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citoyens

Au moment où le salarié est souverain dans l’ordre politique, il est, dans l’ordre économique, réduit à une sorte de servage.

Auteur: Jaurès Jean

Info:

[ électeurs ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

triade

Une poule a-t-elle pondu un oeuf, Le seigneur en prend le jaune, Sa noble dame le blanc et au paysan ne reste que la coquille.

Auteur: Murner Thomas

Info:

[ servage ]

 

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servitude volontaire

L’abolition du servage et l’affranchissement des noirs marquèrent seulement la disparition d’une ancienne forme vieillie et inutile de l’esclavage, et l’avènement immédiat d’une forme nouvelle plus solide, plus générale et plus oppressive.

Auteur: Tolstoï Léon

Info: L'esclavage de notre temps, 1900

[ faux progrès ] [ transformation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

prophétie

Quand sera brisé l’infini servage de la femme, quand elle vivra pour elle et par elle, l’homme, — jusqu’ici abominable, — lui ayant donné son renvoi, elle sera poëte, elle aussi ! La femme trouvera de l’inconnu  ! Ses mondes d’idées différeront-ils des nôtres ? — Elle trouvera des choses étranges, insondables, repoussantes, délicieuses ; nous les prendrons, nous les comprendrons.

Auteur: Rimbaud Arthur

Info: lettre à Paul Demeny

[ égalité ] [ avidité ] [ femmes-hommes ] [ fin du patriarcat ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

rapports humains

Des Touaregs il a aimé l'honneur, la réserve, la poésie et la fidélité mais ne s'est pas raconté d'histoires, au spectacle de l'injustice faite aux plus pauvres, de la dureté des cœurs, de la famine, du servage, des razzias. (...)
Les témoins ont tous remarqué que son indulgence sans limites pour les déshérités se doublait d'une raide sévérité pour les puissants.

Auteur: Sureau François

Info: Je ne pense plus voyager, p 52. A propos de Charles de Foucauld

[ équilibre ] [ quête ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

esclavagistes

A la même époque, Abraham Lincoln décida d'abolir l'esclavage et il ne s'agissait la que de quatre millions d'esclaves noirs, à rapporter à plus de vingt millions de serfs russes; il le paya d'une longue et sanglante guerre civile, alors que la réforme russe s'accomplit dans un climat de paix civile, certes assombri de révoltes locales, mais limitées, et de manifestation d'hostilité verbale.

Auteur: Carrère d'Encausse Hélène

Info: Les Romanov : Une dynastie sous le règne du sang

[ servage ] [ usa ]

 

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animal domestique

Les amoureux fervents et les savants austères
Aiment également, dans leur mûre saison,
Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,
Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.

Amis de la science et de la volupté,
Ils cherchent le silence et l’horreur des ténèbres ;
L’Érèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,
S’ils pouvaient au servage incliner leur fierté.

Ils prennent en songeant les nobles attitudes
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
Qui semblent s’endormir dans un rêve sans fin ;

Leurs reins féconds sont pleins d’étincelles magiques
Et des parcelles d’or, ainsi qu’un sable fin,
Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Les Fleurs du mal. Les chats

[ poème ] [ ambiguïté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rêve américain

Un jeune idiot commence à travailler pour un beau salaire de huit ou dix dollars par semaine dès qu’il peut obtenir un emploi. Il se marie. Après le premier enfant, la femme est obligée de travailler aussi à l’usine. La somme de leurs salaires se monte à … disons à dix-huit dollars par semaine. Huh ! ils en donnent un quart pour la masure que l’usine leur loue. Ils achètent nourriture et vêtements aux magasins de la compagnie. Ces magasins leur imposent des prix excessifs. S’ils ont trois ou quatre gosses, leur sort est comparable à celui des forçats. C’est le principe du servage. Et pourtant, en Amérique, nous nous vantons d’être libres. Et le plus drôle de l’histoire, c’est que cette idée a été si bien implantée dans le crâne des moissonneurs, des ouvriers et de tous les autres, qu’ils finissent par y croire.

Auteur: McCullers Carson

Info: Le Coeur est un chasseur solitaire

[ ironie ] [ fabrication du consentement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couple

Bordeaux, le 2 juillet 1933

Le mariage, mon cher ami, est un étrange état. On avait des amis : on les oublie ; des habitudes : on les abandonne. On avait avec la vie, avec les êtres, mille confrontations : on n'a plus pour se mirer que ce miroir sentimental qu'est l'épouse. Et ce n'est pas assez encore : il faut qu'on se plaise à cet agréable servage. On rencontre une femme ; on découvre qu'on l'aime ; qu'on est aimé. On juge la vie désormais, sans elle, bien médiocre. On se promet de lui consacrer tous ses jours. On se gorge d'égoïsmes. On croit avoir découvert le secret du bonheur. On s'en vante. On n'a plus de relations qu'avec l'absolu, de rapports qu'avec les rêves. Et cela dure des années... Puis un jour, sans avertissement, sans présage, soudainement on sent une résistance. Le destin jusqu'ici complice, se met à trahir. La maladie dissocie le couple. Et le malheur avec son aigre visage apparaissant, chasse un trop fragile bonheur. On voudrait alors avoir auprès de soi quelqu'un qui sût vous porter aide. Mais on a fait le vide. Rien de plus seul qu'un homme marié si sa femme vient à lui manquer. Que la solitude soit si décevante, certes, on ne le supposait pas. On ne se doutait pas à quel point préserve la vie à deux. Ma femme si du moins son état n'inspire plus aujourd'hui trop d'inquiétude, a été, sachez-le, très gravement malade.

Auteur: Guérin Raymond

Info: Zobain

[ pensée-d'homme ] [ isolement ] [ dépendance ]

 

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anarchie

Le dixième siècle est probablement le plus atroce de notre histoire. Avec la décadence de l’autorité carolingienne, les calamités recommençaient : au Sud, les Sarrasins avaient reparu, et un autre fléau était venu : les Normands s’enhardissaient et dévastaient le pays.

L’impuissance des Carolingiens à repousser ces envahisseurs hâta la dissolution générale. Désormais, le peuple cessa de compter sur le roi. Le pouvoir royal devint fictif. L’État est en faillite. Personne ne lui obéit plus. On cherche protection où l’on peut. L’autorité publique s’est évanouie : c’est le chaos social et politique. Plus de Francie ni de France. Cent, mille autorités locales, au hasard des circonstances, prennent le pouvoir. Le gouverneur de province, le gouverneur de canton, le duc, le comte, de moindres personnages, s’établissent dans leurs charges, les lèguent à leurs enfants, se comportent en vrais souverains.

Ce serait une erreur de croire que les populations eussent été hostiles à ce morcellement de la souveraineté. Tout ce qu’elles demandaient, c’étaient des défenseurs. La féodalité naissait de l’anarchie et du besoin d’un gouvernement, comme aux temps de l’humanité primitive. Représentons-nous des hommes dont la vie était menacée tous les jours, qui fuyaient les bandits de toute espèce, dont les maisons étaient brûlées et les terres ravagées. Dès qu’un individu puissant et vigoureux s’offrait pour protéger les personnes et les biens, on était trop heureux de se livrer à lui, jusqu’au servage, préférable à une existence de bête traquée.

De quel prix était la liberté quand la ruine et la mort menaçaient à toute heure et partout ? Ainsi naquit une multitude de monarchies locales fondées sur un consentement donné par la détresse. 

Auteur: Bainville Jacques

Info: Histoire de France, 1924

[ millénarisme ] [ haut moyen-âge ] [ historique ] [ désordres ]

 

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Ajouté à la BD par miguel