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rapport à la nouveauté

L'oeil s'étonne, la main comprend.

Auteur: Siméon Jean-Pierre

Info: in "Le livre des petits étonnements du sage Tao Li Fu", éd. Cheyne

[ perception ] [ praxis ] [ aphorisme ] [ corps-esprit ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

art pictural

On ne peint pas seulement avec des couleurs, on peint avec le sentiment.

Auteur: Chardin Jean-Baptiste Siméon

Info:

[ création ]

 

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impalpables

L'amour véritable comme l'espoir véritable ne sont pas carnassiers. Ils se nourrissent de plancton: de riens insoupçonnés et d'instants invisibles.

Auteur: Siméon Jean-Pierre

Info: Une théorie de l'amour

[ immatériels ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

invisibles merveilles

J'ai vu tant de fous

souffler sur la bougie

et s'étonner de l'ombre dans leur vie.

J'en ai vu défaire le jour de leurs épaules

comme d'un manteau la neige et

revenir de la beauté les mains vides.

Auteur: Siméon Jean-Pierre

Info: Lettre à la femme aimée au sujet de la mort et autres poèmes

[ poème ] [ déprime ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

poème

Rien n'est plus beau
qu'un amour qui ne se croit pas immortel
qui a la souple respiration du voilier
endormant la vague
prodige oui mais qui se sait tributaire
d'un vent si incertain
qu'il voudrait d'un seul déploiement de son erre
boire toute une nuit d'étoiles et de lune pleine

un amour comme une joie d'enfance
grandie de sa fin trop proche
et qui se tient timide
au faîte de l'instant.

Auteur: Siméon Jean-Pierre

Info: Lettre à la femme aimée au sujet de la mort

[ humilité ] [ émerveillement ]

 

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quête-rencontre

Je cherche un mot
Vaste et chaud comme une chambre
Sonore comme une chambre
Sonore comme une harpe
Dansant comme une robe
Clair comme un avril

Un mot que rien n'efface
Comme une empreinte dans l'écorce
Un mot que le mensonge ne séduit pas

Un mot pour tout dire
La mort la vie
La peur le silence et la plainte
L'invisible et le doux
Et les miracles de l'été

Depuis si longtemps je cherche
Mais j'ai confiance en vous :
Il va naître de vos lèvres...

Auteur: Siméon Jean-Pierre

Info:

[ poème ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

question

Pour chacun une bouche deux yeux

deux mains et deux jambes



Rien ne ressemble plus à un homme

qu’un autre homme



Alors

entre la bouche qui blesse

et la bouche qui console



entre les yeux qui condamnent

et les yeux qui éclairent



entre les mains qui donnent

et les mains qui dépouillent



entre les pas sans trace

et les pas qui nous guident



où est la différence

la mystérieuse différence ?

Auteur: Siméon Jean-Pierre

Info: La différence.

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

question

Pour chacun une bouche deux yeux

deux mains et deux jambes



Rien ne ressemble plus à un homme

qu’un autre homme



Alors

entre la bouche qui blesse

et la bouche qui console



entre les yeux qui condamnent

et les yeux qui éclairent



entre les mains qui donnent

et les mains qui dépouillent



entre les pas sans trace

et les pas qui nous guident



où est la différence

la mystérieuse différence ?

Auteur: Siméon Jean-Pierre

Info: La différence.

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ésotérisme juif

Le plus important document kabbalistique est le Zohar. Il est officiellement l’œuvre de Siméon ben Yokai, écrit dans la première moitié du XIe siècle et il se compose, pour la plus grande partie, d’un long commentaire des passages de la Thora, voisinant avec divers autres écrits. [...] Pendant environ deux siècles, il resta dans une ombre relative, puis son influence alla grandissant. Il devint un des écrits les plus importants de la pensée juive, l’expression des courants les plus profonds de l’histoire du judaïsme. Non seulement il fut l’expression de la pensée et des sentiments de la communauté juive, mais il servit de base à quelques-uns des événements sociaux les plus lourds de conséquences pour les Juifs d’Europe orientale.

[...] le Zohar présente ses enseignements religieux dans les termes du langage intime propre aux relations familiales et sexuelles. Scholem oppose le kabbalisme d’Abulafia à la Kabbale telle que le Zohar la présente ; celui-là, déclare-t-il, est plus aristocratique, celle-ci plus proche des émotions et des craintes habituelles du peuple, donc plus représentative de ce dernier.

En plus de l’importance singulière qu’il donne aux relations sexuelles et familiales, le Zohar partage avec les écrits psychanalytiques de Freud les caractéristiques suivantes : des considérations sur l’antisémitisme ; une conception de l’homme comme être bisexuel, une théorie du développement socio-sexuel ; et, peut-être la plus importante de toutes, un choix de techniques pour interpréter les productions du langage.

Auteur: Bakan David

Info: "Freud et la tradition mystique juive", traduit de l’anglais par P. Osuky et E. Risler, Payot, 1977, pages 81-82

[ historique ] [ psychanalyse ] [ liens ] [ rapprochements ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

propagande

Devant notre engouement pour les séries télévisées, notre imaginaire est ainsi condamné à rester borné et pauvre, délimité par les jalons capitalistes, et nous amène à reproduire encore et encore ce que nous vivons déjà. Pas d’imprévus, pas de bouleversements – ou alors du changement dans la norme. Une série qui traite, par exemple, du racisme, du sexisme ou des drogues d’un point de vue progressiste, le fait toujours de manière standardisée. C'est que le spectacle préfigure la réalité : les sujets sociétaux peuvent aller vers le mieux tant que le capitalisme reste la norme sociale; à la condition sine qua non qu’il soit l’unique base que jamais rien ne viendra remettre en question, tout peut être évoqué.

(…) D’ores et déjà nous pouvons reconnaître (et admettre), afin de la combattre, un certain conditionnement, auquel participent les séries. Elles décervellent, elles sont néfastes, comme toute industrie culturelle. Jean-Pierre Siméon l’a bien perçu : “ On dit à juste titre barbares les talibans qui détruisent des statues millénaires, mais quant à la destruction des langues patrimoniales, au clonage de l’imaginaire et au meurtre de l’art par le divertissement, à la sidération des consciences par le spectaculaire protéiforme, à la destitution du sensible au profit du sensationnel, à l’asservissement du vivant dans tous ses états, à l’absolutisme économique et financier, et quant à l’abolition de tout espoir que ces oppressions génèrent, qui sont les barbares”.

Se satisfaire des séries télévisées en les considérant comme un élément culturel anodin revient donc à se leurrer : elles sont un produit de masse accoutumant le téléspectateur à l’univers bien défini du capitalisme (…) véritable colonisation mentale, elles rendent le téléspectateur passif et incapable de produire une autre vision du monde – mais parfaitement apte à reconnaître et accepter les valeurs du mode de vie industriel, et à y adhérer (…) moins nous agissons et décidons de nos actes par nous-mêmes, plus le capitalisme et l’industrialisme les régissent et les organisent à leur gré : nous leur laissons le champ libre. “ Si notre société prétendument libérale ne se prive pas de promulguer à l’envi lois et décrets qui répriment notre comportement jusque dans nos actions les plus intimes (…) elle a trouvé dans le narratif généralisé auquel la technologie donne désormais les moyens d’une diffusion à laquelle nul ne peut échapper, un moyen non moins efficace et plus séduisant, d’anesthésier les consciences.” les séries télévisées divertissent, c’est à dire détournent l’attention, en procédant à une habile manœuvre de décervelage. Saturation sensorielle, passivité mentale et politique, installation dans nos cerveaux et nos vies de systèmes matriciels aliénants : tel est le bilan des séries télévisées.

Il ne peut pas y avoir de bonne série : en soi, par sa forme même, toute série est par principe vouée à formater l’imaginaire du téléspectateur. Une série, quelle qu’elle soit, est forcément aliénante. Et comme le disait déjà Guy Debord, on ne peut pas faire une critique de l’aliénation avec des moyens aliénés. Pour citer Marshall Mcluhan,” The medium is the message”. Comme le disait je ne sais plus qui, “ la révolution n’est pas au bout du chemin, elle est le chemin”. On ne peut pas se réapproprier la forme série télé, on ne peut pas la reproduire tout en la détournant de son usage initial : cette forme conservera toujours les propriétés avec lesquelles elle a été conçue - transformer les individus en consommateurs,(…) il nous faut rompre avec cette idée que ce qu’on nous donne est neutre et sans effet sur nos consciences, voire positif. Non. On nous le donne? C'est déjà trop, on n’a rien demandé. Ce qu’on veut, on le construira nous-mêmes.

Auteur: Biagini Cédric

Info: Divertir pour dominer 2, la culture de masse toujours contre les peuples, coécrit avec Patrick Marcolini

[ préparation psychologique à l'acceptation ] [ banalisation ] [ culture pop ] [ soft power ] [ banalisation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson