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éphémère

Tant de grands nobles, choses, administrations,
Tant de hauts chefs, tant de nations courageuses,
Tant de fiers princes, à la splendide puissance,
En un instant, un scintillement, tout est soudain terminé.

Auteur: Da Todi Jacopone Jacob de Benedictus

Info: De Contemptu Mundi

[ poème ]

 

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miroitement

Chaque fois que les feuilles d'acacia se balançaient au vent dans le jardin, un carré de lumière, reflétant la lucarne, ondoyait en mille métamorphoses sur le tapis persan, comme un objet précieux dans la vitrine d'un musée.

Auteur: Hitonari Tsuji

Info: Dahlia

[ scintillement ]

 

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crépuscule

Elle était sortie du tunnel sans se retourner. La mer était en train d’avaler le soleil d’un rouge sang et l’obscurité tombait sur le monde. Dans la lumière mourante, les oyats dansaient en bandes d’argent en travers des dunes mouvantes. Au-dessus de la masse noire de la centrale était apparu le scintillement de la première étoile.

Auteur: Bainbridge Beryl

Info: La fille avec la robe à pois

[ couchant ]

 

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déclaration d'amour

Si tu veux nous nous aimerons
Si tu veux nous nous aimerons
Avec tes lèvres sans le dire
Cette rose ne l'interrompt
Qu'à verser un silence pire

Jamais de chants ne lancent prompts
Le scintillement du sourire
Si tu veux nous nous aimerons
Avec tes lèvres sans le dire

Muet muet entre les ronds
Sylphe dans la pourpre d'empire
Un baiser flambant se déchire
Jusqu'aux pointes des ailerons
Si tu veux nous nous aimerons.

Auteur: Mallarmé Stéphane

Info: Autres poèmes

[ poème ]

 

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stimuli

L'endroit le plus érotique d'un corps n'est-il pas là où le vêtement bâille ? Dans la perversion (qui est le régime du plaisir textuel) il n'y a pas de "zones érogènes" (expression au reste assez casse-pieds) ; c'est l'intermittence, comme l'a bien dit la psychanalyse, qui est érotique : celle de la peau qui scintille entre deux pièces (le pantalon et le tricot), entre deux bords (la chemise entrouverte, le gant et la manche) ; c'est ce scintillement même qui séduit, ou encore : la mise en scène d'une apparition-disparition.

Auteur: Barthes Roland

Info: Le plaisir du texte

[ suggestion ] [ imagination ]

 

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gare maritime

Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie. L’ampleur du ciel, l’architecture mobile des nuages, les colorations changeantes de la mer, le scintillement des phares, sont un prisme merveilleusement propre à amuser les yeux sans jamais les lasser. Les formes élancées des navires […] servent à entretenir dans l’âme le goût du rythme et de la beauté. Et puis, surtout, il y a une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique pour celui qui n’a plus ni curiosité ni ambition, à contempler, couché dans le belvédère ou accoudé sur le môle, tous ces mouvements de ceux qui partent et de ceux qui reviennent, de ceux qui ont encore la force de vouloir, le désir de voyager ou de s’enrichir.

Auteur: Baudelaire Charles

Info:

[ agitation portuaire ] [ ambiance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

intellection

Qu’est-ce que mon âme

sinon une nuit suspendue à la terre

parlant avec les scies des nuages

et de la sciure de paix

du corps des dieux jetée

sur les épaules des vierges.



Pendant le sommeil on entend couler la lumière

quand ta plaie bleue contourne l’espace

immaculé de la fleur et que ton front s’unit

avec le martèlement énervé de la constellation dans le ciel.



Je pressens que bientôt je serai tenté par le scintillement

de ton genou blanc dont surgissent des poissons uraniques

et que je m’effondrerai debout

vers la fontaine qui illumine mes yeux.



Et la vapeur de l’être torpille

le silence le retournant vers nous

et nous aimons nous traîner à genoux

jusqu’à ce que le jour lave la terre au moyen de tonnerres.

Auteur: Ulmeanu Radu

Info: Dix poètes roumains contemporains, Association Poemania. Qu’est-ce que mon âme ?

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

multitude aérienne

Très tôt, avant même que pointe le jour, une foule enjouée et variée d’aérophiles venus pique-niquer n’avait cessé d’affluer, et ce ballet incessant avait duré jusque bien après le coucher du soleil, s’éternisant au cours de cette soirée d’été du Midwest dont ils ne percevaient guère la mélancolie, trop occupés qu’ils étaient pour la plupart, leurs ailes à la fois immobiles et palpitantes, des ailes pareilles à celles des chauve-souris, des mouettes et des albatros, des ailes faites avec la peau de veau tannée des bambous, des ailes décorées laborieusement de plumes en celluloïd, dans un vaste scintillement céleste ils arrivaient, avec à leur bord des aviateurs de tous acabits, depuis le sceptique de laboratoire jusqu’à l’ascentionniste en quête christique, souvent accompagnés d’aéro-chiens, qui avaient appris à se tenir tranquilles, à l’abri dans les tableaux de bord et aboyant s’ils remarquaient un détail qui avait échappé à l’attention du pilote – on pouvait néanmoins en distinguer d’autres sur les plats-bords et les passerelles hautes, leurs têtes tendues dans le courant atmosphérique, leurs traits empreints d’une expression de félicité absolue. Les aéronautes se saluaient de temps en temps en usant de porte-voix, et le soir retentit bientôt, telles les rues bordées d’arbres de la ville proche, de leurs plaisanteries aéronavales.

Auteur: Pynchon Thomas

Info: Contre-jour

[ encombrement ] [ avions ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couleurs

Il y avait si longtemps qu'il avait quitté Venise, disait-il, qu'il ne se rappelait presque aucun nom. Il rêvait toujours des places et des canaux, mais ne se souvenait plus de leur nom. Il lut la déception sur le visage de Rodrigo et Jofre.
Il parut un moment découragé, puis il sembla avoir une idée, il se leva et s'enfonça dans l'obscurité. Il revint quelques minutes plus tard, tenant quelque chose de brillant dans sa main. C'était une petite fiole en forme de poire, du genre de celles dans lesquelles les femmes conservent des huiles parfumées. Dans sa main, elle était sombre et opaque, mais lorsqu'il la tint à la lumière d'une des torches, le verre laissa paraître de riches éclats bleus et pourpres, et de minuscules paillettes d'or scintillant sur toute sa surface.
"Vous voyez, voici ce dont je me souviens, la lumière de Venise est comme le verre. Je me souviens que le soleil de la fin d'après-midi faisait danser des étincelles dorées sur les eaux de la lagune. Je me souviens de la lumière nacrée de l'aube en hiver, et du rouge brûlant et âpre du soleil couchant en été, qui conférait au marbre une teinte rose vif. Je me souviens des nuits où les eaux des canaux étaient noires comme de la martre, du scintillement du clair de lune sur l'eau sombre, telle, une barrette d'argent dans les cheveux d'une belle femme. C'est la lumière de Venise que je capture dans mon verre."

Auteur: Maitland Karen

Info: La compagnie des menteurs

[ clarté ]

 

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