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élévation

La plus grande douceur est d'occuper les hauts lieux fortifiés par la pensée des sages, ces régions sereines d'où s'aperçoit au loin le reste des hommes.

Auteur: Lucrèce Titus Lucretius Carus

Info: 55 av. J.-C.

[ . ]

 

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femmes-par-femmes

La psyché féminine est intrinsèquement autosuffisante, car la sexualité féminine est intrinsèquement autonome. Je pense que les femmes sont peut-être plus à l'aise, elle peuvent trouver une beauté physique l'une dans l'autre qui ne les effraie pas.

Auteur: Marling Laura Beatrice

Info:

[ sereines ]

 

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femmes-hommes

Quand j'étais flic, les femmes qui faisaient ce métier m'impressionnaient énormément. Nous, on jouait aux cow-boys, on roulait des mécaniques en se prenant pour des super-héros mais psychologiquement elles étaient les plus fortes. Elles n'avaient pas besoin de se noyer dans l'alcool, elles étaient très sereines dans leurs vies alors que les hommes étaient ravagés. La plupart étaient lucides et déterminées alors que les hommes partaient en morceaux. D'ailleurs, il n'y a pas, il n'y a jamais eu de femmes ripoux dans la police.

Auteur: Marchal Olivier

Info:

[ femmes-par-hommes ] [ incorruptible ]

 

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poème

Je suis l'esprit des profondeurs,
Je vis dans un autre monde que vous,
Dans le monde des alcools forts,
Là où seules les feuilles
De l'illusoire impuissance sont fanées.
De temps à autre
Je monte jusqu'à en votre monde
Par des nuits terriblement calmes et sereines,
Et j'allume alors de grands feux,
Et j'enfante des trésors,
Fascinant ceux d'entre vous qui me comprennent.
Après quoi je redescends par d'exténuantes grottes
Jusqu'en l'eau claire, merveilleuse.
Je suis l'esprit des profondeurs,
Je vis dans un autre monde que vous.

Auteur: Labiș Nicolae

Info: Je suis l'esprit des profondeurs, traduction en français par Aurel George Boeșteanu

[ force ] [ âme ] [ revenant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

connaissance sympathisante

Vivre dans un certain siècle et s’apercevoir qu’on était mieux fait pour un autre, cela ne doit pas désespérer, car ce malheur n’est point sans quelque remède. Nous atteignons par magie l’époque où nous ne nous sommes pas trouvés matériellement ; nous la saisissons par son art. Être cultivé, cela ne signifie pas autre chose que d’avoir le choix entre tous les moments de l’humanité et d’aller, à notre gré, de l’un à l’autre, comme un archipel, un navire heureux se promène d’île en île. Toute haute vie a ses évasions sereines.

Auteur: Bonnard Abel

Info: “Ce Monde et Moi”

[ imagination ] [ réconfort ] [ décalage chronologique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Cet échange électrique de regards accrut sa température corporelle et aviva parallèlement le feu de son imagination, ouvrant tout un monde de possibilités excitantes, avec l'anxiété irrépressible de la petite fille qui vient de découvrir, auprès d'un maître en la matière, ce que c'est que le jeu.
Alors elle ne voulut plus retenir ses yeux de descendre des lèvres béantes, charnues, humides vers la gracieuse pomme d'Adam, vers les belles épaules, vers le torse brun, musclé, tendu sous la chemise [...], vers les mains sereines qui s'avançaient , de se laisser tomber en piqué vers l'abîme, depuis ce trampoline de la tentation, cette incroyable sensation de se laisser tomber... de s'abandonner au pressentiment du corps, de ne pas écouter son cerveau, de se laisser tomber...jusqu'à ce que le scanner du regard prenne feu devant cette bosse entre les jambes, cette bosse saillante, érigée en son honneur [...]

Auteur: Beccaria Lola

Info: Laisse-toi faire

[ amour ] [ abandon ] [ érotisme ] [ excitation ] [ séduction ]

 

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littérature

Un soir, après le repas, j'allai encore en hâte au bord du lac drapé de je ne sais plus très bien quelle mélancolie pluvieuse et sombre. Je m'assis sur un banc sous les branches dégagées d'un saule et ainsi, m'abandonnant à des pensées vagues, je voulus m'imaginer que je n'étais nulle part, une philosophie qui me procura un bien-être étrange et délicieux. L'image de la tristesse sur le lac, sous la pluie, était magnifique. Dans son eau chaude et grise tombait une pluie minutieuse et pour ainsi dire prudente. Mon vieux père avec ses cheveux blancs m'apparut en pensées, ce qui fit de moi un enfant timide et insignifiant, et le portrait de ma mère se mêla au doux et paisible murmure et à la caresse des vagues. Avec l'étendue du lac qui me regardait comme je le faisais moi-même, je découvris l'enfance qui me considérait elle aussi, comme avec de beaux yeux limpides et bons. Tantôt j'oubliais tout à fait où je me trouvais, tantôt je le savais de nouveau. Quelques promeneurs silencieux allaient et venaient tranquillement sur la rive, deux jeunes ouvrières s'assirent sur le banc voisin et commencèrent à bavarder et là-bas sur l'eau, là-bas sur le lac bien-aimé, où les larmes douces et sereines coulaient paisiblement, des amateurs de navigation voguaient encore dans des bateaux ou des barques, le parapluie ouvert au-dessus de leurs têtes, une image qui me fit rêver que j'étais en Chine ou au Japon ou dans un autre pays de poésie et de rêve. Il pleuvait si gentiment et si tendrement dans l'eau et il faisait si sombre. Toutes les pensées sommeillaient puis toutes les pensées étaient de nouveau en éveil. Un vapeur sortit sur le lac; ses lumières scintillaient à merveille dans l'eau lisse et gris argent du lac qui portait ce beau bateau comme s'il éprouvait de la joie à cette apparition féerique. La nuit tomba peu après, et avec elle l'aimable invitation à se lever du banc sous les arbres, à s'éloigner de la rive et à prendre le chemin du retour.

Auteur: Walser Robert

Info: Retour dans la neige, traduit de l'allemand par Golnaz Houchidar, 1999 pp. 94-95

[ crépuscule ] [ onirisme ]

 

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