Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 9
Temps de recherche: 0.03s

Islam

La raison n'est qu'un instrument du culte de la servitude* à l'égard de Dieu, on n'en saurait user pour s'approcher de sa Seigneurie.

Auteur: Ibn-Ata-Allâh Al-Iskandarî

Info: Kitab al-ta' arruf, cité par GG Anawati et Louis Gardet, La Mystique Musulmane, la connaissance de Dieu, p 129 et suivantes *culte de la servitude : culte d'adoration dû à Dieu par tout croyant qui se reconnaît par là son esclave. C'est le culte légal prescrit par l'Islam. La racine à laquelle appartient le mot traduit par : culte de la servitude... signifie encore servir Dieu, l'adorer. L'étroite union des deux sens : d'adoration et : d'esclavage est ici significative, et que le terme même qui doit se rendre par :esclave en tant qu'opposé à : homme libre... veut dire, quand il est employé d'une façon absolue dans un texte religieux musulman, le serviteur, l'esclave de Dieu, c'est à dire l'homme

[ fatalisme ] [ soumission ]

 
Commentaires: 3

femmes-hommes

Je l'ai détesté d'être si fine, de m'avoir observé tout l'été sans que je m'en doute une seule seconde. Elle n'avait, ce soir, que tenté une infime percé pour vérifier le bien-fondé de son hypothèse. Sans insister le moins du monde. Bref, j'étais furieux qu'elle se soit comportée en parfait gentleman.

Auteur: Cassim Shaïne

Info: Sa Seigneurie

[ raffinement ] [ délicatesse ] [ compétition ]

 

Commentaires: 0

sexe

Au Moyen Age la prostitution est plutôt bien admise.
"Jouir en payant, c'est jouir sans pécher", dit-on alors.
Car les prostituées ont le mérite de protéger les honnêtes femmes des ardeurs brutales de leurs maris.
Et puis, elle est une source de revenus pour les municipalités, les seigneuries et les monastères qui possèdent parfois même des bordels.

Auteur: Brenot Philippe

Info: Sex story, p. 96

[ argent ] [ religion ]

 

Commentaires: 0

arrogance

Mais c'était un homme qui, tel que nous le connaissions déjà, aimait à provoquer des esclandres ; aussi tirait-il plutôt orgueil de toutes ces critiques. Un jour, le Seigneur le plaisanta :
- On dirait que tu aimes trop ce qui est laid.
Il répondit insolemment, avec un sourire sinistre de ses lèvres si rouges malgré son âge :
- Votre seigneurie a raison. Décidément la beauté de la laideur échappe aux peintres qui ne savent que barbouiller.

Auteur: Akutagawa Ryûnosuke

Info: Rashômon et autres contes

[ répartie ]

 

Commentaires: 0

structures sociales

Matériellement, politiquement même, rien dans la société de la fin du Xe siècle, en Francie*, ne requiert absolument la présence d'un roi. Le royaume n'est pas une circonscription qui structure la vie collective. La principauté, la province ecclésiastique, le comté et le diocèse dont se compose la cité, le domaine monastique, déjà la seigneurie châtelaine et la paroisse, et surtout le village dont on perçoit de mieux en mieux l'émergence dans les sources écrites et archéologiques, voilà les cadres dans lesquels les individus et les groupes se repèrent et agissent.

Auteur: Theis Laurent

Info: Robert le Pieux : Le roi de l'an mil. *Terme créé par convention pour rendre le mot latin Francia non par France dès lors qu'on se situe aux époques mérovingienne ou carolingienne

[ religion ] [ tribalisme ] [ bourgs ] [ moyen âge ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

magnificat

Mon âme exalte Dieu, le Seigneur.

Et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur.

Car il m’a regardée, moi, son humble servante, ce pour quoi les enfants des enfants me diront bienheureuse éternellement.

Car lui qui fait toutes choses a fait pour moi de grandes choses, et saint est son nom.

Et sa miséricorde dure d’une génération à l’autre pour tous ceux qui le craignent.

Il agit puissamment par son bras, et détruit tous ceux qui sont orgueilleux dans l’esprit de leur cœur.

Il dépose les grands seigneurs de leur seigneurie et il élève les petits, ceux qui ne sont rien.

Il rassasie les affamés par toutes sortes de biens, et il laisse les riches demeurer les mains vides.

Il accueille son peuple d’Israël qui le sert, après avoir pensé à sa miséricorde.

Comme il l’a promis à nos pères, à Abraham et à ses enfants pour l’éternité.

Auteur: La Bible

Info: Luc 1, 46-55

[ christianisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

suffrage universel

Du reste nous devons nous rappeler que bien longtemps avant, les Grecs de l'Antiquité eux aussi avaient vécu en démocratie : d'ailleurs le mot vient justement de chez eux, c'est un mot grec.

Une fois de plus il me sembla entrevoir dans les yeux de certains d’entre eux (comme au cours de nos conversations au Musone) l'espoir que l'on pourrait trouver à la fin le moyen de sortir des malheurs écrasants de notre temps.

- Mais pourquoi est-ce que par la suite la démocratie a disparu en Italie ? voulut savoir Leonardo.

- Parce qu'il y avait eu - exactement comme chez les Grecs en son temps - une dégradation des mœurs, et que peu à peu les gens n'ont plus été disposés à renoncer en partie à leur point de vue pour faire de la place à celui des autres. La situation qui en est venue à se créer au quatorzième siècle, Dante l’a bien décrite : en pratique, pour en finir avec les luttes et les abus continuels, il était devenu indispensable que quelqu'un impose l'ordre par la force. C'est comme ça qu'un peu partout se sont constituées les seigneuries et les principautés et que la démocratie a disparu.

Auteur: Corti Eugenio

Info: Les derniers soldats du roi

[ historique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

moyen âge

Le 6 janvier 1412, jour de l' Épiphanie, serait la date de naissance de Jeanne, quatrième des cinq enfants de Jacques Darc ou d'Arc (dont les ancêtres viendraient d'Arc-en-Barrois, alors que lui-même aurait vu le jour a Ceffonds en Champagne) et de son épouse Isabelle Romée (qui aurait fait un pèlerinage à Rome, d'où ce nom, et dont la famille serait originaire de Vouthon), tous deux laboureurs sur le territoire du village de Domremy, dont la partie nord regardait vers la seigneurie de Vaucouleurs, tandis que la partie sud appartenait au Barrois mouvant. Le Barrois mouvant était un ensemble de terres entrées dans la mouvance française en 1301, le duc de Bar devant théoriquement rendre hommage au roi pour toutes ses terres situées à l'ouest de la Meuse, ce qui faisait que l'agglomération en son entier aurait dû constituer une enclave pro-française aux confins de la Lorraine et de la Champagne. Mais en réalité, la situation politique dans le secteur était plus complexe que cela. Sur la rive droite de la Meuse, Metz et Nancy regardaient du côté du Saint-Empire romain germanique, et le duc de Lorraine, par prudence, s'était allié au duc de Bourgogne, son puissant et redoutable voisin. Le plus gros du village de Domremy se trouvait sur la rive gauche, c'est-à-dire, normalement, côté français. Mais la paroisse, rattachée à celle de Greux, dépendait du diocèse de Toul, et Toul se trouvait en terre d'Empire. De plus, Domremy était coupé en deux par un petit cours d'eau, le ruisseau des Trois-Fontaines, et, selon le droit féodal, tout ce qui était au nord de cette ligne était placé sous la seigneurie de Vaucouleurs, alors que tout ce qui se trouvait au sud, autour de l'église, était du Barrois mouvant et sous la dépendance des seigneurs de Bourlémont, vassaux du duc de Bar et obligés du duc de Lorraine. Or, même si le Barrois mouvant entrait dans la mouvance du royaume de France, il était alors tenu par le cardinal Louis de Bar, qui n'était pas un fidèle des Valois et qui aurait eu tendance à se rattacher à l'alliance anglo-bourguignonne. Alors, comment s'y retrouver dans tout cela ? Il était bien difficile de le dire. D'autant que la plupart des habitants, loin de suivre les orientations politiques du duc de Bar, se sentaient plutôt des attaches avec la Champagne et avec la France. Ainsi, Jeanne a eu beau être née au sud du ruisseau, donc dans le Barrois mouvant [et non en Lorraine], sa famille faisait partie de ceux qui penchaient en faveur du roi et qui allaient par la suite se déclarer pour le Dauphin.

Auteur: Sarindar François

Info: Jeanne d'Arc : Une mission inachevée

[ mythe ] [ complexité ] [ pucelle ] [ Gaule ] [ cadastre ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

moyen âge

Chez les historiens médiévistes, qui en restent les principaux utilisateurs, la notion de féodalité renvoie schématiquement à trois usages différents. Un usage traditionnel (François-Louis Ganshof, Robert Boutruche), politique et juridique, désigne par féodalité les liens féodo-vassaliques, c'est-à-dire les relations hiérarchisées internes à l’aristocratie, fondées sur la fidélité (manifestée par le serment, auquel s'ajoute parfois le rituel de l'hommage), l'échange de services (la protection, l'aide et le conseil) et la possession partagée d'un fief (à la fois bien foncier et ensemble de droits seigneuriaux), entre seigneurs et vassaux. Cette organisation de la classe dominante constituerait la caractéristique majeure de la société européenne médiévale, pour certains dès l'époque carolingienne, pour d'autres plus tard, à l'âge justement désigné comme féodal. C'est cet usage traditionnel de la notion qui a fait l'objet du plus grand nombre de critiques, d'abord de la part d'historiens plus sensibles à la primauté du rapport de domination seigneurial sur les paysans (Rodney Hilton, Georges Duby, Robert Fossier), ensuite de la part d'historiens influencés par l'anthropologie et plus attentifs aux modalités non féodales de la régulation sociale à l'échelle des sociétés locales (Fredric Cheyette, Patrick Geary, Stephen White, Dominique Barthélemy) ou aux solidarités coutumières à l'échelle des royaumes (Susan Reynolds). Un deuxième usage, plus large et plus fréquent depuis les travaux de Marc Bloch et Georges Duby recourt au terme féodalité ou à l'expression société féodale pour définir une société où la domination sur la terre et les hommes est exercée à l'échelle locale au profit d'une aristocratie à la fois foncière et guerrière, laïque et ecclésiastique, à l'écart de toute souveraineté de type étatique. Dans ce cadre, la féodalité au sens traditionnel n'est plus que l'un des instruments de la reproduction de la domination aristocratique parmi d'autres, telles que la guerre vicinale, la culture de la faide (vendetta entre familles) ou l'élaboration de systèmes de représentations spécifiques comme "l'idéologie des trois ordres” clergé, noblesse et Tiers état . Un troisième usage (Guy Bois, Ludolf Kuchenbuch. Chris Wickham), souvent d'inspiration marxiste, emploie indifféremment féodalité ou féodalisme pour caractériser un régime social fondé sur l'appropriation du surproduit paysan par la classe aristocratique (laïque et ecclésiastique) à travers le grand domaine puis la seigneurie. Dans ce cadre aussi la féodalité au sens traditionnel est généralement considérée comme la principale modalité de redistribution de la "rente seigneuriale" au sein du groupe dominant (Pierre Bonnassie). Des considérations chronologiques variées sont associées à chacune de ces conceptions de la féodalité, les unes englobant l'ensemble de la période médiévale. de la chute de l'Empire romain à l'avènement des États modernes (tantôt situé aux XIVe- XVIe siècles, tantôt repoussé au XVIIIe siècle), les autres une période plus restreinte censée correspondre à la dissolution maximale de l'autorité publique entre l’effondrement de l’Empire carolingien et le renouveau monarchique capétien au XIIe siècle.

Auteur: Gauvard Claude

Info: Dictionnaire de l'historien

[ tour d'horizon ] [ sociologie ] [ pouvoirs ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel