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jeunesse

Les adultes suivent les chemins. Les enfants explorent. Les adultes se contentent d'arpenter les pistes de la même façon, des centaines ou des milliers de fois ; peut-être qu'il n'arrive jamais aux adultes de sortir des sentiers, de ramper sous les rhododendrons, de trouver les interstices entre les clôtures. J'étais un enfant, ce qui signifiait que je connaissais une douzaine de façons différentes de sortir de notre propriété et d'accéder à la ruelle, manières qui ne prenaient pas en compte de le fait de passer par notre voie d'accès.

Auteur: Gaiman Neil

Info: The Ocean at the End of the Lane

[ ouverture ] [ enfants ] [ adultes ]

 

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obscurité

Je pris un fusil, des cartouches, et partis vers l'Est. Le désert était sombre, silencieux : un silence absolu sauf le bruit de mes pas sur le sable. Rien n'égale la douceur de la fin de la nuit, l'air est frais, les odeurs fines ; rien n'annonce le jour, sauf justement cette douceur et cette joie de vivre, c'est l'heure où l'esprit de l'homme est le plus libre ; on est fort, on est faible, à trois heures du matin, l'été, sur les sentiers, dans le chaos des rocs.

Auteur: Augiéras François

Info: Le Voyage des morts

[ nature ]

 

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lecture

Métaphoriquement parlant davantage de gens devraient visiter l'Antarctique ; seuls. C'est l'une des conclusions auxquelles je suis arrivée. Parmi mes recommandations : explorez un truc, même si ce n'est qu'une étagère. Lancez un coup de couteau dans le noir. Lisez hors des sentiers battus. Votre attention est précieuse. Méfiez-vous de ceux qui essaient d'orienter la façon dont vous l'utilisez. Confrontez vos propres valeurs. Déterminez ce que vous recherchez, puis recherchez-le. Pratiquez l'expertise. Chacun de nous doit créer son propre vocabulaire d'appréciation, sinon nous nous retrouvons piégés par le vocabulaire des autres.

Auteur: Rose Phyllis

Info: “The Shelf: From LEQ to LES: Adventures in Extreme Reading”, p.215, Macmillan 2014

[ indépendance ] [ effort ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cupidité

Aria : - Curieuses affaires... La chasse aux elfes... aux elflings ! De quel droit vous acharnez-vous sur eux ? Dites, vous menacent-ils ?... Du fond des bois, jettent-ils de mauvais sorts sur vos enfants ? Les effraient-ils au détour des sentiers obscurs ?... Ou encore vos papilles gustatives réclament-elles impérativement l'exquise saveur de leur chair ? Hmm? Réponds, toi !
Un homme : - C'est pour le spectacle, madâââme... le SPECTACLE !... Exhibés dans nos foires, ils attireront les foules et la pauvre petite Noumène se muera en centre prospère... Une véritable corne d'abondance !

Auteur: Weyland Michel

Info: Aria, tome 6 : L'Anneau des Elflings

[ avidité ] [ légende ]

 

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gratitude

Je me souviens encore du plaisir avec lequel je m’étendis entre ces draps blancs comme la neige. Je pensais à tous les lieux solitaires où j’avais couché à la belle étoile et je demandai à Dieu de me faire la grâce de ne plus me trouver sans asile et de ne jamais oublier ceux qui n’avaient pas un toit où reposer leur tête. Je me souviens qu’ensuite je crus, petit à petit, descendre dans le monde des rêves par ce sentier de lumière qui jetait sur la mer un éclat mélancolique.

Auteur: Dickens Charles

Info: David Copperfield, 1850. Traduit de l’anglais par Pierre Leyris

[ sommeil ] [ confort ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

littérature

La gloire d'un homme supérieur dans son art ne peut devenir le partage de la multitude : & si la moindre attention sur nos forces nous a bientôt obligé à n'y plus prétendre, par quel charme ou plutôt par quel aveuglement se dévoue-t-on à un état qui souffre avec impatience la médiocrité trop commune, au lieu de se tenir dans la sphère heureuse & paisible d'un honnête & utile emploi ? comment se fait-il que les bancs des Sénateurs & la tribune soient plus déserts que les sentiers obscurs & fangeux du Parnasse ?

Auteur: Bret Antoine

Info: In "Sur la manie d'écrire" - disponible sur Gallica

[ politique ] [ galvaudage ] [ éthique ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

fuite

Et ce fut une station de montagne et une petite ville et une grande ville et des sentiers abrupts et des auberges et des huttes paysannes et des wagons, des faubourgs ouvriers ; incohérentes étapes d'une entité pure et cohérente. Noëmi devenait maigre et pâle, transparente comme le sont certaines pensées d'enfant. Et je n'avais rien à lui offrir que cette poignée misérable de nuits grises. Elle fondait à vue d'oeil, cette poignée de nuits qu'au prix de mon sang je ne parvenais plus à rendre noires. Mauvais abri, ces nuits anémiques et brèves, telles un vêtement troué.

Auteur: Rawicz Piotr

Info: Le Sang du ciel

[ errance ] [ fatigue ] [ littérature ]

 

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attente

Une minute passa, puis une autre. La lune elle aussi semblait regarder. Dans le silence, on entendait le bruit de l'eau, le crépitement d'une branche déjà morte et ce nombre infini de bruits dont personne ne sait ce qu'ils sont et qui semblent monter peu à peu du coeur même de la nuit et des montagnes. Une troisième minute passa, à grand-peine. Soudain, on entendit des pas sur le sentier. Je me hissai sur la pointe des pieds et me mis prudemment à la fenêtre. Au virage du sentier d'en haut apparurent une chèvre, puis une brouette et une vieille.

Auteur: D'Arzo Silvio

Info: Maison des autres : Suivi de Un moment comme ça

[ énumération ] [ déroulement ]

 

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nature

Cette cabane se trouvait dans un jardin abandonné, et le bruit des pommes sauvages tombant sur le toit de planches nous réveillait toutes les nuits. Elle nous servait à remiser lignes de pêche, plombs de chasse, pommes et feuilles mortes. Nous ne faisions qu'y dormir car le jour, de l'aube au crépuscule, nous étions sur les rives des innombrables lacs et cours d'eau, à pêcher ou à brûler du bois mort. Pour parvenir là-bas, il nous fallait nous frayer d'étroits sentiers dans les hautes herbes odorantes dont les extrémités oscillaient au-dessus de nos têtes en nous saupoudrant les épaules de pollen jaune.

Auteur: Paoustovski Constantin Gueorguievitch

Info: La Tanche d'Or

[ été ]

 

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transpiration

Je ne le lui ai jamais dit : il sent la sueur de nègre, cette odeur si particulière, mélange de cire et du jaque trop mûr en février quand les guêpes y font des trous – comme la sueur blanche sous le Tropique sent le vieux crustacé. A chaque fois qu’il vient, cette odeur vient avec lui. Il ouvre la porte, elle le précède. Elle s’installe avec lui. Elle dort et se réveille avec lui. La maison en est envahie. Elle se déplace à son pas sur les sentiers de la colline, et alors tous les parfums se retirent très loin de nous.

Auteur: Masson Loys

Info: "Les tortues", éditions de l'Arbre vengeur, 2021, page 194

[ noir ] [ odorat ] [ persistante ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson