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perfection

L'amour, pour être parfait, Quatre S doit porter : Sage, seul, serviable et secret.

Auteur: Calderon de la Barca Pedro

Info:

[ . ]

 

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respect

Il bon d'être serviable, mais il faut bien montrer que c'est par estime et non par débonnaireté.

Auteur: Bacon Francis

Info:

[ politesse ]

 

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arrivistes

A chacun des échelons de l'institution tout le monde prend bien soin de ne vexer personne pour ne pas compromettre ses chances d'accéder à l'échelon supérieur : le thésard brosse dans le sens du poil son directeur de thèse (...) le chargé de conférence vacataire ne veut que du bien aux directeurs de conférences (...) le maitre de conférence est très serviable avec les professeurs. (...)

Auteur: Mandosio Jean-Marc

Info: op. cit., 2000, p.99

[ grimpions ] [ courtisans ] [ hiérarchie universitaire ] [ lèche-culs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rajeunissement

Voir ainsi une jeunesse pleine d'espoir faire irruption dans sa maison, c'était comme allumer un feu dans un âtre froid. Mais il n'y avait pas que cela. La jeune fille était davantage que la créature extrêmement serviable qu'il avait discernée en elle. Elle ouvrait grands ses yeux et ses oreilles : il pouvait tout lui montrer, tout lui expliquer, et savourer le bonheur de voir toutes les connaissances qui lui transmettait laisser en elle des répercussions et des échos durables qu'il pouvait ressusciter à volonté.

Auteur: Wharton Edith

Info: Ethan Frome, p 49

[ jouvence ]

 

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malentendu

Les gens sont incroyablement serviables. J'ai tendance à croire que l'homme est, par nature et en gros, bon et honnête si les circonstances le permettent et que les gens s'efforcent généralement de faire de leur mieux. Si la personne à qui je demande mon chemin n'a jamais entendu parler de l'endroit que j'ai nommé et ne connaît pas la route, elle n'en cherche pas moins à me guider. Dans le pire des cas, cela peut signifier quelques heures de détours dans les montagnes, du fait que les gens n'ont pas voulu manquer de courtoisie.

Auteur: Ava Audur Olafsdottir

Info: Rosa Candida

[ gentillesse ]

 

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femmes-par-homme

A l'approche de la quarantaine, on se rend compte qu'il vaut mieux vivre dans le commerce des femmes que dans celui des hommes. Elles sont loyales, attentionnées, elles s'émerveillent facilement, elles sont serviables, dévouées et fidèles. Elles ne rivalisent pas avec nous, du moins pas sur le terrain où les hommes rivalisent: la vanité et l'amour. Avec elles nous savons à quoi nous en tenir: soit elles sont avec nous, soit elles sont contre nous; jamais ces demi-teintes, cette jalousie, ces frictions courantes entre nous et nos pairs. De plus elles sont les seules à nous mettre en contact direct avec la vie, dans son sens le plus immédiat mais aussi le plus profond: la compagnie, la conjonction, le plaisir, la fécondation, la descendance.

Auteur: Ribeyro Julio Ramon

Info: Proses apatrides, Chap 21, Chap 66

[ éloge ] [ supérieures ]

 

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relations

Peut-être certaines gens n’ont-ils plus rien à gagner auprès des personnes avec lesquelles ils vivent ; après leur avoir montré le vide de leur âme, ils se sentent secrètement jugés par elles avec une sévérité méritée ; mais, éprouvant un invincible besoin de flatteries qui leur manquent, ou dévorés par l’envie de paraître posséder les qualités qu’ils n’ont pas, ils espèrent surprendre l’estime ou le cœur de ceux qui leur sont étrangers, au risque d’en déchoir un jour. Enfin il est des individus nés mercenaires qui ne font aucun bien à leurs amis ou à leurs proches, parce qu’ils le doivent ; tandis qu’en rendant service à des inconnus, ils en recueillent un gain d’amour-propre : plus le cercle de leurs affections est près d’eux, moins ils aiment : plus il s’étend, plus serviables ils sont.

Auteur: Balzac Honoré de

Info: Dans "Le père Goriot", p 35

[ intéressées ] [ manigances ] [ hypocrisie ] [ narcissisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

conscience

Comme Baruch [Spinoza] est résolument un homme serviable, il est aussi là pour calmer la tempête en nous transmettant quelques précieux conseils au sujet de la vertu. Attention, être vertueux pour lui, [...]. C'est plutôt acquérir une vraie connaissance de nos passions, comprendre le dynamisme qui est en nous, être capable de définir ce qui nous plaît. C'est cette écoute du réel et de nous-mêmes qui nous permet d'atteindre la plénitude, la sérénité tant recherchée. Le sage n'est pas celui qui est raisonnable, mais celui qui accède à un savoir réel sur lui et sur les choses qui l'entourent, qui arrive à comprendre ce qui nous porte autant que ce qui nous plombe. Avoir du désir est normal, et même bénéfique, mais ce qui est essentiel, c'est d'apprendre à le reconnaître pour que l'on soit moins contrarié et donc agité, dès qu'il vient à se manifester. Être vertueux, ce n'est pas museler son conatus*, c'est en faire un familier.

Auteur: Marie Robert

Info: Kant tu ne sais plus quoi faire il reste la philo, Spinoza chez Ikea. *puissance propre et singulière de tout "étant" à persévérer dans cet effort pour conserver et même augmenter sa puissance d'être

[ connais-toi toi-même ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

société

Nous avons coutume de considérer que nous formons un grand corps démocratique dont les membres sont liés entre eux par une communauté de sang et de langage, et dont l'unité indissoluble est assurée par tous les modes de communication qu'ait pu tramer l'ingéniosité de l'homme ; nos vêtements, notre alimentation sont identiques ; nous lisons les mêmes journaux (exactement, titre, poids et tirage mis à part) ; nous sommes le peuple le plus collectiviste du monde, hormis quelques peuplades primitives que nous tenons arriérés dans leur développement. Et pourtant...
Pourtant, malgré tant d'apparences qui sembleraient prouver que nous sommes étroitement liés et apparentés ; que nous vivons en bons voisins ; que nous avons bon caractère ; que nous sommes serviables, compatissants, fraternels presque, nous sommes un peuple solitaire, un troupeau morbide et dément, se démenant de tous côtés dans une rage frénétique et jalouse ; un peuple qui voudrait oublier qu'il n'est pas ce qu'il croit, un peuple qui n'est pas réellement uni ; dont les individus n'ont, les uns pour les autres, aucun dévouement réel, aucune attention réelle, ne sont, en vérité, que des unités brassées par Dieu sait quelle main invisible, selon une arithmétique qui n'est pas notre affaire.

Auteur: Miller Henry

Info: La Crucifixion en rose, tome 1 : Sexus

[ solitude ] [ égoïsme ]

 

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gestion capitaliste avancée

Peut-être faudrait-il considérer le citoyen non pas simplement comme un électeur en colère, mais comme un consommateur politique pressé d'acheter.

La question de la consommation nous entraîne au coeur de la nouvelle économie, et en particulier des pratiques de la société géante Wal-Mart. Ce distributeur mondial pratiquant le discount employait 1,4 million de salariés à travers le monde en 2004 ; avec 258 milliards de dollars de recettes, il représentait "2% du PIB américain et huit fois la taille de Microsoft". Cette nouvelle société a innové sur le plan de ses fournisseurs, faisant appel à une industrie chinoise en plein essor, et dans son utilisation des technologies avancées. Selon le McKinsey Institute, Wal-Mart est l'acmé même de l'entreprise de l'arête tranchante (cutting edge), avec sa productivité assise sur une "innovation managériale continue", laquelle a concentré le pouvoir au centre du géant, a laissé les syndicats démunis, traitant sa masse de salariés comme s'il s'agissait d'employés provisoires et temporaires. Pour les consommateurs, l'attrait de ce mégalithe tient à ce qu'ils trouvent au même endroit tout ce qu'ils peuvent désirer acheter : vêtements, produits auto, alimentation, parfum, ordinateurs, etc... La centralisation du commandement paraît se refléter dans la position du consommateur qui déambule dans les allées de Wal-Mart, tous les articles étant disponibles instantanément - les habits se trouvant à quelques pas seulement des ordinateurs. Bien que ses employés, si j'en crois mon expérience, soient pour la plupart serviables, le vendeur, en tant que représentant d'une classe, a été évacué chez Wal-Mart du processus de consommation : il n'y a pas ici de médiation ni de persuasion sur le mode du face-à-face. En cela, la société ressemble aux autres bureaucraties de l'arête tranchante qui ont écrémé leur couches de personnel intermédiaires, interprétatives. La décision relative au produit discount à acheter dépend de l'image et du marketing en général.

Si absurde que cela puisse paraître, nous pourrions préciser ainsi la question sur l'économie et la politique : les gens font-ils leur marché parmi les politiciens comme ils font leurs courses chez Wal-Mart? Pour dire les choses autrement, l'emprise centralisée des organisations politiques s'est-elle accrue aux dépens de la politique des partis, locale et médiatrice? Le marchandisage des dirigeants politiques a-t-il fini par ressembler à celui de la vente de savonnettes, avec des marques aussitôt reconnaissables que le consommateur politique choisirait sur les rayonnages?

Si la réponse à toutes les questions qui précèdent est oui, le coeur de la politique devient le marketing, ce qui paraît mauvais pour la vie politique. L'idée même de démocratie requiert la médiation et discussion en face-à-face ; elle requiert la délibération plutôt que le packaging. Suivant cet axe de pensée, on observerait avec consternation que tous les artifices séducteurs de la publicité sont désormais utilisés pour vendre les personnalités et les idées des politiciens ; plus subtilement, de mêmes que la publicité rend rarement les choses difficiles à la clientèle, le politicien fait tout pour être d'achat facile.

C'est cette réponse évidente que j'entends contester. Non qu'elle soit fausse, mais le fait est que la nouvelle économie rend le marketing et la politique plus compliqués. Wal-Mart a certainement opprimé ses employés, mais ce groupe répond à un véritable besoin de la clientèle. Il faudrait être snob pour regarder de haut les produits bon marché; devrions-nous regarder de haut la politique "bon marché" ? La version politique du mégastore pourrait réprimer la démocratie locale mais permettre, comme le fait la publicité, la fantaisie individuelle ; éroder le contenu et la substance de la politique, mais stimuler l'imagination pour le changement.

Le politiquement droit n'y verra que frivolité intellectuelle. Les avatars du nouveau capitalisme ont cependant plaidé avec force que les nouvelles structures mobilisent l'imagination du changement. Il nous faut au moins garder l'esprit ouvert sur les façons dont les hommes politiques sont aujourd'hui vendus, et les institutions qui les vendent, même si cet effort pour garder l'esprit ouvert en la matière, il me faut l'admettre, m'est personnellement difficile, puisque la disparition de la politique locale, médiatrice, me paraît être une blessure fatale. Si l'économie continue de se diriger vers le modèle de l'arête tranchante, cependant, et que les idéaux politiques demeurent empreints de nostalgie, l'idéal n'est plus qu'un regret impuissant.

Auteur: Sennett Richard

Info: La culture du nouveau capitalisme

[ hard discount ] [ émergence des extrêmes ] [ inégalités ] [ analogie ] [ efficacité managériale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel