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rapport au travail

L’amour du travail est profondément enraciné dans l’esprit chinois et cela depuis l’Antiquité, si l’on en croit l’histoire du fermier de Tchouang-tseu […]. Ce fermier refusait de se servir du shadouf*, car il ne redoutait pas un surcroît de travail, et cela pour l’amour du travail en lui-même. Ce qui est en désaccord avec l’esprit occidental et, en vérité, avec l’idée moderne qu’il nous faut inventer mille engins de toutes espèces pour économiser le travail. Mais après avoir réussi à s’épargner le travail et avoir acquis tout le loisir désirable pour se consacrer au plaisir ou à n’importe quelle autre forme d’occupation, les peuples modernes s’affairent à découvrir mille raisons pour se plaindre de l’insatisfaction et leur vie et à inventer des armes capables de tuer des milliers d’êtres humains par la simple pression d’un bouton.

Auteur: Suzuki Daisetz Téitaro

Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", page 78 - * appareil à bascule servant à puiser de l'eau d'un puits ou d'une source

[ équilibre énergétique ] [ orient-occident ] [ labeur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rancoeur despotique

Ce fils de Bédoin, né sous la tente, qui avait pendant toute sa jeunesse souffert de pauvreté et de mépris n'était mû que par la soif de revanche, analysait son collaborateur. Il avait les riches en horreur et il s'est employé à les appauvrir. Il détestait les aristocrates et les gens bien nés, ceux qui, naturellement, possédaient ce qu'il n'aurait jamais, culture, pouvoir et bonnes manières, et il s'est juré de les humilier. Cela passait forcément par le sexe. "Il pouvait contraindre certains ministres, diplomates, militaires hauts gradés, à des relations sexuelles avec lui. Ils n'avaient pas le choix, un refus valait condamnation à mort et l'acte par lequel il manifestait sa totale domination était tellement honteux qu'aucun ne pourrait s'en plaindre ni s'en prévaloir un jour." Il exigeait parfois qu'ils lui livrent leurs femmes.

Parlant du Colonel Kadhafi

Auteur: Cojean Annick

Info: Les proies : Dans le harem de Kadhafi

[ sodomite ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bouddhisme

A une autre occasion, elle a confié que les principes bouddhiques de contrôle de soi et de paix intérieure avaient été déterminants pour l'aider à supporter le temps passé enfermée. Elle "acceptait" les circonstances dans lesquelles elle vivait et essayait seulement d'influer sur les aspects de la vie qui étaient encore sous contrôle. "J'ai tout simplement cessé de me plaindre que ma famille me manque, expliqua-t-elle en 1996. Je n'avais aucune influence sur la situation alors j'ai appris à contrôler mes pensées".
La maîtrise. Le self-contrôle. Suu Kyi les évoque souvent comme un but de développement personnel. On ne peut pas tout influencer autour de soi. La seule chose qu'on soit certain de contrôler, ce sont ses propres pensées et actions. En soi-même, en un certain sens, on peut toujours être libre. Même dans des conditions strictes, il existe toujours une marge de manoeuvre.

Auteur: Bengtsson Jesper

Info: Aung San Suu Kyi : Un pays, une femme, un destin

[ indépendance ]

 

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dernières paroles

On retrouva les trois corps, avec un journal intime à côté des corps gelés: "Nous avons pris des risques. Nous savions quand nous les avons pris. Les choses se sont retournées contre nous. Nous n'avons aucune raison de nous plaindre". Suivi de ce message au public: "Si nous avions survécu j'aurai pu raconter la hardiesse, la résistance, et le courage de mes compagnons. Ce qui aurait remué le coeur de chaque Anglais. Ces notes approximatives et nos corps morts en raconteront l'histoire." Les dernières phrases des lettres de Scott montrent la volonté surhumaine dont il fit preuve jusqu'au bout, écrivant, les doigts gelés, jusqu'à ce que le crayon lui glisse des doigts. D'abord: "Pour l'amour de Dieu, occupez-vous de ceux que nous laissons!" Puis: "Envoyez ce journal à ma femme". Dans cette dernière phrase le mot femme, biffé, est remplacé au-dessus par "veuve".

Auteur: Scott Robert Falcon

Info:

[ antarctique ]

 

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parents

Mon père avait une façon bien à lui d'aller en montagne. Peu versé dans la méditation, tout en acharnement et en bravade. Il montant sans économiser ses forces, toujours dans une course contre quelqu’un ou quelque chose, et quand le sentier tirait en longueur, il coupait par la ligne la plus verticale. Avec lui il était interdit de s'arrêter, interdit de se plaindre de la faim, de la fatigue ou du froid, mais on pouvait chanter une belle chanson, surtout sous l'orage ou en plein brouillard. Et dévaler les névés en poussant des cris d'indien.
Ma mère, qui l'avait connu enfant, disait que même alors il n'attendait personne, trop occupé à rattraper tous ceux qu'il voyait plus haut : c'est qu'il en fallait de bonnes jambes pour se montrer désirable à ses yeux, et dans un éclat de rire elle laissait entendre qu'elle l'avait conquis ainsi.

Auteur: Cognetti Paolo

Info: Les huit montagnes, p 9, le livre de poche

[ incipit ]

 
Mis dans la chaine
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Ajouté à la BD par miguel

psychanalyse

3 janvier 1913
Je vous propose donc que nous rompions tout à fait nos relations privées. Je n'y perds rien, car dans mon âme je ne suis plus lié à vous que par le fil ténu de l'effet prolongé de déceptions antérieures, et vous ne pouvez qu'y gagner, puisque vous avez récemment déclaré à Munich qu'une relation intime avec un homme agissait de façon inhibitrice sur votre activité scientifique. Prenez donc votre pleine liberté et épargnez-moi les prétendus "services d'amitié". Nous sommes d'accord sur ce point, que l'homme doit subordonner dans son domaine ses sentiments personnels aux intérêts généraux. Vous n'aurez donc jamais de raison de vous plaindre d'un manque de correction chez moi là où il s'agit de communauté de travail et de la poursuite de buts scientifiques ; je peux le dire, aussi peu de raison désormais que jusqu'à présent. D'autre part j'attends la même chose de vous.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Freud a vu en Jung son héritier spirituel. Mais ce dernier se révolte et oppose la psychologie des profondeurs, plus spiritualiste et mystique, Correspondance Sigmund Freud et Carl Jung, Correspondance 1906-1914, Editions Gallimard, NRF

[ rupture ]

 

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temps

L’homme ne crée rien, il ne fait que choisir ce qui est créé, et encore : seulement dans le sens du futur. Dans le sens du passé, l’univers se crée tout seul, sans avoir besoin d’observateurs. Sinon, comment expliquerais-tu la création du soleil, à une époque où personne ne pouvait y assister ? Ecoute bien : il y a quelques années tu t’es fait mal au genou en tombant, mais tu ne t’en souviens plus. Comme personne ne t’a vu tomber, ou te plaindre, et que ton genou a guéri toutes ses séquelles, le passé reconstruit par ta Loi de Convergence des Parties est "passé" à côté du fait que tu sois tombé ! Dans ce nouveau passé, tu n’es donc pas tombé du tout, et ce rappel que je t’en fais maintenant n’est pas une trace à prendre en compte, car je ne suis pas un acteur de ton monde.

Auteur: Guillemant Philippe

Info: Dans "La route du temps" page 284

[ mouvant ] [ tiré par les cheveux ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

spiritualité

Je vous donnerai une image. Il fait beau, le soleil brille… Mais voilà que des nuages commencent à apparaître, ils cachent le soleil, le ciel s’obscurcit et vous avez froid. Vous êtes à la merci des nuages. Alors que faire ? Vous pouvez attendre et, en attendant, vous plaindre en disant : “Le soleil m’a abandonné”. C’est une erreur, le soleil n’abandonne jamais personne, c’est seulement que vous êtes au-dessous des nuages. Alors, il faut s’élever au-dessus : plus rien ne pourra s’interposer entre le soleil et vous, il est là, il brille, il ne vous a pas abandonné. Quand vous vous croyez abandonné, cela prouve tout simplement que vous êtes descendu trop bas sous les nuages. Pour celui qui a dépassé intérieurement la région des nuages, le soleil brille sans arrêt, il se sent pénétré par sa lumière et sa chaleur, il n’y a plus d’écran entre le soleil et lui.

Auteur: Aïvanhov Omraam Mikhaël

Info: Vous êtes des dieux, p 25

[ image réconfort ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

blasphème

Combien j’exècre, Seigneur, la turpitude de ton œuvre et ces larves sirupeuses qui t’encensent et te ressemblent ! Te haïssant, j’ai échappé aux sucreries de ton royaume, aux balivernes de tes fantoches. Tu es l’étouffoir de nos flammes et de nos révoltes, le pompier de nos embrasements, le préposé à nos gâtismes. Avant même de t’avoir relégué dans une formule, j’ai piétiné tes arcanes, méprisé tes manèges et tous ces artifices qui te composent une toilette d’Inexplicable. Tu m’as dispensé avec largesse le fiel que ta miséricorde épargna à tes esclaves. Comme il n’y a de repos qu’à l’ombre de ta nullité, il suffit au salut de la brute de s’en remettre à toi ou à tes contrefaçons. De tes acolytes ou de moi, je ne sais qui plaindre le plus : nous venons tous en ligne droite de ton incompétence : brin, bripe, bricole, - vocables de la Création, de ton cafouillage…

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Dans "Précis de décomposition" in Œuvres, éditions Gallimard, 1995, page 704

[ créateur-par-créature ] [ insoumission ] [ reniement ] [ sacrilège ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

père-fils

Exceptionnellement, la répugnance que tu ne manquas pas de montrer d’emblée, pour mon activité littéraire comme pour le reste, me fut agréable. Ma vanité, mon ambition avaient certes à souffrir de l’accueil, devenu célèbre parmi nous, que tu faisais à mes livres : "Pose-le sur la table de nuit !" (lorsqu’il arrivait un livre, en effet, tu jouais généralement aux cartes), mais au fond je m’en trouvais bien, non seulement à cause de mon attitude de revendication méchante, non seulement parce que je me réjouissais de voir ma conception de nos rapports une fois de plus confirmée, mais aussi, tout à fait spontanément, parce que cette formule me paraissait signifier à peu près : "Maintenant tu es libre !" Bien entendu, c’était là une illusion, je n’étais pas, ou dans le meilleur des cas, pas encore libre. Dans mes livres, il s’agissait de toi, je ne faisais que m’y plaindre de ce dont je ne pouvais me plaindre sur ta poitrine.

Auteur: Kafka Franz

Info: Lettre au père

[ écrivain ] [ jugement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson