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cité imaginaire

Irène est la ville qu’on voit quand on se penche au bord du plateau à l’heure où les lumières s’allument, et dans l’air limpide on distingue là-bas au fond toute l’agglomération : où les fenêtres sont plus nombreuses, où elle se perd en sentiers à peine éclairés, où elle amasse les ombres des jardins, où elle dresse des tours avec des feux pour les signaux ; et par les soirs de brume, une clarté fumeuse se gonfle ainsi qu’une éponge pleine de lait au bas des calanques.

Auteur: Calvino Italo

Info: Les Villes invisibles

[ localité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

combine

Mia : Tu sais, mon père, il aime pas trop que je sorte deux soirs de suite ou trop de fois par semaine, du coup il me donne des sous a chaque fois que je renonce à trop sortir " parce que tu es raisonnable " ...
Luca : Le rapport avec le fait que tu aies besoin d'argent ?
Mia : Bah je lui ai dit que j'allais pas à la soirée de Julie, ni à celle de Mathilde.
Luca : Elles font une soirée ???
Mia : Non ...
Luca : GG.

Auteur: Internet

Info:

[ adolescent ] [ sortie ] [ dialogue-web ]

 

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perpétuel

Dans la vie il y a un truc qui est gênant, un truc contre lequel on ne peut rien : il est impossible d'arrêter de penser. Quand j'étais petite je m'entraînais tous les soirs, allongée dans mon lit, j'essayais de faire le vide absolu, je chassais les idées les unes après les autres, avant même qu'elles deviennent des mots, je les exterminais à la racine, les annulais à la source, mais toujours je me heurtais au même problème : penser à arrêter de penser, c'est encore penser. Et contre ça on ne peut rien.

Auteur: Vigan Delphine de

Info: No et moi

[ gamberge ] [ monologue-intérieur ] [ zen ]

 

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crépuscule

J'aimais les soirs, les soirs d'été et de l'automne et ceux du printemps, à Digne, car des couples âgés se posent sur les bancs de la Bléone, un peu comme les hirondelles sur un fil électrique et ils regardent, on ne sait ce qu'ils regardent (...)à mon avis, ils regardent surtout rien du tout parce qu'ils restent sur leur banc très avant dans les soirées et dans la nuit, et ils aiment que le paysage s'efface, qu'il se noie, car ils sont âgés et la nuit est comme une soie ou comme une mort.

Auteur: Lapouge Gilles

Info: Nuits tranquilles à Belém, pages 18-19

[ complicité ] [ obscurité ]

 

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rêve

Tous les soirs, quand je me mets au lit, une moitié de moi s'efface pour faire place à une autre. Le moi du jour s'endort. Le moi de la nuit s'éveille. Ce n'est pas un rendez-vous : c'est une relève. Le veilleur diurne passe la main au veilleur nocturne sans qu'ils se soient dit un mot. L'un retourne, à travers la nuit, vers un jour oublié. L'autre se tourne vers un jour qui doit naître. Les deux sentinelles qui gardent un même destin et se relaient, ne veulent pas se connaître. Elles se tournent le dos.

Auteur: Bodart Roger

Info: Journal

[ onirisme ] [ dualité ]

 

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ésotérisme

Lorsque j’ai commencé à voyager à l’extérieur de mon corps, j’étais une tout autre personne. J’avais grandi dans un quartier déshérité aux prises avec de nombreux problèmes sociaux et peu de possibilités. Ma vie avait pris une tangente destructrice, et il y avait peu de chances que les choses changent. Pourtant, en dépit de cet environnement, j’ai eu d’étranges perceptions pendant mon enfance, ce qui m’a incité à acheter le livre de Janet Lee Mitchell intitulé Out-of-Body Experiences : A Handbook. J’ai pratiqué tous les soirs et au bout de six mois, j’ai réussi à déclencher ma première EEC.

Auteur: Nicholls Graham

Info: Le voyage extracorporel

[ voyage astral ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anecdote

Piaf était venue me voir chanter tous les soirs. J'étais flatté, mal à l'aise. Je ne parlais pas trop en mangeant mes pâtes et on devait avoir l'impression que je subissais les compliments. Je m'assieds à côté d'elle et, au milieu du repas, je sens sa main qui monte sur ma cuisse. Je demande les toilettes à Bruno. Elles étaient proches de la porte d'entrée. J'ai hésité, puis je suis sorti et je me suis barré en courant. J'ai fui Piaf. J'étais presque puceau, à l'époque. Je ne me voyais pas dans son lit. Pour moi, c'était une vieille dame.

Auteur: Hallyday Johnny

Info: Dans mes yeux, écrit avec Amanda Sthers,

[ femmes-hommes ] [ vedettes ] [ chanson ] [ décalage ]

 

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couleur

Du ciel à la mer, ce n'était qu'une infinie variété de bleus. Pour le touriste, celui qui vient du Nord, de l'Est ou de l'Ouest, le bleu est toujours bleu. Ce n'est qu'après, pour peu qu'on prenne la peine de regarder le ciel, la mer, de caresser des yeux le paysage, que l'on découvre les bleus gris, les bleus noir, et les bleus outre-mer, les bleus poivre, les bleus lavande. Ou les bleus aubergine des soirs d'orage. Les bleus vert de houle. Les bleus cuivre de coucher de soleil, la veille de mistral. Ou ce bleu si pâle qu'il en devient blanc.

Auteur: Izzo Jean-Claude

Info: Chourmo

[ nuance ]

 

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couchant

Mariette déposa Diamantis sur le Vieux-Port, pas loin du Grand Bar Henri où il avait rendez-vous avec Nedim. Ils avaient roulé sans parler, en écoutant un chanteur italien qu'elle avait découvert tout récemment. Gianmaria Testa.

La chanson qu'elle préférait, c'était Come le onde del mare. Elle lui traduisit un couplet :

Certains soirs ont une couleur indéfinissable,

entre l'azur et l'amarante,

et ils vibrent d'un rythme lent, lent.

Et nous qui les attendons,

nous savons qu'ils sont prisonniers

comme les vagues de la mer.


Auteur: Izzo Jean-Claude

Info: Les Marins perdus

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

détachement

J'ai pris aussi la décision de me défaire en chacun de ces jours d'objets significatifs, symboliques de moi. Je n'ai jamais oublié ce dessin sur l'un des murs d'un couvent où je faisais une retraite. Un homme poussait dans le ravin une pleine brouette de biens. "Désencombrez-vous !" disait l'image.

Car c'est à la nudité qu'invitent ces jours courts de la nuit hivernale. Quand le temps est si serré qu'il est crépusculaire, quand les aubes sont de givre et les soirs de glace dès que le soleil a chu, quand les arbres sont graciles, les jardins déserts, les champs labourés, les haies presque effacées, on va droit au centre. Au centre des buissons, au centre de la maison, au centre de soi.

Auteur: Rouanet Marie

Info: Douze petits mois, p.11

[ méditation ] [ saison ]

 

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