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contemplation

Le plaisir de goûter la nature est l'un des seuls auxquels nous nous sentions toujours avoir droit.

Auteur: Rostand Jean

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continent

Jusqu'a maintenant quand nous parlions de l'unicité de l'Amérique c'était presque toujours pour la comparer à l'Europe. A son endroit nous sentions toutes les attractions et répulsions du complexe d'Oedipe.

Auteur: Boorstin Daniel J.

Info:

[ Usa ]

 

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génération

Il n’y aurait plus un seul être sur cette planète si nous ne nous sentions coupables. De quoi ? D’être en vie, pour commencer. Nous n’avons d’ailleurs jamais trouvé que le moyen de la transmettre, cette vie, pour atténuer au moins la faute d’en jouir parfois.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", page 76

[ sens de la vie ] [ refoulement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

évolution

L'odorat fut le premier de nos sens, et il fonctionnera si bien que la petite protubérance de tissu olfactif au sommet du cordon nerveux se mua en cerveau. À l'origine, nos hémisphères cérébraux étaient des bourgeons sur nos tiges olfactives. Nous pensons parce que nous sentions.

Auteur: Ackerman Diane

Info: Le Livre des sens

[ matière grise ] [ odeur ]

 

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abaissement

Pour que nous sentions la distance entre nous et Dieu, il faut que Dieu soit un esclave crucifié. Car nous ne sentons la distance que vers le bas. Il est beaucoup plus facile de se mettre par l’imagination à la place de Dieu créateur qu’à la place du Christ crucifié.

Auteur: Weil Simone

Info: "La pesanteur et la grâce", Librairie Plon, 1988, page 157

[ paradoxe ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

argent

Ceux qui se sentent purs, purs de tout leur or ou de tout leur pouvoir accumulé, veulent que nous, nous qui avons d'autres intérêts dans la vie, nous nous sentions sales : sales de ne pas avoir compris, comme eux ont su le faire, "comment marche véritablement le monde".
Oui, ils nous font nous sentir sales : sales de toute la honte qui devrait être la leur et que nous éprouvons à leur place, avec ou sans dents.

Auteur: Jorion Paul

Info: 4 sept 2014

[ politique ] [ fric ] [ morale ]

 

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apogée

Je ne sais pas si c’est l’incertitude de cette époque qui conférait une dimension importante à ces soirées, ou si pour tout le monde il existe un moment où l’on a l’impression de faire partie des élus, de resplendir d’un éclat plus vif, plus chaud et plus farouche que cela n’a été ou ne sera le cas pour qui que ce soit. Mais il me semble maintenant, qu’à un niveau phéromonal, nous sentions déjà les changements à venir. Aujourd’hui, quand je repense à ces soirées depuis l’immobilité cloîtrée de cette clairière, il me semble que l’air même était chargé d’un sentiment d’urgence, et je me souviens que j’éprouvais une espèce de pitié pour tous ceux qui n’étaient pas nous.

Auteur: Hegland Jean

Info: Dans "Dans la forêt", pages 77-78

[ adolescence ] [ force ] [ grande santé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rapports humains

La famille interdit à ses membres de se toucher, de se sentir, de se goûter. Les enfants peuvent s’ébattre avec leurs parents, mais une stricte ligne de démarcation est dessinée autour de leurs zones érogènes. Ainsi, les garçons âgés ne peuvent embrasser leur mère que d’une façon très mesurée, oblique et guindée. Les étreintes et les attouchements entre sexes opposés deviennent vite, dans l’esprit de la famille, une dangereuse sexualité. […] En famille, la tendresse peut être ressentie –certes- mais en aucun cas exprimée, à moins d’être formalisée jusqu’à perdre pratiquement toute réalité. On peut se souvenir du jeune homme dont parle Grace Stuart et qui, voyant son père dans son cercueil, se pencha sur lui, l’embrassa sur le front et lui dit : "Père, je n’ai jamais osé faire cela de ton vivant." Peut-être que si nous sentions à quel point sont morts les hommes vivants, le désespoir que nous en ressentirions nous inciterait à prendre plus de risques.

Auteur: Cooper David

Info: Mort de la famille

[ tactiles ] [ famille ] [ haptiques ] [ pudeur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réconfort

Les colis n'étaient pas seulement précieux par leur valeur matérielle. Ils ne contenaient pas seulement des objets et des aliments. C'était souvent, provenant de plusieurs milliers de kilomètres, le salut de la maison natale, une preuve d'amour, un témoignage de fidélité. Chaque objet, soigneusement empaqueté, rayonnait de chaleur et de tendresse. Nous nous sentions de nouveau des hommes et nous découvrions en nous de nouvelles forces pour la résistance. Dans un colis, je trouvais une vieille boite de "thé anglais", en fer-blanc, qui, pendant vingt ans, était resté sur un rayon dans la cuisine de ma mère. La vue de cette boite rouge laquée, avec des geishas et des petits bateaux, me réjouit comme si j'avais retrouvé mon meilleur ami. Et la timbale en émail bleu ! Et mes chaussettes avec mes initiales ! Dans quelle atmosphère de serre, d'amour et de chaleur nous avions vécu jusqu'au jour où le hasard nous jeta sous le pouvoir d'hommes pour qui votre vie n'avait aucune valeur ! Était-ce vraiment le hasard, ou la vie dans les camps, au contraire, n'était-elle pas la véritable école des moeurs humaines tandis que le climat dans lequel nous avions vécu jusqu'alors n'était qu'une exception ?

Auteur: Margolin Julius

Info: Voyage au pays des Ze-Ka

[ prison ]

 

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philosophe-sur-philosophe

Lorsque j'ai rencontré Wittgenstein, j'ai vu que les avertissements de Schlick étaient pleinement justifiés. Mais son comportement n'était pas dû à une quelconque arrogance. En général, il était d'un tempérament sympathique et très gentil ; mais il était hypersensible et facilement irritable. Ce qu'il disait était toujours intéressant et stimulant et la façon dont il l'exprimait était souvent fascinante. Son point de vue et son attitude envers les gens et les problèmes, même théoriques, ressemblaient beaucoup plus à ceux d'un artiste créatif qu'à ceux d'un scientifique ; on pourrait presque dire à ceux d'un prophète religieux ou d'un voyant. Lorsqu'il commençait à formuler son point de vue sur un problème spécifique, nous sentions souvent la lutte interne qui se déroulait en lui à ce moment précis, une lutte par laquelle il essayait de pénétrer de l'obscurité à la lumière vie une intense et douloureuse tension, qui était même visible sur son visage expressif. Lorsque finalement, parfois après un effort ardu et prolongé, ses réponses surgissaient, sa déclaration se dressait devant nous comme une œuvre d'art nouvellement créée ou une révélation divine. Non pas qu'il affirmait ses vues de façon dogmatique... Mais l'impression qu'il faisait sur nous était comme si cette perspicacité lui venait comme par une inspiration céleste, de sorte que nous ne pouvions nous empêcher de penser que tout commentaire rationnel sobre ou analyse de celle-ci serait une profanation.

Auteur: Carnap Rudolf

Info: The Philosophy of Rudolf Carnap, Volume 11

[ charisme ] [ admiration ] [ présence envoûtante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel