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surmoi consumériste

Entrer dans le cycle de la consommation et de la mode, ce n'est pas seulement s'environner d'objets et de services au gré de son propre plaisir, c'est changer d’être et de détermination. C'est passer d'un principe individuel fondé sur l'autonomie, le caractère, la valeur propre du moi à un principe de recyclage perpétuel par indexation sur un code où la valeur de l'individu se fait rationnelle, démultipliée, changeante : c'est le code de la "personnalisation", dont nul individu en soi n'est tributaire, mais qui traverse chaque individu dans sa relation signifiée aux autres.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: La société de consommation

[ transitoire ]

 

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consumérisme

[…] le nouveau fascisme, la société de consommation, a profondément transformé les jeunes ; elle les a touchés dans ce qu’ils ont d’intime, elle leur a donné d’autres sentiments, d’autres façons de penser, de vivre, d’autres modèles culturels. Il ne s’agit plus, comme à l’époque mussolinienne, d’un enrégimentement superficiel, scénographique, mais d’un enrégimentement réel, qui a volé et changé leur âme. Ce qui signifie, en définitive, que cette  "civilisation de consommation" est une civilisation dictatoriale. En somme, si le mot de "fascisme" signifie violence du pouvoir, la "société de consommation" a bien réalisé le fascisme. […]

Auteur: Pasolini Pier Paolo

Info: Écrits corsaires, 1974

[ dictature ] [ économique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

publicité

<b4kufu> la société de consommation se fout de notre gueule
<b4kufu> enfin c'est pas une découverte mais j'en ai une preuve de plus
<b4kufu> avant, on se lavait tout avec du savon
<b4kufu> puis on t'a fait comprendre qu'il fallait du shampooing pour tes cheveux
<b4kufu> puis on t'a dit que pour le visage fallait un troisième produit différent
<b4kufu> et bam hier au supermarché (ça va pas de blagues oui je fais les courses) au rayon gel douche
<b4kufu> je tombe sur la dernière innovation: le 3 en 1 corps-cheveux-visage
<b4kufu> révolutionnaire -_-'

Auteur: Internet

Info:

[ consumérisme ] [ dialogue-web ]

 

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consumérisme

La société de masse est peut-être encore plus sérieuse, non en raison des masses elles-mêmes, mais parce que cette société est essentiellement une société de consommateurs, où le temps du loisir ne sert plus à se perfectionner ou à acquérir une meilleure position sociale, mais à consommer de plus en plus, à se divertir de plus en plus (...) Croire qu'une telle société deviendra plus "cultivée" avec le temps et le travail de l'éducation, est, je crois, une erreur fatale (...) l'attitude de la consommation, implique la ruine de tout ce à quoi elle touche.

Auteur: Arendt Hannah

Info: La Crise de la culture

[ décadence ]

 

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tyrannie du fun

Les citoyens font tous partie d’une seule machine à divertissement, pareils aux citoyens du Meilleur des mondes de Huxley. Leurs affections sont de courte durée et gorgées de plaisir ; l’esprit tragique a entièrement disparu de leur horizon ; leur loyauté est achetée par l’État au prix d’une drogue euphorisante. La conversation, dans un tel monde, est une question de sourires et d’instantanés, de brèves excitations et de cris de délice. Certains pensent que les sociétés occidentales se rapprochent de cette condition, car la consommation a pris la place de la reproduction comme point culminant du drame humain.

Auteur: Scruton Roger

Info: Dans "De l'urgence d'être conservateur"

[ aliénation ] [ inconsistance ] [ conséquences psychologiques ] [ moteur consumériste ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

consumérisme

La liberté démocratique est la tyrannie de la marchandise comme seule consommation autorisée et comme seul opinion permise dans la circulation sans fin des hommes falsifiés par la domination spectaculaire du temps-argent. La réalité du vivre a été remplacée par la réclame de l'avoir puisque dorénavant la vérité des joies authentiques a partout été reléguée et relayée par la publicité des plaisirs méprisables. La société du fétichisme de la marchandise est un rencontrer humain parfaitement illusoire ou ne se mélangent et ne s'agrègent que des solitudes illusionnées dans une spectacle de simulation et de supercherie cependant lui-même sans aucune illusion.

Auteur: Cousin Francis

Info: L'être contre l'avoir

[ religion ] [ capitalisme ] [ big brother ]

 

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société de consommation

[…] je ne souhaitais pas gâcher mon temps à gagner de riches tapis, de beaux meubles, une cuisine raffinée ou bien une maison de style grec ou gothique. S’il en est que cela ne dérange pas d’acquérir ces choses et qui savent comment s’en servir une fois acquises, je leur abandonne bien volontiers cette ambition. D’aucuns sont industrieux et aiment le travail en soi – à ceux-là, je n’ai désormais rien à dire. A ceux qui ne sauraient pas quoi faire s’ils avaient plus de temps libre qu’ils n’en ont déjà, je conseillerais de trimer encore deux fois plus dur.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Dans "Histoire de moi-même", page 71

[ passe-temps ] [ ironie ] [ biens superflus ]

 

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bêtise consumériste

La surabondance croissante de déchets est un sous-produit caractéristique de la société de consommation moderne. On pourrait même dire que le besoin constant du capitalisme de trouver des marchés générateurs signifie que l'élimination et les déchets est devenu la colonne vertébrale du système. Consommer signifie, littéralement, construire ou dépenser, et avec la crise des déchets, nous voilà confrontés à la vérité sous-jacente d'une société dans laquelle d'énormes capacités de production alliées aux forces du marché exploitent et stimulent les besoins et les désirs humains, sans tenir compte de l'avenir à long ou même à court terme de la vie sur la planète.

Auteur: Ewen Stuart

Info: "All Consuming Images : The Politics of Style in Contemporary Culture", Basic Books (AZ) 1999

[ fuite en avant ] [ surproduction ]

 

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réhabilitation

Pour Baudrillard, le désir, c’est la subversion, à la fois affirmée et niée par le système. Georges Bataille était une des sources principales d’inspiration de Baudrillard. Ce qu’il dénonce, et ce que les décroissants dénoncent aussi, c’est la manipulation du désir pour le transformer en besoin. Voilà sur quoi se base l’illimitation de la consommation. L’illimitation du désir est en revanche un donné. Les décroissants ne peuvent le nier. Toutes les sociétés doivent faire avec, et, généralement, elles se débrouillent pour canaliser le désir. Seule la société moderne a mis l’illimitation en son centre. Mais le désir n’y est en fait jamais reconnu dans son caractère subversif.

Auteur: Latouche Serge

Info: https://linactuelle.fr/index.php/2019/03/21/baudrillard-serge-latouche-decroissance-castoriadis/

[ définition ] [ réduction consumériste ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

lecture

La retraite est révolte. Gagner sa cabane, c’est disparaître des écrans de contrôle. L’ermite s’efface. Il n’envoie plus de traces numériques, plus de signaux téléphoniques, plus d’impulsions bancaires. Il se défait de toute identité. Il pratique un hacking à l’envers, sort du grand jeu. Nul besoin d’ailleurs de gagner la forêt. L’ascétisme révolutionnaire se pratique en milieu urbain. La société de consommation offre le choix de s’y conformer. Il suffit d’un peu de discipline. Dans l’abondance, libre aux uns de vivre en poussah mais libre aux autres de jouer les moines et de vivre amaigris dans le murmure des livres. Ceux-ci recourent alors aux forêts intérieures sans quitter leur appartement.

Auteur: Tesson Sylvain

Info: Dans les forêts de Sibérie, éditions Gallimard, 2011

[ refuge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel