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bêtise

Tu ne peux pas imaginer ce qu'il ressent parce que tu as un QI mesurable, alors qu'il faut moins de deux chiffres pour inscrire le sien. Et c'est à ça que je vais devoir annoncer qu'il sera président dans l'année.

Auteur: Ennis Garth

Info: The Boys, Tome 8 : Hérogasme

[ débile ] [ pouvoir ] [ ironie ]

 

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rapports humains

Elle ne pouvait détacher son regard du sien. Il avait des yeux noirs, entourés de rides incroyablement serrées. On aurait dit un labyrinthe de laboratoire destiné à l'étude des larmes. Ces yeux semblaient savoir ce qu'elle voulait, alors qu'elle l'ignorait elle-même.

Auteur: Pynchon Thomas

Info: Vente à la criée du lot 49

[ mystère ] [ femmes-hommes ]

 
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catéchisation

Si l'homme nait ignorant, de parents ignorants, dans une société ignorante, alors l'ignorance est la norme.

Ainsi l'endoctrinement peut être appelé éducation, l'hypnotisme peut être appelé divertissement, les criminels peuvent être appelés leaders, et les mensonges peuvent être appelé vérités, parce que son esprit n'a jamais été vraiment le sien.

Auteur: Bouvier Nicolas

Info:

[ pouvoir sémantique ] [ dressage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

physionomie

[…] et Kamala avait approché son visage du sien. Il avait alors lu, avec une impressionnante clarté, sous ses yeux et aux deux coins de sa bouche, cette écriture fatidique faite de lignes très fines et de légères brisures, qui le fit songer à l’automne et à la vieillesse, comme lorsque lui-même, Siddhartha, qui atteignait la quarantaine, avait découvert ses cheveux blancs dans sa chevelure noire. Kamala portait sur son visage des traces de lassitude, de cette lassitude qu’on éprouve à marcher vers un but éloigné et sans joie, lassitude et commencement de flétrissure, angoisse encore dissimulée, qu’on n’ose s’avouer, dont on ne se rend peut-être pas encore compte soi-même et qui s’appelle la peur de vieillir, la peur de cet automne de la vie, la peur de devoir mourir un jour.

Auteur: Hesse Hermann

Info: Siddhartha

[ fatiguée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

C'est une dame qui se cherche un sac à main car on lui a volé le sien. elle entre chez un grand maroquinier, et là, la vendeuse lui présente un assortiment de sacs pour dames. Il y en a un qui lui plait vraiment, petit parfait pour la ville et le soir.
La vendeuse lui dit : vous avez raison madame c'est notre plus bel article
La dame demande: - Quel est son prix?
- 10000 francs, répond la vendeuse
- 10000 francs, dit la dame, Mais c'est horriblement cher pour un petit sac de rien du tout!
- Peut être', dit la vendeuse, 'mais ce sac est fait en vraie peau de bite humaine ..
- Et alors' dit la dame
- Eh bien si vous le chatouillez un peu vous avez un sac de voyage...

Auteur: Internet

Info:

[ absurde ]

 

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philosophie morale

La révolte bute inlassablement contre le mal, à partir duquel il ne lui reste qu'à prendre un nouvel élan. L'homme peut maîtriser en lui tout ce qui doit l'être. Il doit réparer dans la création tout ce qui peut l'être. Après quoi, les enfants mourront toujours injustement, même dans la société parfaite. Dans son plus grand effort, l'homme ne peut que se proposer de diminuer arithmétiquement la douleur du monde. Mais l'injustice et la souffrance demeureront et, si limitées soient-elles, elles ne cesseront pas d'être le scandale. (...) Il y a donc, pour l'homme, une action et une pensée possibles au niveau moyen qui est le sien. Toute entreprise plus ambitieuse se révèle contradictoire. L'absolu ne s'atteint ni ne se crée à travers l'histoire. La politique n'est pas la religion, ou alors elle est inquisition.

Auteur: Camus Albert

Info: L'homme révolté

[ humilité ] [ temporel - spirituel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gouille

Au-dessus de la flaque d'eau

Il s'est penché pour voir le ciel

Où glissent de grands vaisseaux blancs.

Un arbre y parle de merveilles,

Et tous les oiseaux se sont tus.

On dirait que le monde s'attarde

Dans une paix d'avant le monde

Et que le temps n'existe plus.



Puis il voit, à ses pieds, lui sourire

Un visage semblable au sien.

Alors, il se dit que tout est plus beau

De l'autre côté du miroir,

Que rien n'est plus vrai peut-être 

Que cet arbre, ce ciel, ces oiseaux

Et cet enfant qui lui ressemble.



Il a pris tout son souffle, et soudain

A sauté dans la flaque à pieds joints.

Auteur: Gabriel Pierre

Info: " Chaque aube tient parole"

[ poème ] [ enfance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fausse individuation

Le côté sentimental de la pratique analytique fait oublier cet aspect "psychotique", et celle-ci ainsi prise, c’est-à-dire méprise, constitue une pratique de l’eros et de la relation à l’anima. Souvenez-vous : sa personnalisation, sa subjectivité et sa sensibilité sont toutes des qualités archétypales ; elles nécessitent un filtrage au travers de la fonction sentiment et il ne faut pas les prendre au pied de la lettre. Sans cela, nous en prenons possession et nous nous identifions à elles, avec la croyance qu’en devenant plus intimement personnel, plus profondément subjectif, et plus sensible, nous sommes, encore, sur la voie de l’intégration de l’anima, alors qu’en fait nous l’avons laissée s’emparer de notre sentiment, le rendant ainsi faux, car une imitation du sien. L’imitatio animae est ce que l’on fait de mieux en pseudo-subjectivité, pseudo-sensibilité et pseudo-profondeur. Du fait qu’elle est archétypale, elle augmente la dimension de ce sentiment ; il est trop riche, trop raffiné, et cela se sent. Pour employer une expression populaire, c’est de la guimauve.

Auteur: Hillman James

Info: Dans "Anima et Animus", page 188, à propos des impressions produites par l'anima

[ parodie ] [ amalgames ] [ sentimentalisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sport

L'avènement de Roger Federer fut, pour un tennis fan helvète comme moi, le rêve à l'état pur.
D'autant que notre "mister perfect", de par la fluidité et l'équilibre de son jeu, démontra, par contraste avec le féroce Nadal - immense champion lui aussi - que l'aspect esthétique pourrait bien être plus important que le résultat à tout prix. Les foules sont cruelles, mais elles ont aussi du goût. Le sport est un spectacle n'est-ce pas ?
Alors que l'espagnol dépassait sans cesse ses limites mentales et physiques, payant cette abnégation par des arrêts obligés dus aux limites de son organisme tourmenté, Federer conservait l'apparence d'un équilibre imperturbable et surtout, gardait l'affection du public qui voyait en lui, que ce soit conscient ou pas, l'incarnation d'un idéal zen.
La prime à l'harmonie dans un cosmos asphyxié par le résultat et le rendement..
La forme sur le fond dans la compétition aveugle de la vie.
On se réjouit que Rafa revienne, mais on a peur que son apogée atteinte, il n'atteigne plus jamais au niveau qui fut le sien. Désormais il risque, comme Roger l'a avoué après ses problèmes de dos, "d'avoir peur de son corps".
Trouvera-t-il son équilibre, une sagesse qui lui permettra de durer. Est-ce trop tard ?
Vivra verra...

Auteur: Mg

Info: 4 juillet 2009

[ suisse ]

 

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destruction

On ne détruira jamais le système par une révolution directe, dialectique, de l’infrastructure économique ou politique. Tout ce qui produit de la contradiction, du rapport de forces, de l’énergie en général, ne fait que retourner au système et l’impulser, selon une distorsion circulaire semblable à l’anneau de Möbius. On ne le vaincra jamais selon sa propre logique, celle de l’énergie, du calcul, de la raison et de la révolution, celle de l’histoire et du pouvoir, celle de quelque finalité ou contre-finalité que ce soit – la pire violence à ce niveau est sans prise, et se retourne contre elle-même. On ne vaincra jamais le système sur le plan réel : la pire erreur de tous nos stratèges révolutionnaires est de croire mettre fin au système sur le plan réel : ça, c’est leur imaginaire, celui que leur impose le système lui-même, qui ne vit et ne survit que d’amener sans cesse ceux qui l’attaquent à se battre sur le terrain de la réalité, qui est pour toujours le sien. [...] Lui n’a que faire de violence ou de contre-violence réelle, il vit de violence symbolique. [...] la violence symbolique se déduit d’une logique du symbolique (qui n’a rien à voir avec le signe ou l’énergie) : réversion, réversibilité incessante du contre-don et, inversement, prise de pouvoir par l’exercice unilatéral du don. Ce qu’il faut, c’est donc tout déplacer dans la sphère du symbolique, où la loi est celle du défi, de la réversion, de la surenchère. Telle qu’à la mort, il ne peut être répondu que par une mort égale ou supérieure. [...] Si la domination vient de ce que le système détient l’exclusivité du don sans contre-don [...] alors la seule solution est de retourner contre le système le principe même de son pouvoir : l’impossibilité de réponse et de rétorsion. Défier le système par un don auquel il ne puisse pas répondre, sinon par sa propre mort et son propre effondrement. [...] Il faut que le système lui-même se suicide en réponse au défi multiplié de la mort et du suicide.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Dans "L'échange symbolique et la mort", éditions Gallimard, 1976, pages 65-66

[ sacrifice ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson