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gêne

Je me sentis soudain timide. Timide, je n'avais pas l'habitude.

J'avais l'habitude de la honte.

La timidité c'est quand on détourne la tête de ce qu'on veut.

La honte c'est quand on détourne la tête de ce qu'on ne veut pas.


Auteur: Foer Jonathan Safran

Info: Extrêmement fort et incroyablement près

[ attirance ] [ rejet ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

passion

Et si, en fait, ce que j'avais cru n'être qu'un divertissement sans lendemain entre un homme et une femme, n'avait rien à voir avec cela ; s'il s'était agi d'un amour violent empreint de mystère où personne ne pouvait s'immiscer... Alors pour la première fois, je sentis sourdre en moi une jalousie irrépressible.

Auteur: Miyamoto Teru

Info:

[ couple ] [ femmes-hommes ]

 

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rencontre

Lorsqu'elle s'avança dans la lumière, je la repoussai dans l'ombre, sachant que tout se passerait mieux pour elle comme pour moi si je pouvais imaginer qu'elle était quelqu'un d'autre.
Elle me demanda ce que je voulais et je répondis qu'elle le savait déjà.
Elle regarda autour d'elle d'un air joueur, puis fit un pas en avant. Je sentis sa main sur mon jeans, m'obligeant à planter un tente dans mon caleçon.

Auteur: McBride Matthew

Info: Frank Sinatra dans un mixeur, p 208

[ prostituée ]

 

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idée

Le couloir était plus noir qu'un four et à la vue de cette raie de lumière qui sortait par la fente de la porte, je me sentis comme en dette: le créancier est là qui attend et on ne sait quoi faire parce qu'on a déjà dépensé tous ses sous depuis un bon bout de temps et tout ce qu'on a, c'est quelques quelques pièces de cuivre qui tiennent dans une main.

Auteur: D'Arzo Silvio

Info: Maison des autres : Suivi de Un moment comme ça

[ induite ]

 

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humour noir

Comme je l'ai déjà dit, je fis quitter au vieillard cette vallée de larmes. Après quoi, je me sentis un tantinet mal à l'aise. Non seulement il s'agissait de mon père, mais encore le cadavre n'allait pas manquer d'être découvert. Il faisait maintenant plein jour; ma mère pouvait entrer dans la pièce d'un moment à l'autre. En cette occurrence, je jugeai opportun de la dépêcher, elle aussi, et m'acquittai aussitôt de cette tâche

Auteur: Bierce Ambrose

Info: Le Club des parenticides

[ mort ] [ libération ]

 

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brocante

Quand il y a quelques années je commençais à fréquenter les vide-greniers (ces marchés aux trésors), je me sentis très vite investie d'une mission : sauver les petites poupées alsaciennes traînant au fond des cartons parmi les Niçoises, les Bretonnes et les Espagnoles, mais pas les encore-neuves, dans leurs boîtes transparentes, non, les éclopées, les froissées, avec leurs jupons effrangés, leurs nattes ébouriffées, leurs petits corselets décousus, leurs jupes rouges pleines de tâches...

Auteur: Sylvestre Anne Beugras

Info: Coquelicot et autres mots que j'aime, p.121 Alsace

[ pensée-de-femme ]

 

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papa

Dors sur ma poitrine un petit moment, ça te réchauffera un peu" dit mon père avec affection. Contre la poitrine de mon père, je me sentis un peu tranquillisé. Et cependant, je n'arrivais pas à m'endormir. La tête levée, je regardais le visage de mon père... Quand le vent soufflait, il frôlait mon épaule, avec une caresse comme pour endormir les petits bébés, il dit : "Ce n'est rien, les feuilles se remettent à bruire, dors bien".

Auteur: Pa Kin Li Yaotang

Info: La pagode de la longévité

[ sécurité ] [ rassurer ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écrivain-sur-écrivain

Comme je voudrais formuler tout ce que je sens lorsque je pense à Dostoïevski... Je n’ai jamais vu cet homme et je n’ai pas eu de relations directes avec lui. Mais lorsque j’appris sa disparition, je compris soudain qu’il m’était le plus proche, le plus cher, le plus nécessaire des êtres humains. C’était comme si l’on m’eût enlevé un appui. D’abord, je me sentis perdu, mais plus tard je sus à quel point il m’était cher, et alors je pleurai et je pleure encore.

Auteur: Tolstoï Léon

Info: Lettre à Strakhov, février 1881

[ mort ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

animal

À cette heure bénissais-je la condition du chien et du crapaud, avec joie eussé-je accepté la condition du chien ou du cheval, car je savais qu'ils n'avaient pas d'âme qui pût périr sous le poids, éternel de l'Enfer ou du Péché, ainsi que mon âme le pouvait. Or non, et bien que je visse cela, sentisse cela et fusse brisé par cela, pourtant ce qui ajoutait à ma peine était, que je ne pusse trouver de toute mon âme que je désirasse vraiment la délivrance.

Auteur: Bunyan John

Info: La Grâce abondante pour le chef des pécheurs

[ religion ] [ repentir ]

 

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drogue

Ce serait courir après une ombre et m'épuiser en vain que de vouloir peindre ce que je sentis alors, et même ce que je sens à présent. Les chagrins que j'ai éprouvés par la suite n'ont ressemblé en rien à cette douleur primitive, car mes sens étaient comme anéantis. L'opium, que j'appris alors à fumer comme les Chinois, par le moyen d'un tuyau de canne, augmentait encore cette apathie stoïque que le Turc le plus grave ou le plus guindé des lords m'aurait enviée et n'aurait pu imiter.

Auteur: Trelawney Edward John

Info: Mémoires d'un gentilhomme corsaire : De Madagascar aux Philippines, 1805-1815

[ indolence ] [ torpeur ]

 

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