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humour

Au lieu de donner les clefs de la cité à un politicien il serait peut-être mieux de changer les serrures.

Auteur: Larson Doug

Info:

[ système politique ] [ réformation ]

 

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désordre

Il doit en être ainsi dans toutes les vieilles maisons. Il y a dans la mienne un divorce complet entre les clefs et les serrures.

Auteur: Tournier Michel

Info: Des clefs et des serrures

[ dépareillé ]

 

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femmes-par-hommes

Et d'ailleurs les serrures sont comme les femmes : la bonne clé comme le sentiment approprié ne se trouve pas par le raisonnement mais d'intuition.

Auteur: Moravia Alberto

Info: Nouvelles romaines

[ mystérieuses ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

<céline_blonde> pourquoi un garçon qui couche avec plusieurs filles est un beau gosse alors qu'une fille qui couche avec plein de mecs, c'est une salope ?
<ordinareik> baaaah une clé qui ouvre plusieurs serrures est une clé passe partout donc une clé géniale
<ordinareik> OR une serrure qui se fait ouvrir par plusieurs clés, c'une serrure de merde
<ordinareik> CQFD.

Auteur: Internet

Info:

[ différence ] [ dialogue-web ]

 

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palier conceptuel

Comme vous ne vivez pas ces expériences, vous autres humains n'êtes pas conscients de ce qui se passe dans le monde quantique. Mais, même si vous ne pouvez pas les voir, toutes ces choses existent et vous pouvez y réfléchir. Et tout comme vous ne doutez pas maintenant que la Terre est ronde, viendra un jour où le monde quantique vous semblera normal.

Auteur: Fernández-Vidal Sonia

Info: La porte aux trois serrures - La puerta de los tres cerrojos

[ accoutumance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

meuble

Vrillette lui-même ne savait pas combien de tiroirs, d'étagères, de placards et de cavités il y avait dans cette armoire, car même les plus petits de ses enfants, ceux qui ne savaient pas encore compter jusqu'à trois, avaient participé à sa fabrication, c'étaient eux qui avaient creusé les placards les plus minuscules, à leur idée et à leur taille. Et que de serrures secrètes, que de ressorts cachés et de loquets ! 


Auteur: Oulitskaïa Ludmila

Info: Contes russes pour enfants. Histoire du chat Ignace, de Fédia le ramoneur, et de la Souris Solitaire

[ labyrinthe ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déverrouillage

Forcer les serrures qui lui tombent sous la main, en particulier celles qui ont une combinaison numérique, devient presque une manie chez Feynman. Trouver la clé de la combinaison est pour lui un défi irrésistible, tant sur le plan logique que mécanique... Il fait souvent des démonstrations, jouissant de la stupeur et du trouble que provoque son habileté et ajoutant à son spectacle quelques effets de manche... Il devient si célèbre en tant que crocheteur qu'il est souvent appelé à la place des techniciens pour résoudre les problèmes de coffre-forts.


Auteur: Castellani Leonardo

Info: Les Génies de la Science n°19: Feynman, génie magicien

[ rossignol ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pouvoir

C'est ça, qu'ils disent, l'entraînement idéal pour la grande journée des championnats, quand tous les messieurs-dames à groin de cochon - qui ne savent même pas que deux et deux font quatre et qui seraient empotés comme des manches s'ils n'avaient pas leurs esclaves pour les servir au doigt et à l'oeil - viendront nous faire de beaux discours pour nous démontrer qu'il n'y a rien comme le sport pour vous ramener dans le droit chemin et vous empêcher d'avoir les doigts qui vous démangent de taquiner les serrures de leurs boutiques et de leurs coffres forts, ou de vider les pennies de leurs compteurs à gaz avec des épingles à cheveux. Et comme récompense, on vous donnera un bout de ruban bleu et une coupe, après que vous vous serez bien esquintés à courir ou à sauter, tout comme des canassons, avec cette différence que les canassons, eux, on les traite mieux que nous ensuite.

Auteur: Sillitoe Alan

Info: La Solitude du coureur de fond

[ sport ] [ manipulation ] [ prolétariat ]

 

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sécularisation

Le xvie siècle fut un équinoxe historique, où l’Idéal bafoué par les giboulées du sensualisme s’abattit enfin, racines en l’air. Le spirituel christianisme, sabordé dans ses méninges, saigné au tronc des carotides, vidé de sa plus intime substance, ne mourut pas, hélas ! Il devint idiot et déliquescent dans sa gloire percée.

Ce fut une convulsion terrible pendant cent ans, accompagnée d’un infiniment inutile et lamentable rappel des âmes. Notre circulante sphère parut rouler au travers des autres planètes comme un arrosoir de sang. Mais le martyre même ayant perdu sa vertu, la vieille bourbe originelle fut réintégrée triomphalement, toutes les portes des étables furent arrachées de leurs gonds et l’universelle porcherie moderne commença son bréneux exode.

Le christianisme, qui n’avait su ni vaincre ni mourir, fit alors comme tous les conquis. Il reçut la loi et paya l’impôt. Pour subsister, il se fit agréable, huileux et tiède. Silencieusement, il se coula par le trou des serrures, s’infiltra dans les boiseries, obtint d’être utilisé comme essence onctueuse pour donner du jeu aux institutions et devint ainsi un condiment subalterne, que tout cuisinier politique put employer ou rejeter à sa convenance. On eut le spectacle inattendu et délicieux, d’un christianisme converti à l’idolâtrie païenne, esclave respectueux des conculcateurs du Pauvre, et souriant acolyte des phallophores.

Miraculeusement édulcoré, l’ascétisme ancien s’assimila tous les sucres et tous les onguents pour se faire pardonner de ne pas être précisément la volupté, et devint, dans une religion de tolérance, cette chose plausible qu’on pourrait nommer le catinisme de la piété. Saint François de Sales apparut, en ces temps-là, juste au bon moment, pour tout enduire. De la tête aux pieds, l’Église fut collée de son miel, aromatisée de ses séraphiques pommades. La Société de Jésus, épuisée de ses trois ou quatre premiers grands hommes et ne donnant déjà plus qu’une vomitive resucée de ses apostoliques débuts, accueillit avec joie cette parfumerie théologique, où la gloire de Dieu, définitivement, s’achalanda. Les bouquets spirituels du prince de Genève furent offerts par de caressantes mains sacerdotales aux explorateurs du Tendre, qui dilatèrent aussitôt leur géographie pour y faire entrer un aussi charmant catholicisme… Et l’héroïque Moyen Âge fut enterré à dix mille pieds !…

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, pages 226-228

[ décadence ] [ religion traîtresse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nécessité

Le philosophe produit des idées, le poète des poèmes, l’ecclésiastique des sermons, Le professeur des traités… Le criminel produit des crimes.

Si on regarde de plus près les rapports qui existent entre cette dernière branche de production et la société dans son ensemble, on reviendra de bien des préjugés.

Le criminel ne produit pas que des crimes : c’est lui qui produit le droit pénal, donc le Professeur de droit pénal, et donc l’inévitable traité dans lequel le professeur consigne ses cours afin de les mettre sur le marché en tant que "marchandise".

Il en résulte une augmentation de la richesse nationale, sans parler de la satisfaction intérieure que selon le professeur Roscher, témoin autorisé, le manuscrit du traité procure à son auteur.

Plus : le criminel produit tout l’appareil policier et judiciaire : gendarmes, juges, bourreaux, jurés, etc., et tous ces divers métiers, qui constituent autant de catégories de la division sociale du travail, développent différentes facultés de l’esprit humain et créent en même temps de nouveaux besoins et de nouveaux moyens de les satisfaire.

La torture, à elle seule, a engendré les trouvailles mécaniques les plus ingénieuses, dont la Production procure de l’ouvrage à une foule d’honnêtes artisans.

Le criminel crée une sensation qui participe de la morale et du tragique, et ce faisant il fournit un "service" en remuant les sentiments moraux et esthétiques du public.

Il ne produit pas que des traités de droit pénal, des codes pénaux et, partant, des législateurs de droit pénal : il produit aussi de l’art, des belles-lettres, voire des tragédies, témoins non seulement La Faute de Müllner et Les Brigands de Schiller mais aussi Œdipe et Richard III.

Le criminel brise la monotonie et la sécurité quotidienne de la vie bourgeoise, la mettant ainsi à l’abri de la stagnation et suscitant cette incessante tension et agitation sans laquelle l’aiguillon de la concurrence elle-même s’émousserait. Il stimule ainsi les forces productives.

En même temps que le crime retire du marché du travail une part de la population en surnombre et qu’il réduit ainsi la concurrence entre travailleurs et contribue à empêcher les salaires de tomber au-dessous du minimum.

La lutte contre la criminalité absorbe une autre partie de cette même population. Ainsi le criminel opère une de ces "compensations" naturelles qui créent l’équilibre et suscitent une multitude de métiers "utiles".

On peut démontrer par le détail l’influence qu’exerce le criminel sur le développement de la force productive :

- Faute de voleurs, les serrures fussent-elles parvenues à leur stade actuel de perfection ?

- Faute de faux-monnayeurs, la fabrication des billets de banque ?

- Faute de fraudeurs, le microscope eût-il pénétré les sphères du commerce ordinaire (voir Babbage) ?

La chimie appliquée ne doit-elle pas autant aux tromperies et à leur répression qu’aux efforts Légitimes pour améliorer la production ?

En trouvant sans cesse de nouveaux moyens de s’attaquer à la propriété, le crime fait naître sans cesse de nouveaux moyens de la défendre, de sorte qu’il donne à la mécanisation une impulsion tout aussi productive que celle qui résulte des grèves.

En dehors du domaine du crime privé, le marché mondial serait-il né sans crimes nationaux ?

Et les nations elles-mêmes ?

Et depuis Adam, l’arbre du péché n’est-il pas en même temps l’arbre de la science ?

Auteur: Marx Karl

Info:

[ croissance économique ] [ développement culturel ] [ paradoxe ] [ ironie ] [ causes-effets ] [ justification ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson