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sensualité

La chair, ce n’est pas seulement mais c’est aussi la chair emportée par l’ivresse de l’amour.

Ne craignons pas la chair enivrée des amants. Jouissons-en.

Célébrons la chair extasiée qui à une autre chair s’accroche et à une autre âme se suspend.

Dans nul autre domaine, ni de la réalité ni de la fantaisie, il ne se passe rien de pareil. Seulement dans l’amour et la volupté. Ce n’est que là que, emportés de caresses et bercés de transports, l’esprit et la chair s’entrelacent jusqu’à se confondre presque. Ce n’est que dans le luxurieux et luxuriant, dans le sacré amour. 

Auteur: Portella Javier

Info: Les esclaves heureux de la liberté, éditions David Reinharc, 2012

[ libido plaisir ] [ amour physique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

objets

Peindre la vie relève du sensitif : toute chose, créature ou personne disparue, voire imaginaire, possède une essence : peignez une rose une pièce de monnaie un canard ou une brique et vous aurez l'impression que si la pièce de monnaie avait une bouche, elle vous expliquerait ce que c'est que d'être une pièce, de même la rose vous expliquerait ce que sont les pétales, leur douceur, leur moiteur, leur pellicule de couleur plus légère et plus fine qu'une paupière, le canard vous parlerait de l'humidité et de la sécheresse de ses plumes, et la brique du baiser rêche de sa surface.

Auteur: Smith Ali

Info: Comment être double

[ sensualité ] [ peinture ]

 

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femmes-par-homme

Inouïes et gracieuses mais surtout rieuses et spontanées, les Mongoles dégagent une sensualité émouvante. Dans un visage rond, large et plat comme la steppe, des lèvres charnues s'ouvrent sur deux lignes de dents dont la blancheur contraste avec des joues rosées sur des pommettes saillantes. Le reste du visage est discret avec la racine du nez comme enfoncée et, sous de longs sourcils, la fente étroite des yeux est retroussée au coin. Entre les paupières plissées brillent des iris bruns ou noirs comme le charbon. Le regard est paisible, mais expressif et jamais soumis. L'indépendance et la franchise s'y remarquent aussi clairement qu'une yourte dans la steppe.

Auteur: Alaux Marc

Info: Sous les yourtes de Mongolie

[ asie ] [ description ] [ voyage ]

 

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littérature

Dans les travaux des meilleurs poètes on a la sensation qu'ils ne parlent plus aux gens, ou à quelque créature séraphique. Ce qu'ils font est simplement de parler à nouveau à la langue elle-même - beauté, sensualité, sagesse ou ironie - aspects du langage pour lesquels le poète est un clair miroir. La poésie n'est pas art ou branche d'un art, elle est quelque chose de plus. Si ce qui nous distingue d'autres espèces est la parole, alors la poésie, qui est l'opération linguistique suprême, est notre but anthropologique, totalement génétique. N'importe qui qui considère la poésie comme un simple divertissement, comme une "lecture" commet un crime anthropologique, et en premier lieu, contre lui-même.

Auteur: Brodsky Joseph

Info:

[ élévation ] [ être humain ] [ animal ] [ particulier ]

 
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écriture

J'exerce la profession, ou l'activité, d'auteur de romans à quatre sous. Je m'explique : vous connaissez sans doute le genre de petits bouquins dont je veux parler : "un cocktail explosif de sensualité et d'aventures, de violence et d'exotisme". Pour parler clair, il s'agit de bouquins de cul. Notez bien que je n'éprouve nulle honte à écrire ce genre de littérature. En fait, cette activité assure mon gagne-pain et me permet de vivre assez largement tout en organisant ma vie comme je l'entends. C'est toujours mieux que de pointer matin et soir dans un bureau. Je travaille à domicile, le matin, l'après-midi, le soir ou la nuit, en semaine ou le week-end, l'hiver ou l'été, comme cela me chante. Bien des gens aimeraient connaître la même liberté.

Auteur: Paris Alain

Info: Achéron

 

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Europe

Cette quête de pureté et d'essence, je la retrouve au plus profond de l'âme allemande, dans son dégoût pour la légèreté, son inclination pour l'absolu, dans l'infâme comme dans le beau. Dans sa vision de l'amour aussi, où Goethe et les romantiques allemands ont laissé un héritage indélébile, un amour mystique et prédestiné, unique, torturé et irrationnel, une valeur absolue qui se passe de réciprocité pour exister, quitte à mener au désespoir et à la mort. (...)

Quel contraste avec la "manière d'aimer" à la française, inspirée de l'écriture libertine du XVIIIe siècle puis revisitée par Stendhal, Flaubert et Balzac, où la séduction est érigée en art psychologique et stratégique, où le jeu et la sensualité jouent une part essentielle, où l'on pense avant de ressentir.

Auteur: Schwarz Géraldine

Info: Les amnésiques

[ comparaison ] [ Gaule ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

signes indéchiffrables

Sensualité barbare de léo : toute la journée, ses yeux passent sur les signes. Il les voit, mais leurs géographies imaginaires ne veulent rien dire. Des angles, des bosses, des creux, des lignes, des vagues, des points: des continents entiers hors du sens, hors de lui. C'est comme ça. Il s'est habitué à ce que le monde parle une autre langue que la sienne et dispense à ses semblables des messages auxquels lui n'a pas droit; Le secret des hommes qui lisent et écrivent lui a longtemps fait envie. il aurait aimé entrer dans le cercle du secret, être initié à la délicieuse confidence. Cela aurait été vraiment formidable de pouvoir ajouter à sa propre histoire toutes celles des autres et de se sentir modifié par leurs pensées.

Auteur: Ladjali Cécile

Info: Illettré, p. 40

[ analphabète ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

langage

La nature est un temple ou de vivant piliers

Laissent parfois sortir de confuses paroles :

L'homme y passe à travers des forêts de symboles

Qui l'observent avec des regards familier



Comme de longs échos qui de loin se confondent

Dans une ténébreuse et profonde unité

Vaste comme la nuit et comme la clarté

Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.



Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,

Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,

— Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,



Ayant l'expansion des choses infinies,

Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,

Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Les Fleurs du mal

[ correspondances ] [ sonnet ] [ poème ] [ sensualité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

handicap

Je n'ai pas crié ni pleuré quand on m'a annoncé que mon fils Henri était emprisonné dans son monde, quand on m'a confirmé qu'il est de ces enfants qui ne nous entendent pas, qui ne nous parlent pas, même s'ils ne sont ni sourds ni muets. Il est aussi de ces enfants qu'il faut aimer de loin, sans les toucher, sans les embrasser, sans leur sourire parce que chacun de leurs sens serait violenté tour à tour par l'odeur de notre peau, par l'intensité de notre voix, par la texture de nos cheveux, par le bruit de notre coeur. Il ne m'appellera probablement jamais " maman" avec amour, même s'il peut prononcer le mot "poire" avec toute la rondeur et le sensualité du son soi. Il ne comprendra jamais pourquoi j'ai pleuré quand il m'a souri pour la première fois.

Auteur: Kim Thuy

Info: Ru

[ autisme ]

 

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philosophe-sur-philosophe

N’oublions surtout pas que Schopenhauer, qui a traité la sexualité en ennemie personnelle (la sexualité, et aussi son instrument, la femme, cet "instrumentum diaboli") avait besoin d’ennemis pour rester de bonne humeur ; n’oublions pas qu’il avait une prédilection pour les paroles de colère, pour les paroles hargneuses, haineuses et bilieuse ; qu’il se fâchait pour se fâcher, par passion ; qu’il serait tombé malade, devenu pessimiste (— car il ne l’était pas, quoique ce fût là son plus chaud désir) sans ses ennemis, sans Hegel, sans la femme, sans la sensualité, sans la volonté de vivre, de rester en ce monde. Il y a à parier gros que sans tout cela Schopenhauer n’y serait pas resté, il se serait enfui : mais ses ennemis le tenaient, ses ennemis lui offraient toujours de nouvelles séductions dans l’existence, sa colère était, tout comme pour les cyniques de l’Antiquité, un baume, un délassement, sa rançon et son remède contre le dégoût, son bonheur.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Généalogie de la morale

[ détestations ] [ tempérament ] [ force vitale ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson