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être humain

Et si l'homme était un guetteur ? Un guetteur de lumière qui vit tant qu'il reste à son poste. Hélas ! Beaucoup se lassent trop vite ; et alors, en eux s'éteint l'étincelle ; en eux s'éteignent l'espoir et l'éternité.

Auteur: Aclinou Paul G.

Info: http://perso.wanadoo.fr/paul.g.aclinou/aujourdhui.htm

[ sentinelle ]

 

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précaution

Mock choisit comme mot de passe et réponse une maxime latine : dum spiro spero*. Il la nota au fusain sur un mur de la galerie pour que chaque sentinelle puisse la lire avant d'appuyer sur la détente. Ensuite, par une petite porte blindée épaisse, très basse, les deux frères Mock franchirent la ligne de front. La porte claqua derrière eux comme celle d'une prison, comme une bombe qui explose, comme un point d'orgue.

Auteur: Krajewski Marek

Info: La forteresse de Breslau, * Tant que je respire, j'espère

[ sésame ] [ guerre ]

 

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simplification

La philosophie de Rand résumait la réalité entière en quelques principes fondamentaux. Ces principes se retrouvaient dans tous les aspects de la vie courante. De ce fait, il était possible de juger de l’investissement d’un objectiviste en observant les menus détails de sa vie. Un objectiviste devait s’attendre à être jugé sur tout. Et, en contrepartie, on attendait de lui qu’il juge les autres. C’était un terreau idéal pour favoriser la paranoïa et la peur.

Auteur: Cunningham Darryl

Info: L'ère de l'égoïsme : Comment le néolibéralisme l'a emporté

[ culture de la peur ] [ valeurs sentinelles ] [ carcan mental ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

temps

Elle est retrouvée.
Quoi ? – Éternité.
C’est la mer allée
Avec le soleil.

Âme sentinelle,
Murmurons l’aveu
De la nuit si nulle
Et du jour en feu.

Des humains suffrages,
Des communs élans
Là tu te dégages
Et voles selon.

Puisque de vous seules,
Braises de satin,
Le Devoir s’exhale
Sans qu’on dise : enfin.

Là pas d’espérance,
Nul orietur.
Science avec patience,
Le supplice est sûr.

Elle est retrouvée.
Quoi ? – L’Eternité.
C’est la mer allée
Avec le soleil.

Auteur: Rimbaud Arthur

Info: Une saison en Enfer. Alchimie du verbe

[ être humain ] [ poésie ] [ éblouissement ]

 
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positiver

Au milieu des ténèbres, je souris à la vie, comme si je connaissais la formule magique qui change le mal et la tristesse en clarté et en bonheur. Alors, je cherche une raison à cette joie, je n'en trouve pas et ne puis m'empêcher de sourire de moi-même. Je crois que la vie elle-même est l'unique secret. Car l'obscurité profonde est belle et douce comme du velours, quand on sait l'observer. Et la vie chante aussi dans le sable qui crisse sous les pas lents et lourds de la sentinelle, quand on sait l'entendre.

Auteur: Luxemburg Rosa

Info: Lettres de prison

[ pénitencier ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rêve

Tous les soirs, quand je me mets au lit, une moitié de moi s'efface pour faire place à une autre. Le moi du jour s'endort. Le moi de la nuit s'éveille. Ce n'est pas un rendez-vous : c'est une relève. Le veilleur diurne passe la main au veilleur nocturne sans qu'ils se soient dit un mot. L'un retourne, à travers la nuit, vers un jour oublié. L'autre se tourne vers un jour qui doit naître. Les deux sentinelles qui gardent un même destin et se relaient, ne veulent pas se connaître. Elles se tournent le dos.

Auteur: Bodart Roger

Info: Journal

[ onirisme ] [ dualité ]

 

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camp de concentration

En déportation, j'ai appris qu'il existe une limite au-delà de laquelle on trouve surtout des sentiments acides : le mensonge, la rage, l'abandon, l'égoïsme, la défiance. Nous portons chacun notre propre caricature. Il suffit souvent de quelques jours à peine pour que le masque tombe à terre. La statue intérieure se brise. On ne revient jamais vraiment de ces souffrances.
Avant mon séjour dans les camps de concentration, je pensais que le pire venait d'ailleurs. J'ai trouvé le pire chez les autres et aussi en moi. Ce n'est pas l'abandon des siens qui est le plus dur à vivre, mais la déchéance de l'homme en soi. La conscience part en lambeaux. L'extrême humiliation transforme les hommes en coupables. C'est la tristesse des déportés.

Auteur: Saint Marc Hélie de

Info: Les sentinelles du soir

[ révélateur ] [ survie ] [ morale ]

 

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portrait

Son visage était ...délicatement modelé, mais à vrai dire ses traits avaient cette délicatesse qu'on voit à certains animaux, au cerf, disons, ou au renard. Une délicatesse qui constituait le pendant naturel d'un esprit inquiet, la délicatesse de quelqu'un qui attendait toujours plus : attendait, redoutait ou espérait - ce qui, pour lui, tout au moins, revenait sans doute au même. À une époque très ancienne, il existait des hommes natifs de l'horizon - Kyrre me l'apprit un jour, au détour d'une de ses histoires -, et comme ils voyaient plus loin que n'importe qui, les gens en firent leurs guetteurs, sentinelles silencieuses et détachées, qui savaient ce qui allait arriver mais n'en percevaient jamais vraiment l'importance, veilleurs des cieux capables de signaler - mais jamais d'interpréter - les dessins dans les étoiles. Martin Crosbie était un de ceux-là.

Auteur: Burnside John

Info: L'été des noyés

[ littérature ] [ vigie ] [ littérature ]

 

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orient

Suivre un rivage, en pays inconnu, atteindre la porte d'une ville, là une sentinelle, vieux troupier aussi, les grosses moustaches du vieux Tweedy, appuyée sur une longue espèce de lance. Flâner par des rues ombragées de bannes. Des figures passent enturbannées. Cavernes sombres où on vend des tapis, un hercule, Turco le Terrible, assis les jambes croisées, fumant une pipe serpentine. Cris de vendeurs dans les rues. Eau parfumée au fenouil, sherbets. Errer à l'aventure tout le jour. Rencontrer peut-être un voleur ou deux. Eh bien, va pour la rencontre. Voilà le crépuscule qui approche. Les ombres des mosquées le long des piliers ; Imam avec son parchemin roulé. Un frisson dans les arbres, signal, le vent du soir. Je continue. Ciel d'or qui se fane. Mère aux aguets sur sa porte. Elle rappelle ses enfants dans son idiome obscur.

Auteur: Joyce James

Info: In "Ulysse", t. 1, Gallimard-folio, p. 85 - trad. Auguste Morel

[ voyage ] [ rêve éveillé ] [ imaginaire ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

égoïsme

Je me suis toujours demandé comment on se sent lorsqu’on joue un rôle dans l’histoire d’un autre.

Etre celui qui est de garde au Palais quand l’Empereur passe, et qui présente les armes ; être la sentinelle anonyme que le Héros égorge au passage, dans sa course victorieuse pour délivrer l’Héroïne captive.

Tous ces figurants sont comme des kleenex que l’on jette après usage.

Dans les histoires, il ne leur arrive jamais de lâcher leur arme ou de quitter leur poste pour dire : "Je laisse tomber. J’en ai marre de n’être qu’un faire-valoir".

Mais ils sont là, comme accessoires, soit pour meubler le décor, soit pour servir d’obstacles à franchir dans l’ascension irrésistible du Héros.

Ainsi, chacun de nous est pour soi-même le héros de sa propre histoire.

Chacun de nous considère ceux qui l’entourent, même les êtres plus chers, comme des seconds rôles témoins de sa propre aventure, seule véritablement digne d'être vécue, et narrée.

Personne n’accepte de n’être qu’une sentinelle tout juste bonne à être égorgée au passage.

Personne n’aime être utilisé, puis jeté comme un kleenex.

Et personne n’imagine un instant pouvoir être effacé subitement au beau milieu d’une histoire.

Auteur: Panshin Alexei

Info: Rite de passage

[ égocentrisme ]

 

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