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balayures

J'ai connu un temps où la principale pollution venait de ce que les gens secouaient leur tapis par la fenêtre.

Auteur: Cesbron Gilbert

Info:

[ déchets ] [ progrès ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

combat

Et nous alors !... sur la Somme en 14... criblés de balles, on se secouait un bon coup puis on repartait à l'attaque !

Auteur: MG

Info: 1999

[ humour ] [ bravache ]

 

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vieillir

De toute évidence, la vie s'emparait des gens et les secouait dans tous les sens jusqu'à ce qu'ils deviennent méconnaissables, même aux yeux de ceux qui les avaient bien connus.

Auteur: Wolitzer Meg

Info: Les intéressants

[ dégradation ]

 

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urine

Et voilà. Fini. Je secouai ma bite et tirai la chasse. Je rentrai le ventre et remontai la fermeture de ma braguette. La chanson de toujours résonnait dans mes oreilles : "Qu'on la secoue ou qu'on l'agite, la dernière goutte est toujours pour le slip."

Auteur: Tesich Steve

Info: Karoo

[ sale ] [ verge ]

 

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personnage

J'ouvris les yeux et m'assis dans mon lit. Nora me secouait violemment. Un bonhomme se tenait dans l'encadrement de la porte, un automatique à la main.
D'aspect jeune, basané, il avait la mâchoire large et les yeux rapprochés. Il portait un feutre et un pardessus noirs, un complet bien coupé, et des chaussures noires ; le tout semblait avoir été acheté dans le quart d'heure précédent.

Auteur: Hammett Dashiell

Info: L'Introuvable

 

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peep show

Darlene pelotait ses seins nus, nous les montrant, les yeux pleins de rêve, les lèvres humides, entrouvertes. D’un seul coup elle s’est retournée et a balancé son énorme cul vers nous. Les perles tressautaient en étincelant, s’affolaient, scintillaient. Le projecteur bougeait et dansait comme le soleil. L’orchestre crépitait et tapait. Darlene s’est retournée. Elle a arraché les perles. J’ai regardé, tout le monde regardait. On voyait sa toison à travers le voile couleur chair. L’orchestre lui secouait le cul.
Et je ne bandais pas.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Factotum

[ strip-tease ] [ déprimant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

adaptation

On dit couramment que la cécité accroît les perceptions auditives. Je ne crois pas que cela soit vrai. Ce n’étaient pas mes oreilles qui entendaient mieux qu’autrefois, c’était moi qui me servais mieux d’elles. (…) J’avais besoin d’entendre et d’entendre encore. Je multipliais les bruits à plaisir. Je secouais des clochettes, je donnais du doigt contre tous les murs, j’essayais la résonance des portes, des meubles, des troncs d’arbres, je chantais dans les pièces vides, je jetais des galets au loin sur les entendre siffler dans l’air puis s’ébouler.

Auteur: Lusseyran Jacques

Info: Et la lumière fut, p. 33

[ non-voyant ] [ monde sonore ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

création du besoin

Par exemple, dans une pub pour un shampooing l’Oréal, une femme très brune et très maigre, dans une réunion de travail, secouait sa chevelure, applaudie par des hommes. Les Polonaises, plutôt fortes et blondes, travaillaient depuis cinquante ans dans l’industrie et les services, et depuis toujours dans l’agriculture. Elles n’avaient pas besoin de "gagner" une place au travail ni de se faire accepter grâce à leurs cheveux : elles y étaient indispensables. A quoi donc ce genre de publicité débile et décalée pouvait-elle servir, sinon à les réduire à l’état d’objets sexuels ?

Auteur: OLS (Offensive Libertaire et Sociale)

Info: Dans "Divertir pour dominer", page 100

[ honte de soi ] [ superflu ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

remise en question

Je pense qu’il faut beaucoup d’humilité pour être écrivain.

Mon père m’en a donné l’exemple, qui était maréchal-ferrant et écrivait des tragédies, et qui ne considérait pas qu’écrire des tragédies fût plus que de ferrer des chevaux. Même, lorsqu’il était en train de ferrer des chevaux, il n’acceptait jamais qu’on lui dît : "Pas comme ça, mais comme ça. Tu t’es trompé." Il regardait avec ses yeux bleus, et souriait ou riait ; il secouait la tête. Mais lorsqu’il écrivait, il donnait raison à tout le monde pour n’importe quoi.

Il écoutait ce que lui disait quiconque, et, sans jamais secouer la tête, il donnait raison. Il était très humble dans son métier d’écrivain ; il disait qu’il prenait chez tous ; et il cherchait par amour pour son métier d’écrivain, à être humble en toute chose : à prendre chez tous en toute chose.

Ma grand-mère riait de ce qu’il écrivait :

- Quelles bêtises ! disait-elle.

Et de même ma mère. Elle riait de lui à cause de ce qu’il écrivait.

Seuls, mes frères et moi, nous ne riions pas. Je le voyais qui rougissait ; je voyais comme il baissait humblement la tête ; et de la sorte, j’apprenais.

Auteur: Vittorini Elio

Info: Dans "Les hommes et les autres", trad. Michel Arnaud, éd. Gallimard, 1947, page 153

[ vérité mouvante ] [ qualité essentielle ] [ père-par-fils ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

littérature

Par un matin de pierre dure, au temps de Pâques, entre avril et mars, si tu peux rester debout sur le balcon de Notre-Dame-de-la-Garde, quand souffle le mistral et que l'équinoxe joue à la balle avec les bateaux sur la mer, tu fais, sans quitter le roc, la traversée de la tempête la plus sèche qui soit au monde. Regarde Marseille sortir du sommeil, secouer la première paresse qui suit le réveil, et se ruer à la vie de nouveau. Tiens-toi ferme à la rampe. Tu es sur le pont du plus haut bord entre tous les navires; tu n'as peut-être pas ton bon sens si tu te crois à l'ancre. le ciel craque. La grande haleine éparpille le soleil en poudre d'or; elle vibre; jamais elle n'est tarie, jamais elle ne retombe; elle se tisse elle-même en rayons qui dansent. Et les trombes blanches de la poussière se poursuivent dans les rues et les chemins, comme si la terre secouait sa farine. L'air blanc est de pierre; de pierre blanche, la ville. Au loin, les Accoules en pierre rose ont un air de laurier en fleurs; et tout est pris dans l'étau de la mâchoire en pierre bleue du ciel et de la mer.

Auteur: Suarès André

Info:

[ Gaule ]

 

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