Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 9
Temps de recherche: 0.0356s

réalité

Ha! pour manoir déifique et seigneurial, il n'est que le plancher des vaches.

Auteur: Rabelais François

Info: Le Quart Livre, 18

 

Commentaires: 0

privilège

Les religieux ont certain droit seigneurial en ladite ville de Laigny, appellé droit d'afforaige ou tavernerie.

Auteur: Cange Charles du Fresne sieur Du

Info: afforagium

 

Commentaires: 0

villages

Pour l'historien des campagnes comme pour celui des sociétés, l'étude du cadre seigneurial, cellule primaire de la vie médiévale, permet seule d'atteindre les hommes dans quelques unes de leurs activités essentielles : le travail de la terre, la consommation ou la vente, la circulation du numéraire, les charges que le maître impose.

Auteur: Fossier Robert

Info: Hommes et villages d'Occident au Moyen Age

[ historique ] [ médiéviste ] [ sources ]

 

Commentaires: 0

ville

Tous les genres, caractérisés par l'exhibition dramatique, la satire, le rire, [...] ont peut-être en commun de refléter l'esprit urbain du XIIIe siècle. A l'ordre hiérarchique du château et de la cour seigneuriale, à l'idéal courtois, ils substituent l'entrelacs des rues, le partage du pouvoir, sa contestation, la peinture désabusée des moeurs, l'exhibition des misères.

Auteur: Zink Michel

Info: Littérature française du Moyen Age

[ campagne ] [ historique ]

 

Commentaires: 0

richesse

Comme si les châteaux, les belles propriétés, les parcs, les vieilles anciennes demeures seigneuriales n'étaient pas la parure d'un pays, ne faisaient pas partie de son histoire, n'évoquaient pas son passé. Comme si le luxe n'était pas nécessaire, n'avait pas ses bienfaits, son utilité même, économiquement. Un pays serait dans un bel état, qui ne serait peuplé que de pauvres.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Journal littéraire, Mercure de France 1986 <28 novembre 1945 p.1362>

 

Commentaires: 0

libre arbitre

Ainsi, philosophie antique, mythe et religion s’accordent pour reconnaître à l’homme une origine divine qui implique de sa part des égards, des devoirs : durant son existence terrestre il devra répondre d’elle, en témoigner. Mais il peut tout autant la renier, s’en détourner et se contenter de n’être qu’un mortel […] Il est bon de se souvenir de son ascendance céleste. Non pour s’en vanter, mais afin de recouvrer notre état seigneurial. Tel est le sens du retour, de la patience remontée. Les vertus en constituent les plus solides échelons.

Auteur: Kelen Jacqueline

Info: Le jardin des vertus, éditions Salvator, 2019

[ anthropocentrisme ]

 
Commentaires: 8
Ajouté à la BD par miguel

universel

L'intellect n'est pas seulement un "idéal" ou un "rêve" métaphysique, il n'est pas seulement l'apanage de quelque "champion" de la connaissance, mais il est en chaque homme, qu'il en ait conscience ou non, témoignant en chacun de la même et unique Lumière transcendante. Voilà ce que nous appelons un réalisme de l'intelligence. Ainsi les expériences cognitives les plus modestes (au moins en apparence) ou réputées les plus naïves sont remises à leur place et honorées comme il convient, dès lors qu'elles sont des perceptions de la vérité. Il y a chez Schuon une approbation seigneuriale des expressions les plus simples de la foi, ou même seulement des formes élémentaires de l'existence humaine, une façon métaphysique de les saluer, qui les restitue à leur dignité paradisiaque.

Auteur: Borella Jean

Info: Frithjof Schuon ou la sainteté de l'intelligence

[ intuition intellectuelle ] [ possibilité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

antisémitisme

Au moment même de leur essor culturel, les Juifs du Nord de la France subissent leurs premières persécutions (ceux du Midi en avaient connu dès l'an mille, ponctuellement). La première croisade, ou plus exactement ses éléments incontrôlés (bandes de Pierre L'Ermite), fait des pogroms de Rouen à Cologne, obligeant tout le moins ses victimes, réputées ennemies du Christ, à se convertir ou à payer rançon. Le calme revient, mais il s'écoule à peine un jubilé et voilà qu'en 1146, lors du départ de la seconde croisade, la persécution reprend. Il s'agit toujours des "autonomes" : le moine Raoul, prêcheur non autorisé d'allure érémétique, incite au meurtre, en Rhénanie ; saint Bernard fait entrer dans le rang ce disciple dévoyé et préconise le respect des Juifs. Il cite la phrase de saint Paul et s'inspire de textes de saint Augustin pour aboutir à la position suivante : si le peuple juif est voué à la dispersion et à l'itinérance, c'est la sanction du refus de reconnaître la divinité de Jésus (Historiquement pourtant, la dispersion du peuple juif a précédé de beaucoup l'époque du christ).


Auteur: Barthélemy Dominique

Info: Nouvelle histoire de la France médiévale (3) L'ordre seigneurial, XIe-XIIe siècle, 524 - [Points Histoire H203, p. 177]

[ historique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

moyen âge

Chez les historiens médiévistes, qui en restent les principaux utilisateurs, la notion de féodalité renvoie schématiquement à trois usages différents. Un usage traditionnel (François-Louis Ganshof, Robert Boutruche), politique et juridique, désigne par féodalité les liens féodo-vassaliques, c'est-à-dire les relations hiérarchisées internes à l’aristocratie, fondées sur la fidélité (manifestée par le serment, auquel s'ajoute parfois le rituel de l'hommage), l'échange de services (la protection, l'aide et le conseil) et la possession partagée d'un fief (à la fois bien foncier et ensemble de droits seigneuriaux), entre seigneurs et vassaux. Cette organisation de la classe dominante constituerait la caractéristique majeure de la société européenne médiévale, pour certains dès l'époque carolingienne, pour d'autres plus tard, à l'âge justement désigné comme féodal. C'est cet usage traditionnel de la notion qui a fait l'objet du plus grand nombre de critiques, d'abord de la part d'historiens plus sensibles à la primauté du rapport de domination seigneurial sur les paysans (Rodney Hilton, Georges Duby, Robert Fossier), ensuite de la part d'historiens influencés par l'anthropologie et plus attentifs aux modalités non féodales de la régulation sociale à l'échelle des sociétés locales (Fredric Cheyette, Patrick Geary, Stephen White, Dominique Barthélemy) ou aux solidarités coutumières à l'échelle des royaumes (Susan Reynolds). Un deuxième usage, plus large et plus fréquent depuis les travaux de Marc Bloch et Georges Duby recourt au terme féodalité ou à l'expression société féodale pour définir une société où la domination sur la terre et les hommes est exercée à l'échelle locale au profit d'une aristocratie à la fois foncière et guerrière, laïque et ecclésiastique, à l'écart de toute souveraineté de type étatique. Dans ce cadre, la féodalité au sens traditionnel n'est plus que l'un des instruments de la reproduction de la domination aristocratique parmi d'autres, telles que la guerre vicinale, la culture de la faide (vendetta entre familles) ou l'élaboration de systèmes de représentations spécifiques comme "l'idéologie des trois ordres” clergé, noblesse et Tiers état . Un troisième usage (Guy Bois, Ludolf Kuchenbuch. Chris Wickham), souvent d'inspiration marxiste, emploie indifféremment féodalité ou féodalisme pour caractériser un régime social fondé sur l'appropriation du surproduit paysan par la classe aristocratique (laïque et ecclésiastique) à travers le grand domaine puis la seigneurie. Dans ce cadre aussi la féodalité au sens traditionnel est généralement considérée comme la principale modalité de redistribution de la "rente seigneuriale" au sein du groupe dominant (Pierre Bonnassie). Des considérations chronologiques variées sont associées à chacune de ces conceptions de la féodalité, les unes englobant l'ensemble de la période médiévale. de la chute de l'Empire romain à l'avènement des États modernes (tantôt situé aux XIVe- XVIe siècles, tantôt repoussé au XVIIIe siècle), les autres une période plus restreinte censée correspondre à la dissolution maximale de l'autorité publique entre l’effondrement de l’Empire carolingien et le renouveau monarchique capétien au XIIe siècle.

Auteur: Gauvard Claude

Info: Dictionnaire de l'historien

[ tour d'horizon ] [ sociologie ] [ pouvoirs ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel