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socialisme

Le communisme est l’abolition positive de la propriété privée (elle-même aliénation humaine de soi) et par conséquent l’appropriation réelle de l’essence humaine par l’homme et pour l’homme. Donc retour total de l’homme pour soi en tant qu’homme social, c’est-à-dire humain, retour conscient et qui s’est opéré en conservant toute la richesse du développement antérieur. Ce communisme en tant que naturalisme achevé = humanisme. En tant qu’humanisme achevé = naturalisme. Il est la vraie solution de l’antagonisme entre l’homme et la nature, entre l’homme et l’homme, la vraie solution de la lutte entre existence et essence, entre objectivation et affirmation de soi, entre liberté et nécessité, entre individu et genre. Il est l’énigme résolue de l’histoire et il se connaît comme cette solution.

Auteur: Marx Karl

Info: Dans "Les manuscrits économiques et philosophiques", page 87

[ défini ] [ abolition des classes ] [ nouveau paradigme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pouvoir sémantique

Le terme fascisme n’a maintenant plus de sens, sauf à désigner  "quelque chose dont on ne veut pas". Les mots démocratie, socialisme, liberté, patriotique, réaliste, justice ont chacun plusieurs sens différents qu’on ne saurait réconcilier. Dans le cas d’un mot comme démocratie, non seulement il n’existe aucune définition sur laquelle on s’accorde, mais tenter d’en trouver une, c’est rencontrer de toute part la même résistance. Il est presque universellement admis que lorsque nous qualifions un pays de démocratique, c’est pour nous en féliciter : il en résulte que les défenseurs de n’importe quel régime affirment qu’il s’agit d’une démocratie, craignant de devoir ne plus utiliser ce mot s’il impliquait un sens précis. Des mots de ce genre sont souvent utilisés de façon délibérément malhonnête.

Auteur: Orwell George

Info: Dans "Pourquoi j'écris ?", trad. de l'anglais par Marc Chénetier, éditions Gallimard, 2022, page 80

[ définition variable ] [ instables signifiants ] [ sculpture verbale de la réalité ] [ sens des mots ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

idéologie politique

Oui, il m’arrive au cœur des bouffées de regret – le regret de ma jeunesse sacrifiée, de ma vie livrée à la famine, de mon orgueil livré aux chiens, de mon avenir gâché pour une foule qui me semblait avoir une âme, et à qui je voulais faire, un jour, honneur de toute ma force douloureusement amassée.

Et voilà que c’est sur les talons des soldats qu’elle marche à présent, cette foule ! Elle emboîte le pas aux régiments, elle acclame des colonels dont les épaulettes sont encore grasses du sang de Décembre – et elle crie "A mort !" contre nous qui voulons boucher avec de la charpie le pavillon des clairons !

Oh ! c’est la plus grande désillusion de ma vie. 

Auteur: Vallès jules

Info: Dans "L'Insurgé", Librairie générale française, 1986, page 157

[ socialisme ] [ peuple ingrat ] [ servitude ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

gouvernement

L'Etat se couvre en instituant des diplômes à tous les étages. Chacun sait que nous avons là un vieux défaut du socialisme, qui en voulant tout égaliser et contrôler, le fait en détaillant la chose selon des normes juridiques prévue au premier chef comme protections futures.
Donc les gens passent des examens pour obtenir des diplômes vides de sens (hors celui d'être capable de se soumettre), ne réfléchissent plus, font où leur dit de faire, passent les plats, vaticinent en fonction des modes instituées par les didacticiens du moments.
Résultat des profs formatés, mal éduqués, qui n'y croyent pas et transmettent tout ça à leurs élèves. Le niveau baisse, on ne fait plus confiance à l'homme, son bon sens... Il devient dépendant, se pervertit.
Mais l'Etat est couvert.

Auteur: Mg

Info: 27 sept 2014

[ normalisation ] [ décadence ] [ standardisation ]

 

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vivre

Un jour viendra peut-être où nous serons abattus précisément par un de ceux que nous voulons affranchir. C'est du même peuple souffrant que sortent, selon le vent qui souffle, les violences des révolutions ou les violences des réactions, et la même mer, brisant les navires qui se combattent, en a plus d'une fois réconcilié les débris dans ses profondeurs. Qu'importe après tout ! L'essentiel n'est pas qu'à travers les innombrables accidents de la vie nous soyons épargnés par la faveur des hommes ou par la grâce des choses ; l'essentiel est que nous agissions selon notre idéal, que nous donnions notre force d'un jour à ce que nous croyons la justice, et que nous fassions oeuvre d'hommes en attendant d'être couchés à jamais dans le silence de la nuit.

Auteur: Rioux Jean-Pierre

Info: Jean Jaurès

[ agir ] [ altruisme ] [ socialisme ]

 

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complotisme

Ce qui a manqué à Karl Marx, c’est de prendre en compte la nécessité d’une vie spirituelle dans toute société humaine mais il ne pouvait concevoir la religion qu’en tant qu’aliénation de l’être humain. Nous avions dit qu’il était issu d’une famille de rabbins. Pour autant, il sera baptisé dans la religion luthérienne, d’ailleurs adoptée par sa mère au moment de la mort de son père. Il y a donc chez ses parents un rejet du judaïsme rabbinique. Nous ne pouvons pas adhérer à l’idée que le marxisme est d’origine judaïque et que cette doctrine et la révolution qui s’ensuivra a pour source une centrale révolutionnaire juive visant à la domination mondiale. Cette croyance née dès 1917 a pourtant influencé jusqu’à des hommes politiques éminents comme Winston Churchill ou des dirigeants économiques comme Ford.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle" page 686

[ malentendus ] [ socialisme anti-mystiques ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

doctrines simplistes

Les philosophies politiques existantes se sont toutes développées avant la théorie évolutionniste des jeux, elles ne tiennent donc pas compte de la sélection des équilibres. Le socialisme veut croire que les individus ne sont pas des concurrents sexuels égoïstes, et ignore donc complètement les équilibres. Le conservatisme prétend qu'il n'existe qu'un seul équilibre possible - une version nostalgique du statu quo - dans lequel la société continue son jeu. Le libertarisme ignore la possibilité d'une sélection d'équilibre au niveau d'un discours social rationnel et suppose que la dynamique du marché décentralisé conduira comme par magie aux équilibres qui produisent les meilleurs bénéfices sociaux collectifs. Loin de se vouloir la représentation scientifique d'un  ensemble particulier de vues politiques, la psychologie évolutionniste moderne fait paraître la plupart des vues standard simplistes et sans imagination. 


Auteur: Miller Geoffrey

Info: The Mating Mind: How Sexual Choice Shaped the Evolution of Human Nature

[ triade ] [ pouvoirs sémantiques ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

départage des religions

[...] le critère recèle la dénonciation et de la civilisation, et de la culture, qui ont trouvé leur expression suprême dans la dernière exposition-anniversaire de Paris, laquelle a montré tout ce qui était réalisé au nom de la division et de la haine. Le critère recèle également la dénonciation du socialisme qui – ce qui en a été montré le prouve – veut faire le bien de tous, autrement dit unir les vivants au nom du confort, en oubliant les morts ; il recèle enfin la dénonciation du pessimisme, qui veut anéantir (sincèrement ou hypocritement) non seulement tout ce qui a été présenté à ladite exposition, à savoir le luxe, mais jusqu’à l’être, c’est-à-dire unir les hommes au nom du "Rien" - ou, pour le formuler autrement, qui bafoue l’union et rejette l’œuvre, sans savoir ce qu’il fait.

Auteur: Fiodorov Nikolaï

Info: "Correspondance (1873-1903), traduit du russe par Anne Coldefy-Faucard, éditions des Syrtes, Genève, 2021, Lettre du 6 octobre 1890 à Nikolaï Pavlovitch Peterson

[ nihilisme ] [ christianisme ] [ valeurs ]

 

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charité déculpabilisante

A l’origine, le bourgeois médiéval est déchiré entre sa foi chrétienne et les impératifs de sa fonction économique, plus tard entre son idéal de liberté et de justice et la nécessité d’organiser et d’exploiter la nature et la main d’œuvre. [...] Le bourgeois doit se justifier de ses privilèges de classe devant le tribunal de l’opinion, et celui de sa conscience. Le seigneur passait, hautain, sur son destrier, sans même jeter un coup d’œil sur ses serfs, le patron doit se persuader qu’il travaille pour ses ouvriers. Le grand vice de la pensée bourgeoise est moins d’avoir refusé la mise en cause de sa situation économique – elle a inventé le socialisme – que d’esquiver sa situation spirituelle. [...] Autant que pour émanciper économiquement le prolétariat, le socialisme fut peut-être inventé pour sauver spirituellement l’intelligentsia bourgeoise.

Auteur: Charbonneau Bernard

Info: Dans "Je fus", R&N Éditions, 2021, page 245

[ contradiction ] [ christianisme ] [ bonne conscience ]

 

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libéralisme

Le mot capitalisme n'a été inventé par personne d'autre que Karl Marx, qui espérait que cela l'aiderait dans sa croisade pour dénigrer le système de la propriété privée et de la libre entreprise et ainsi promouvoir le socialisme. Marx insinuait que les seuls bénéficiaires du capitalisme étaient les capitalistes. Bien sûr, presque toutes les hypothèses de Marx (le gouvernement se fanerait sous le communisme, le capitalisme rendrait les travailleurs plus pauvres, etc.) s'avérèrent fausses, y compris celle-ci. Le capitalisme de libre marché, basé sur la propriété privée et l'échange pacifique, est la source de la civilisation et du progrès humain. Les humains ont une propension naturelle à "transporter, troquer et échanger", comme Adam Smith l'a dit il y a plus de deux siècles, et le capitalisme de libre marché est de loin le moyen le plus connu pour y parvenir.

Auteur: Dilorenzo Thomas J

Info: Comment le capitalisme a sauvé l'Amérique

[ éloge ]

 

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