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En analysant quelques exemples emblématiques de mots inventés par Frank Herbert – Muad’Dib, Bene Gesserit, Fremen –, explorons l’exotisme linguistique de son livre-univers, exotisme qui contribue directement au sense of wonder, ce fameux sens de l’émerveillement caractéristique de la science-fiction. Nos remarques portent sur la traduction plutôt que le texte original, mais les procédés restent similaires ; surtout, et c’est ce que nous retiendrons, la diversité et la richesse de ces procédés font de Dune un modèle de livre-univers, capable de transporter le lecteur, francophone comme anglophone, dans un monde autre, évocateur, dense, cohérent, où il peut suspendre son incrédulité spontanément, sans effort.





 

Auteur: Landragin Frédéric

Info: Exotisme linguistique dans Dune, résumé

[ dépaysante ] [ libératrice ] [ ouverture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

probabilités

Tout essai de construction d’une série aléatoire comme les tables de nombres aléatoires et les expériences de parapsychologie qui en sont deux exemples typiques, conduira beaucoup trop souvent à des résultats curieux. Les chercheurs, dans ce domaine, les ont considérés autrefois comme des preuves de la télépathie, ou de Dieu sait quoi. J’ai suggéré dans Nature, en 1953, que si beaucoup de résultats enregistrés en parapsychologie sont, comme je le soupçonne, de simples exemples d’ "échecs" capables de se produire quand on tente de construire une suite aléatoire, des exemples similaires devraient alors se trouver dans les sources d’éléments aléatoires telles que les tables de nombres aléatoires elles-mêmes.

Auteur: Spencer Brown George

Info: Probability and scientific inference, p. 116

[ mesure ] [ limites ] [ perceptions extrasensorielles ] [ scepticisme ] [ statistiques ]

 

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sciences appliquées

Les idées que ces sciences, la géométrie, l'arithmétique théorique et l'algèbre impliquent s'étendent à tous les objets et à tous les changements que nous observons dans le monde extérieur ; et c'est pourquoi l'examen des relations mathématiques forme une grande partie de beaucoup de sciences qui traitent des phénomènes et des lois de la nature extérieure, comme l'astronomie, l'optique et la mécanique. Ces sciences sont donc souvent appelées mathématiques mixtes, les relations de l'espace et du nombre étant, dans ces branches de la connaissance, combinées avec des principes tirés d'observations spéciales, tandis que la géométrie, l'algèbre et les sujets similaires, qui n'impliquent aucun résultat de l'expérience, sont appelés mathématiques pures. 

Auteur: Whewell William

Info: The Philosophy of the Inductive Sciences (1868), Part 1, Bk. 2, chap. 1, sect. 4.

 

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mathématiques

Dans la géométrie euclidienne, les définitions de termes tels que "point", "ligne droite" et "cercle" sont si étroitement liées à des signes tracés sur le papier et autres réalisations similaires que ces définitions, qui constituent en réalité des descriptions suggestives, sont pleinement satisfaisantes. Mais les points et les lignes droites, tels qu’ils sont définis dans la géométrie euclidienne, ne sont pas des choses en soi. Le mathématicien constate pour sa part que les extensions que nécessite son sujet ne sont pas satisfaites par ces définitions. Le point et la ligne droite doivent être décrits par la totalité des relations que ces objets entretiennent avec d’autres objets. Je laisserai de côté la question de savoir dans quelle mesurer cette totalité des relations peut être explorée ou ignorée.

Auteur: Bion Wilfred Ruprecht

Info: Dans "Transformations" page 8

[ limites ] [ théorie ] [ système mental ] [ abstraction ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

auto-examen

BLVR : - Vous êtes titulaire d'une licence en informatique. Vous arrive-t-il de considérer le travail de création d'une histoire comme analogue à un processus d'ingénierie ?

TC : Je ne pense pas que les deux soient si étroitement liés. Ce que je dirais, c'est que le lien le plus étroit entre ma fiction et mon travail quotidien de rédacteur technique est qu'une bonne explication peut être une belle chose. Je m'intéresse donc à la clarté, au fait d'aider un lecteur à comprendre des concepts, tant dans la rédaction technique que dans l'écriture de fiction. Les techniques utilisées sont radicalement différentes, mais mes objectifs sont similaires : dans les deux cas, j'essaie de faire passer une idée, et je réfléchis beaucoup à la meilleure façon d'y parvenir.

Auteur: Chiang Ted

Info: https://www.thebeliever.net/an-interview-with-TC

[ éclairante ] [ clarifier ] [ motivation ] [ exégèse ]

 

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verbalisation

Les idées sont arrivées des millions d'années après les instincts et les sentiments. Elles ne sont pas le problème, elles signalent celui-ci, fournissant des mots pour l'exprimer. Le système qui souffre est l'un des plus anciens du cerveau. Les singes souffrent mais ne peuvent le décrire par des mots. Les humains en sont capables. Mais les primates et les humains souffrent de la même façon. Avec des structures cérébrales très similaires. Le niveau supérieur du cerveau, le néocortex, indique seulement quels sont les sentiments qui sont en hausse. il ne souffre pas lui-même il est conscient de la souffrance et en parle. Il se souvient de la vie, de l'enfance et il y pense, mais la partie qui souffre reste enfermée dans sa tanière, attendant le moment opportun et la thérapie adaptée.

Auteur: Janov Arthur

Info: La guérison primale - Les mots ne suffisent pas. Comment libérer l'incroyable puissance des sentiments

[ hyper-structure ]

 

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femmes-hommes

''Il ne me parle plus d'amour'' : mot de femmes, désespoir de femmes. La survalorisation féminine de l'amour a pour corrélat la ''longue plainte des femmes en mal d'amour'', les défilés de récriminations à l'endroit des hommes accusés d'être égoïstes, de manquer de romantisme, de ne pas extérioriser leurs sentiments, de négliger la vie affective au profit du travail professionnel. (…) Parce que les hommes ne sont pas socialisés au romanesque, ils s'accommodent plus facilement des relations plus ''routinières'', d'une moindre théâtralisation des sentiments. Les femmes vivent plus difficilement le manque de mots d'amour, le déficit de sentimentalité ; elles rêvent plus que les hommes de connaître le grand amour et reprochent aux hommes, fréquemment, de se protéger, de fuir, de ne pas se donner pleinement. La culture égalitaire n'a pas réussi à rendre similaires les exigences amoureuses des deux sexes.

Auteur: Lipovetsky Gilles

Info: La troisième femme : Permanence et révolution du féminin

[ décalés ]

 

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source

Ce jour-là nous subissions les activités sauvageonnes des enfants et de leurs amis. Jeunes excités en mal d'existence avérée, c'est à dire d'une existence confortée par la réaction témoin - courroucée ou pas - de l'adulte pris en otage-spectateur-cible. Qui a d'ailleurs tout intérêt à se montrer le plus aimable, poli et positif possible quand son attention est sollicitée encore plus précisément avec force et insistance parce qu'une telle énergie se double - ou se triple - facilement d'effets collatéraux difficilement maîtrisables, donc certainement désagréables vu le culot revanchard impétueux dont peuvent faire preuve les énergumènes. Cet agacement dissimulé est malgré tout tempéré parce qu'on garde, tout au fond de nous, un infime reliquat d'indulgence pour les emplâtres gesticulants et bruyants qui tentent de nous occuper attention et champ de vision. Bienveillance induite par la simple mémoire d'actes similaires accomplis à un âge identique - ou approchant. Nous fûmes à peu près les mêmes.

Auteur: MG

Info: 1998

 

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savoirs

Le mot "science" a trois acceptions principales, à savoir :

Premièrement, les hommes éduqués dans les collèges jésuites et similaires utilisent souvent le terme dans le sens du grec ἐπιστήμη (épistémé), le latin scientia ; c'est-à-dire pour désigner une connaissance certaine.

Deuxièmement, depuis le début du XIXe siècle, lorsque Coleridge l'a défini ainsi dans le mémoire d'ouverture de l'Encyclopaedia Metropolitana, les non-scientifiques comprennent  généralement le terme "science" comme signifiant une connaissance systématisée.

Troisièmement, dans la bouche même des savants et autres scientifiques, la "science" désigne l'ensemble concret de leurs activités propres, dans la recherche d'une vérité qui leur semble hautement digne d'y dévouer toute une vie, et dans la poursuite de cette vérité par les méthodes les plus appropriées, y compris toute aide, générale ou spéciale, qu'ils peuvent obtenir de l'information et de la réflexion des autres.

Le présent auteur appellera la science, dans cette troisième acception, science heurétique (heuretic*). 

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: The Basis of Pragmaticism | EP 2:372, 1906. Trad MG. *en rapport avec une découverte ou une invention (anglais)

[ définition ] [ triade ] [ étymologie ] [ quête ]

 

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mondes imaginaires

Plus intéressant encore, on pourrait faire valoir que si le fantastique (et, disons-le, la littérature fantastique dans son ensemble) a un autre but que de divertir, c'est celui de montrer aux lecteurs comment appréhender la réalité ; on peut même dire que le fantastique peut tenter de modifier la perception du lecteur. Bien sûr, les religions charlatanes (etc.) font des tentatives similaires, mais une différence majeure est qu'alors que ces dernières tentent de convertir les gens à leur mode de pensée codifié, le meilleur du fantastique entraîne ses lecteurs sur un terrain de jeu où la  perception est repensée, où ne subsiste aucune restriction autre que celle de l'imagination humaine. Dans certains modes du fantastique - par exemple le réalisme magique et le surréalisme - cette tentative est ostensible, mais la plupart des textes de full-fantasy ont carrément en leur cœur le besoin de changer le lecteur ; c'est-à-dire que la pleine fantaisie (fantasy) est par définition une forme littéraire subversive.

Auteur: Clute John

Info: The Encyclopedia of Fantasy. Trad Mg

[ dépaysement ] [ sédition ]

 

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