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compréhension

La conscience est considérablement enrichie par l'effort herméneutique déployé pour déchiffrer la signification des mythes, des symboles et autres structures religieuses traditionnelles.

Auteur: Eliade Mircea

Info:

[ projection ]

 

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religion

Loin de disparaître le message des Évangiles continue de former l'horizon des morales laïques. Voici, je crois, la signification décisive de cette "révolution religieuse" : sans disparaître pour autant, le contenu de la théologie chrétienne ne vient plus avant l'éthique pour la fonder en vérité, mais après elle, pour lui donner un sens.

Auteur: Ferry Luc

Info: L'homme Dieu, Grasset 1996

[ christianisme ] [ finalité ]

 

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psychologie

Le symbole articule de l'énergie et de la signification; il possède deux versants: celui qui l'attache à l'originaire, l'archétype doué de mille et une orientations (par exemple, l'archétype de l'anima); et celui qui tend à le circonscrire dans une figure unique (ainsi dans l'islam mystique, Fatima, la fille du Prophète). L'inconscient collectif "parle" à la conscience par le biais des symboles: à elle de savoir déchiffrer ce langage, et c'est là toute la démarche de la cure d'âme, mais aussi l'enseignement de l'expérience religieuse.

Auteur: Tardan-Masquelier Ysé

Info: Jung et la question du sacré

[ incarnation ] [ facettes ]

 

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serment

Le vœu chevaleresque peut avoir une signification religieuse et éthique, ce qui le met sur le même pied que le vœu religieux ; il peut être aussi de nature romanesque et amoureuse, et enfin, il est possible qu’il dégénère en un amusement courtois. Ces trois caractères sont encore, en fait, présent et unis ; le vœu est la consécration de la vie à un idéal sérieux ; il est aussi la raillerie qui se joue un peu du courage, de l’amour et des intérêts de l’Etat.

Auteur: Huizinga Johan

Info: L'automne du Moyen Age

[ triade ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

christianisme

Le scientisme retrouve, sur un mode laïcisé, les principaux éléments de cette conception religieuse : la linéarité segmentaire d’un temps finalisé qui, tiré du néant par un opérateur censé être omniscient, s’auto-consomme jusqu’à sa résorption dans une "loi" absolue ; l’isolement du sujet de tout aléatoire et sa totale soumission à la subjectivité de l’opérateur ; la réduction des aléas biologiques au "péché" (ce n’est pas l’opérateur qui se trompe, c’est la nature) ; la signification morale de l’expérience ; l’universalisation des résultats et des fins, etc., voilà le protocole d’expérimentation de ce christianisme-là.

Auteur: Taleb Mohamed

Info: Sciences et archétypes, fragments philosophoqies pour un réenchantement du monde

[ rationalisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

personnage biblique

Mère de tous les Prophètes et matrice de toutes les formes sacrées, elle a sa place d’honneur dans l’Islam tout en appartenant a priori au Christianisme ; de ce fait, elle constitue une sorte de lien entre ces deux religions, lesquelles ont ceci en commun qu’elles entendent universaliser le monothéisme d’Israël. La Sainte Vierge n’est pas seulement la personnification de telle sainteté, elle personnifie la sainteté comme telle ; elle n’est pas telle couleur ou tel parfum, elle est la lumière incolore et l’air pur. Elle s’identifie en son essence à cette Infinitude miséricordieuse qui, antérieure aux formes, déborde sur toutes, englobe toutes et réintègre toutes.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Christianisme/Islam", éditions Archè Milano, 1981, page 103

[ Marie ] [ signification religieuse ] [ voie mariale ] [ qualités ] [ Maryam ] [ Meryem ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

passage par le négatif

L'ennui dans le monde actuel, c'est un de ces derniers signes, une de ces dernières preuves concrètes de notre vocation spirituelle. Cet ennui qui envahit le monde moderne possède une signification métaphysique et religieuse infinie. C'est parce qu'il existe que nous savons encore que l'homme est né pour autre chose que ce bonheur. Qu'il est né pour un Bonheur que la nature ne lui enseigne pas, qu'elle attend au contraire de lui, dans cette "attente ardente" dont parle Saint Paul. L'ennui sera la condition des hommes qui auront tout sauf la chose nécessaire. Craignons qu'ils ne préfèrent un jour les grands malheurs à cette démission confortable !

Auteur: Rougemont Denis de

Info: in "Journal d'un intellectuel en chômage"

[ vestige ] [ prophétie ] [ référence théologique ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

spiritualité

[…] L’homme profane, qu’il le veuille ou non, conserve encore les traces du comportement de l’homme religieux, mais expurgées des significations religieuses. Quoi qu’il en fasse, il est un héritier. Il ne peut abolir définitivement son passé, puisqu’il en est lui-même le produit. Il se constitue par une série de négations et de refus, mais il continue encore à être hanté par les réalités qu’il a abjurées. Pour disposer d’un monde à lui, il a désacralisé le monde dans lequel vivaient ses ancêtres mais, pour y arriver, il a été obligé de prendre le contrepied d’un comportement qui le précédait, et ce comportement il le sent toujours sous une forme ou une autre, prêt à se réactualiser au plus profond de son être.

Auteur: Eliade Mircea

Info: Le sacré et le profane

[ mémoire grégaire ] [ inconscient collectif ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

transcendance

[...] nous ne pouvons pas exprimer ce que nous voulons exprimer et tout ce que nous disons du miraculeux absolu demeure non-sens. [...]

Nous n’avons pas encore réussi à trouver l’analyse logique correcte de ce que nous désignons en esprit par nos expressions éthiques et religieuses. [...]

Ce qui revient à dire ceci : je vois maintenant que si ces expressions n’avaient pas de sens, ce n’est pas parce que les expressions que j’avais trouvées n’étaient pas correctes, mais parce que leur essence même était de n’avoir pas de sens. En effet, tout ce à quoi je voulais arriver avec elles, c’était d’aller au-delà du monde, c’est-à-dire au-delà du langage signifiant. Tout ce à quoi je tendais – et, je crois, ce à quoi tendent tous les hommes qui ont une fois essayé d’écrire ou de parler sur l’éthique ou la religion – c’était d’affronter les bornes du langage. C’est parfaitement, absolument sans espoir de donner ainsi du front contre les murs de notre cage. Dans la mesure où l'éthique naît du désir de dire quelque chose de la signification ultime de la vie, du bien absolu, de ce qui a une valeur absolue, l'éthique ne peut pas être science. Ce qu'elle dit n'ajoute rien à notre savoir, en aucun sens. Mais elle nous documente sur une tendance qui existe dans l’esprit de l’homme, tendance que je ne puis que respecter profondément quant à moi, et que je ne saurais sur ma vie tourner en dérision.

Auteur: Wittgenstein Ludwig

Info: "Leçons et conversations", texte établi par Cyril Barrett d’après les notes prises par Yorick Smythies, Rush Rhees et James Taylor, traduit de l'anglais par Jacques Fauve, éditions Gallimard, 1992, page 155

[ infranchissable ] [ saut catégoriel ] [ signe ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

théologie

Calvin fait de la prédestination l’une des pierres angulaires, peut-être la doctrine centrale, de l’ensemble de son système. Il en donne une nouvelle interprétation en supposant que Dieu non seulement prédestine certains pour la grâce, mais qu’il décide que les autres sont destinés à la damnation éternelle.
Le salut ou la damnation ne résultent pas des actions bonnes ou mauvaises qu’un homme réalise au cours de sa vie, mais sont prédéterminés par Dieu avant même la naissance de l’homme. La raison qui fait que Dieu choisit un tel et condamne tel autre est un secret que l’homme ne doit pas essayer de percer. Il le fait parce qu’il aime montrer ainsi ses pouvoirs illimités. Le Dieu de Calvin, en dépit de toutes les tentatives pour préserver l’idée d’un Dieu d’amour et de justice, a tous les traits d’un tyran sans aucune qualité d’amour ni même de justice. […]
La signification psychologique de la doctrine de la prédestination est double. Elle exprime et améliore le sentiment de l’impuissance et de l’insignifiance de l’individu. Aucune doctrine ne pouvait exprimer plus fortement que celle-ci l’inutilité de la volonté et des efforts de l’homme. […] L’autre sens de cette doctrine, qui rejoint celle de Luther, consiste à faire taire le doute irrationnel, tout autant présent chez Calvin et ses adeptes que chez Luther. Au premier regard, la doctrine de la prédestination semble renforcer le doute plutôt que le réduire au silence. L’individu ne risque-t-il pas d’être encore davantage déchiré par d’insupportables doutes maintenant qu’il sait qu’il est prédestiné, avant sa naissance, soit à l’éternelle damnation soit au salut ? Comment peut-il vivre sans savoir quel sera son sort ? Même si Calvin n’enseignait pas qu’il existait des preuves pour une telle certitude, lui et ses adeptes avaient vraiment la conviction qu’ils appartenaient aux élus. Ils obtenaient cette conviction par le même mécanisme d’auto-humiliation que nous avons analysé dans la doctrine de Luther. Avec une telle conviction, la doctrine de la prédestination impliquait une certitude extrême ; on ne pouvait rien faire qui puisse mettre en danger l’état de grâce, puisque celui-ci ne dépendait pas de ses propres actions mais était décidé avant même la naissance. […] le doute fondamental donnait lieu à une quête de la certitude absolue ; mais bien que la doctrine de la prédestination apportât une telle certitude, le doute subsistait en arrière-plan et devait être réduit au silence, encore et encore, par une croyance fanatique et envahissante selon laquelle sa communauté religieuse d’appartenance représentait la partie de l’humanité élue par Dieu.
Une des implications de la théorie de la prédestination de Calvin devrait être explicitement mentionnée ici, puisqu’elle a trouvé son plus puissant renouveau dans l’idéologie nazie : le principe de l’inégalité de base des hommes.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "La peur de la liberté", pages 88-89

[ humaine trop humaine ] [ soubassements psychologiques ] [ superstition ] [ protestantisme ]

 
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