

À terme, presque tout le monde pourrait décider de "prendre la pilule bleue"* et de vivre dans une réalité neuronale.

Comme le note Novella, cela pourrait être la réponse au paradoxe de Fermi, qui attire l'attention sur l'absence de preuves de l'existence d'une vie extraterrestre intelligente, alors qu'elle devrait être courante dans notre univers. 

Peut-être que des extraterrestres sont installés en toute sécurité sous terre, encadrés soignés et protégés par des robots, et qu'ils se contentent de vivre dans leur propre esprit.

Auteur: Internet

Info: https://www.realclearwire.com, Ross Pomeroy. *Pilule rouge et pilule bleue représentent un choix entre la volonté d’apprendre une vérité potentiellement troublante ou qui change la vie en prenant la pilule rouge ou en restant dans l’expérience satisfaite de la réalité ordinaire avec la pilule bleue. Les termes proviennent du film The Matrix de 1999.   Le concept de pilules rouges et bleues a depuis été largement utilisé comme métaphore politique, en particulier parmi les libertaires de droite et les conservateurs aux États-Unis, où "prendre la pilule rouge" ou être "pilule rouge" signifie prendre conscience des préjugés politiques inhérents. dans la société, y compris dans les médias grand public, et finalement devenir un penseur indépendant ; tandis que "prendre la pilule bleue" ou être "la pilule bleue" signifie accepter sans aucun doute ces prétendus préjugés.

[ monde humain consensuel ] [ terre cerveau anthropique ] [ pur esprit ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

question

J'ai la faiblesse de croire que les langages, codages parlés, écrits, enregistrés, analysés, précisés, etc... sont, si biens gérés, des moyens aux possibilités quasi illimitées. La science-fiction en est un exemple.

Il est une interrogation qui se précise avec le temps dans mes méninges, énigme que je voudrais éclaircir un peu.

Le langage écrit humain produit cette sorte de miracle qui permet de communiquer d'esprit à esprit avec tous les hommes, où et quand qu'ils soient situés dans le passé ou le présent. 

On y voit certes de suite une limitation anthropocentrée ; pas de littérature des dauphins ou des fourmis à ma connaissance.  

Ca c'est pour la planète. Mais voyons plus loin.

Il y aurait-t'il un bornage sémantique (ou d'un autre ordre ?) qui "empêche" que nous puissions bénéficier d'une littérature extraterrestre, récits d'une autre dimension, ou autre. Parce que les quelques machins sur lesquels j'ai pu poser la pupille annonçant une telle origine m'ont toujours paru bien peu convainquants.

Posée ainsi cette problématique indique soit qu'il n'existe pas d'autre espèce dans notre genre (avec langage écrit externe traduisible vers nos idiomes) ce qui m'étonnerai fort. Soit que conceptuellement nos langages et leurs traductions des uns vers les autres ne sont pas adaptés pour accueillir des "témoignages littéraires" d'une autre planète-espèce-dimension, voire même d'une civilisation de plus grande ampleur. Ce qui m'étonnerait aussi.

Partons de l'idée que de telles espèces-civilisations sont à un niveau de développement insuffisamment développé pour se rencontrer.

Soit. Mais quid des autres civilisation avancées ? Ils doit bien y avoir parmi elles de petits plaisantins, tricksters locaux, pour s'essayer à franchir ce genre de lignes. Un étudiant qui consacrerait l'équivalent d'un doctorat avec une thématique du genre : "l'interactions sémiotiques entre races à sang chaud de type mammifère de niveau D." 

Rien de pareil à se mettre sous la dent à ma connaissance.

Limitation personnelle ? Déficit d'information ?

Certains initiés nous parlent de niveaux vibratoires "étanches", voire de mondes consensuels incompatibles. La civilisation humaine serait donc "isolée" de par ses  propres conceptualisations qui, partagées via le langage, seraient à l'origine d'un monde "syntonisé" admis par le grand nombre des humains et donc inaccessible à un monde-univers mental de source exotique. Les idées-langages partagées, issues de nos incarnations de bipèdes dépoilés, verrouilleraient en quelque sorte notre horizon. 

La réponse à cette question ne montrera le bout de son nez que par une vraie rencontre. Celle avec une civilisation d'un autre ordre, exogène, et probablement plus avancée. Qui fera elle un effort en ce sens.

Certains prétendent que de telles rencontres sont déjà en cours...  Et vous ?

Auteur: Mg

Info: 2 août 2020

[ communication ] [ xénolinguistique ] [ question ] [ réalité consensuelle ] [ secondéité médium ]

 
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bipolarité

L’une des questions qui me paraissent les plus intéressantes sur ce sujet est celle de l’éventuelle dissolution du moi que peut entraîner l’empathie : quand on éprouve de l’empathie, qu’en est-il des frontières du moi ? Si l’on imagine une politique fondée sur l’empathie, qu’en est-il du désir individuel ? Peut-il continuer à avoir du sens ? La science-fiction explore régulièrement ce territoire, en recourant à différentes formes et degrés imaginaires d’empathie, de télépathie, voire de symbiose : le collectif Gaïa dans le "Cycle de Fondation" (1942-1993) d’Isaac Asimov ; divers télépathes et empathes dans L’Oreille interne (1972) de Robert Silverberg, Chroniques du pays des mères (1992) et le "Cycle de Tyranaël" (1994-1997) d’Élisabeth Vonarburg ou la série Babylon 5 (1994-1998) de J. Michael Straczynski ; le symbiote Solstice/Paramètre dans Le Canal Ophite (1977) de John Varley, quelques passages saisissants de Starship Troopers (1997) de Paul Verhoeven, Connectés et Mécanistes dans Étoiles Mourantes (1999) d’Ayerdhal et Jean-Claude Dunyach, la drogue empathique dans Code 46 (2003) de Michael Winterbottom ; enfin, Vulcains, Bétazoïdes ou Trills dans les différentes séries Star Trek depuis 1966 (Next Generation, Deep Space Nine, Voyager, etc.), avec notamment l’idée que la télépathie pourrait être l’unique forme possible de communication avec des espèces extraterrestres par trop différentes, autrement dit authentiquement alien (épisode "The Devil in the Dark2 (1967) dans la série Star Trek originale), idée qu’on retrouve également dans Maître des arts (1974) de William Rotsler. Mais si je me suis concentrée jusque-là sur ce qu’on pourrait appeler "l’empathie passive ou réceptrice", qui correspond à la signification la plus courante du terme, nous n’avons en fait cessé de rencontrer une possible forme symétrique, que l’on pourrait désigner comme "empathie active ou émettrice", et qui désignerait la faculté de transmettre à autrui ses émotions et ses désirs (casque sensoriel dans Strange Days (1995) de Kathryn Bigelow), et plus généralement de le manipuler ("Persuasion de Force" dans Star Wars - 1977 - de George Lucas). Or cette forme d’empathie joue certainement un rôle crucial dans les sociétés humaines et animales, car elle pose la question de la manipulation des individus et des foules, et, de façon générale, celle de l’art, de la politique, et de leurs liens (cf. l’art du kineïrat dans le cycle "La Bohême et l’Ivraie" (1990) d’Ayerdhal). La philosophie n’est d’ailleurs pas en reste sur cette question, puisque c’est déjà ce qui occupe Platon, centralement dans Ion, La République ou Les Lois (IVe siècle av. J.-C.), mais aussi dans l’ensemble de sa démarche, la philosophie se donnant précisément pour but de convaincre autrui par la raison, par opposition au sophiste qui persuade par l’émotion, c’est-à-dire la transmission empathique – avec tous les dangers que ce dernier procédé présente, et que l’histoire des hommes ne cesse de rappeler.

Auteur: Allouche Sylvie

Info: https://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2014-1-page-149.htm, dernière partie de "Communication empathique, télépathique et symbiotique"

[ charisme ] [ pouvoir ] [ identification ] [ rationalisme vs emoi ]

 

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intelligence artificielle

(FLP à concocté l'entame d'une nouvelle de science-fiction, et a demandé à Chatgpt de finir l'histoire. Il est prévu de lui soumettre chaque année la même tâche afin de voir si changements et améliorations sont notables)

"Il était une fois une planète lointaine dotée de deux soleils et trois lunes. On l'avait nommée Aarxx.

Un courageux groupe d'explorateurs, envoyés vers sur cette terre  inconnue, découvrit un monde grouillant de vie. Cependant, ils se rendirent vite compte que la différence de culture entre les observateurs humains  et la chose observée produisait une diffraction très désagréable. Particulièrement en ce qui concernait les tentatives avec les autochtones dominants, une race qui ressemblaient peu ou prou à des poulpes avec chaussures de ski.

Les explorateurs humains durent s'éloigner quelque peu afin de dissiper le malaise et mieux observer. Et  tenter de comprendre cet environnement étrange. Et, pourquoi pas, trouver moyen d'y survivre et de prospérer sans déranger cette vie si bizarre. Ils réalisèrent alors que le système du vivant de cette planète semblait reposer sur une une base biotique et bactérienne articulée autour de 5 paramètres fondamentaux... Ce qui n'avait en rien empêché l'émergence d'un environnement stable, avec des système de cellules se reproduisant et prospérant.

Il découvrirent petit à petit que les habitants de la planète avaient  développé  une culture et des coutumes propres sur pareil mode à cinq.

Cependant la déconnection fontamentale entre dualité humaine et pentatonisme local avait quelque chose d'infranchissable, elle instillait - au mieux du mieux - un malaise profond entre les deux espèces-mondes lors des tentatives de contacts.

Les explorateurs décidèrent d'explorer Aarxx plus en profondeur pour tenter de mieux comprendre cette intrication pentatonique si étrangère.

Pour découvrir que toute perturbation d'un d'entre les cinq pôles, surtout à l'échelle bactérienne,  était susceptible d'entraîner des répercussions allant jusqu'à contaminer l'ensemble de la planète. Il fut également révélé que les 5 paramètres n'avaient cessé de s'équilibrer depuis les premiers soubressauts, très loin dans le passé, de la vie locale."

(suite concoctée par Chatgpt)

Les courageux explorateurs se rendirent vite compte que le seul moyen de protéger Aarxx et ses habitants était d'apprendre à vivre en harmonie avec les cinq paramètres. Ils commencèrent à collaborer avec les habitants autochtones, leur apprenant l'importance des cinq paramètres et comment les utiliser à leur avantage.

Les explorateurs se rendirent également compte que la dualité entre l'observateur et la chose observée avait un effet profond sur la planète et ses habitants. Ils ont dû apprendre à s'adapter à ce nouvel environnement et à trouver un moyen de travailler ensemble afin de protéger la planète.

Les explorateurs ont collaboré avec les indigènes pour créer de nouvelles technologies permettant de protéger la planète et ses habitants. Ils ont également travaillé à la création d'une nouvelle forme de communication qui comblerait le fossé entre les deux cultures et leur permettrait de mieux se comprendre.

Grâce à leur travail acharné et à leur dévouement, les explorateurs et les indigènes ont finalement réussi à créer un environnement stable et pacifique pour Aarxx et ses habitants. Ensemble, ils ont trouvé un moyen de vivre en harmonie avec les cinq paramètres et de protéger la planète.

Auteur: Mg

Info: 5 février 2023, les échanges se sont fait en anglais, sachant que Chatgpt est le plus efficient dans cette langue

[ écriture ] [ créativité ] [ homme-machine ] [ expérience ]

 
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monades et leur limites

Un peu de science-fiction pour présenter/entamer cette chaine

Tout d'abord il y a ici un problème de point de vue. D'où parle le créateur lecteur de cette chaine FLP ? A l'évidence il le fait depuis le sol terrestre, armé de ses sens, de la logique, et du langage, tous fortement grégaires, de son époque. Il sait qu'il n'est qu'un produit de tout ceci. 

Donc, avec le temps, les explorations multiples et tout le recul qu'il en acquiert, ces outils lui paraissent limitants.

Et puis, Internet aidant, il y a accès à de multiples sites/vidéos/témoignages, qui parlent d'autres réalités, mondes parallèles, mentaux, éthériques... Appelez-les comme vous voulez, ces autres dimensions, elles aussi fortement imprégnées par la culture de ceux qui en font témoignages, et donc sujettes à caution, voire peut-être plus à interpréter comme les projections de la singularité de chaque conteur-univers. Ici apparait une fois encore le tropisme humain, qui consiste à vouloir analogiser, catégoriser, conforter, etc. bref à développer des modèles rassurants. 

Mais oublions cela.

Ces autres réels permettent, même si c'est fortement virtuel, de se placer d'un point de vue d'où notre "réalité consensuelle humaine" peut être appréhendée avec un plus de distanciation. 

Et ça c'est bien sympatoche. 

Ainsi, bien calés depuis cette nouvelle perspective, on peut y aller avec des questions qui, n'en doutons pas, donneront à beaucoup une forte "impression d'olé olé". Et alors ?

Donc : est-ce qu'il existe une limitation personnelle, plus qu'une limitation d'espèce ? Quelle est la part limitative de l'individu au sein de sa race ?  Si nous sommes tous quelque part connectés à ce qu'on nommera au-delà, ceci via un "higher self", ce dernier est-il  limité à l'akashique Gaïa ? (ce qui est mon impression personnelle au passage) 

Autrement dit : les limitations se transcendent-elles mieux, ou plus facilement, au niveau personnel ou au niveau collectif ?... 

Exprimé différement : s'il existe un "Moi supérieur" métempirique, mieux averti, hyper conscient ou autre... est-il autant éloigné des autres "Moi supérieurs" que les "petits moi-ego" humains le sont entre eux à notre niveau inférieur ?

D'un point de vue astral élargi on pourrait aussi le formuler comme ceci : quelles sont les analogies entre mondes à basses vibrations (planétaires ?) et ceux dépeints comme "mondes supérieurs ou mondes à plus hautes vibrations", ces derniers étant par définition beaucoup plus vastes, plus élargis... plus ouverts. 

D'où, au-delà de ce questionnement quant aux éloignements des entités entre elles, cette question : s'il existe des analogies entre les divers niveaux vibratoires, planètes, univers... quelles sont elles ?

Et, pour pousser le bouchon plus au large : qu'en est-il alors de ceux aptes à se déplacer entre les couches, verticalement, pour autant que ce terme puisse avoir un sens ? 

Les anges en sont parait-il, même si les sources indiquent - par exemple - que notre niveau vibratoire pris à son plus haut point possible reste comme situé au fond d'un abime très difficilement accessible (trop bas) pour un ange. 

Bref tout ceci est bien amusant, et permet de tenter, humblement et sémantiquement, de tatouiller des limites qui semblent bien être celles de nos perceptions... et puis, de nos langages.

Auteur: Mg

Info: 26 août 2020

[ extrapolations ] [ prospectives ] [ anticipation ] [ moi miroir ] [ point de singularité ]

 
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