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habillement

Le noir vestimentaire n'a plus rien d'agressif ni de tabou. Nous avons aujourd'hui dans la gamme des noirs et des couleurs sombres des comportements qui auraient horrifié nos grands-parents ou nos arrière-grands-parents : porter directement sur la peau un tissu noir, s'essuyer avec une serviette noire, se coucher dans des draps foncés et même vêtir de noir ou de brun de tout jeunes enfants. Ce la aurait été impossible il y a un siècle ; de nos jours, c'est devenu banal. A cet égard, l'histoire des sous-vêtements féminins est particulièrement instructive et aide à comprendre comment s'inverse les systèmes de valeurs.

Auteur: Pastoureau Michel

Info: Noir : Histoire d'une couleur

[ ébène ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gêne

A peine entré, il se trouva nez à nez avec une fille nue qui se dirigeait vers la douche. Il resta pétrifié. En un éclair, mille idées bizarres traversèrent son esprit. Dans cet instant fugitif, il aurait pu écrire un roman. Il balbutia quelque chose, et la fille, s'enveloppant dans une serviette de bain blanche, lui demanda sur un ton désagréable s'il n'avait pas vu l'écriteau. Elle ajouta entre ses dents : "Imbécile !" Il se précipita comme un automate vers l'autre vestiaire, dont il ouvrit la porte avec une frayeur insolite, vu qu'il est plus facile de s'enlever un vêtement qu'une idée.

Auteur: César Aira

Info: La guerre des gymnases

[ surprise ] [ femmes-hommes ] [ nudité ]

 

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femmes-hommes

En bref, leur mariage n'avait pas été consommé, et quand, au bout de six semaines, la jeune femme eut ses règles, le premier réflexe de Lockhart fut de téléphoner pour appeler une ambulance. La jeune femme, un peu perdue, réussit à l'en dissuader.
- ça arrive tous les mois, lui dit-elle en saisissant une serviette hygiénique d'une main, tout en posant l'autre sur le téléphone.
- Oh que non! Je n'ai jamais saigné comme ça de ma vie!
- ça arrive aux filles, pas aux garçons.
- J'insiste quand même pour que tu voies un médecin.
- Mais ça se produit depuis si longtemps!
- Raison de plus. C'est manifestement une maladie chronique.

Auteur: Sharpe Tom

Info: Le bâtard récalcitrant

[ menstruation ] [ dialogue ]

 

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comportement au quotidien

Jung avait un côté rabelaisien qui déroutait passablement son entourage. De Toni et Emma à ses enfants et petits-enfants, tout le monde éprouvait une certaine répulsion devant sa façon de se tenir à table, surtout au petit-déjeuner. Tous les jours, il prenait des œufs à la coque qu’il mélangeait dans son bol avec du pain en se pourléchant avant d’aspirer le tout bruyamment, sans même se soucier de mettre une serviette. Emma détournait les yeux et faisait comme si elle ne voyait rien, et les enfants mouraient d’envie de demander à leur père d’enlever les croûtes jaunes restées collées à sa moustache ou à son menton, mais bien sûr personne n’osait ouvrir la bouche.

Auteur: Bair Deirdre

Info: Dans "Jung", trad. de l’anglais par Martine Devillers-Argouarc’h, éd. Flammarion, Paris, 2007, page 482

[ repas ] [ anecdote ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

tempête

Et puis il arriva. Le véritable abysse de l'orage dégringola tout droit du ciel. Les arbres lâchèrent un sifflement étranglé. Les verres décollèrent, emportés par un vent furieux. Les couverts se mirent à danser. En un tournemain, une onde emporta la nappe. Ce fut l'obscurité, mais les arbres devinrent vaguement visibles quand les bougies s'éteignirent. Ils oscillaient follement à travers une brume de bleus et de gris nocturnes. Des pommes, des ananas et des bouteilles de champagne vides roulèrent sur les dalles. Les serviettes traversèrent la charmille comme de grandes phalènes pour aller se coller aux branches prises de soubresauts. Ce fut la débandade. Les invités s'enfuirent et traversèrent la roseraie à toutes jambes.

Auteur: Prokosch Frederic

Info: Les conspirateurs

[ nature ]

 

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psychanalyse

Ravi de vous rencontrer enfin, mademoiselle Dunn.
- De même." On nous a déplié de lourdes serviettes blanches sur les genoux. " C'est agréable de visiter la ville où le subconscient a été inventé."
Il m'a regardé d'un air sombre. "Mademoiselle Dunn, le subconscient n'a pas été inventé. Il a été découvert.
- Oh, pardon. Je n'y avais jamais vraiment réfléchi. J'ai toujours cru qu'on avait notre personnalité de tous les jours et que parallèlement à ça on renfermait ce foutoir qu'on appelle subconscient.
- Qu'est-ce qui vous fait croire que c'est un foutoir ?
- Eh bien, si notre subconscient était attrayant, on ne serait pas obligé de l'enfouir au fin fond de nous-même.

Auteur: Coupland Douglas

Info: Eleanor Rigby, p.247

[ inconscient ]

 

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joie

Dès qu’elle voyait la mer, Anna devenait comme folle.

Elle lâchait sac à dos et serviette n’importe où, prenait son élan et se mettait à courir. Elle courait jusqu’à ce que l’eau devienne trop haute, que ses poumons explosent dans sa poitrine, et là, elle plongeait. Elle frottait son ventre contre le dos ondulé du fond sableux, ressortait une dizaine de mètres plus loin, où l’on n’avait plus pied, même du bout des orteils. Elle adorait frôler ce dos, rêche et doux à la fois. Le toucher de la main, y enfoncer les doigts. Sous l’eau, là où les bruits du monde deviennent placenta, où le sel brûle la cornée et que tu n’entends plus que le bruit de ton coeur, qui ne t’appartient plus.

Auteur: Avallone Silvia

Info: D'acier

[ amniotique ] [ baignade ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bavarde

Elle parlait, elle parlait, elle parlait, elle parlait. Et elle venait me parler encore. Je suis maîtresse dans ma maison. Et cette grosse servante ne faisait rien d’autre que parler, parler, encore parler. Elle était partout où je me trouvais, elle arrivait et commençait à parler. Elle parlait de tout et de rien, ça lui faisait le même effet. La renvoyer pour ça ? J’aurais dû lui payer ses trois mois. En plus, elle était bien capable de me jeter un mauvais sort. Et jusque dans la salle de bains : et ci et ça et autre chose. Je lui ai enfoncé la serviette dans la bouche pour qu’elle se taise. Elle n’est pas morte de ça, mais de ne plus pouvoir parler : les paroles ont éclaté à l’intérieur.

Auteur: Aub Max

Info: Crimes exemplaires

[ casse-pieds ] [ meurtre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

Hell : Faut absolument que je te raconte la honte que je me suis tapée hier -_-'
Deb : ?
Hell : J'avais complètement oublié que mon frère avait invité des potes à lui
Hell : Du coup moi tout naturellement après ma douche, je me mets un linge sur le corps et je vais le voir pour lui demander un truc.
Hell : Je débarque donc à moitié à poil en plein milieu du bande de no-life de 14 ans. Moi au lieu de me casser je reste planté comme une conne. Gros blanc
Hell : C'est là qui y a un petit con qui me balance la télécommande de la télé....
Deb : Ne me dis pas que tu as lâché la serviette pour la récupérer ? O_O
Hell : ...

Auteur: Internet

Info:

[ sexe ] [ dialogue-web ] [ filles ] [ garçons ]

 

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papa

Souvent, les gens tiennent le coup avec une photo dans leur portefeuille. Je n'ai jamais pris de photos. J'ai mieux que ça. L'attaque de chatouilles-bisous. Après le bain, j'enroule mon fils dans une grande serviette et le dépose sur le canapé. Là, je lui annonce gravement : "Oh canaille, tu as vu ce qui arrive, en haut, en bas, à gauche, à droite, oh, canaille, j'ai bien peur que ce soit une immense attaque de ... chatouilles-bisous."
A ce moment-là, les Indiens attaquent sur son ventre grâce à mes doigts pointus et mon fils craque, il rit avec sa bouche ouverte et ses dents minuscules comme un putain de rossignol. Chaque matin, je ferme les yeux et cette photo sonore me donne assez de vitamines pour tenir un jour de plus.

Auteur: Rey Nicolas

Info: Un léger passage à vide

[ paternité ] [ affection ]

 

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