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serial killer

Depuis 1979, j'ai rencontré soixante-dix-sept tueurs en série. Chaque interrogatoire est difficile, stressant, usant d'un point de vue psychologique et moral, mais les heures passées en compagnie de Gerard John Schaefer restent parmi les plus marquantes de ma carrière. Dès l'instant où je me suis retrouvé face à lui, j'ai eu la chair de poule. Mon corps et mon esprit ont été l'objet d'une véritable attaque psychique. J'ai été submergé par une sorte de aura maléfique, qui reste encore inexplicable à ce jour. (...) J'ai eu le sentiment d'être confronté au Mal absolu.

Auteur: Bourgoin Stéphane

Info: Sex Beast: Sur la trace du pire tueur en série de tous les temps

[ diabolique ] [ terrifiant ] [ satanique ]

 

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conformisme

N'être pas le premier venu. Le plus haut titre aux yeux du Bourgeois, c'est de n'être pas le premier venu. Il vous accablerait de son mépris, si vous lui disiez que Napoléon était le premier venu. Le soixante-dix-huitième, si vous voulez, mais pas le premier, jamais de la vie. Le dernier non plus. L'Evangile dit que les derniers seront les premiers, et le Bourgeois s'en souvient. Ce qu'il déteste par-dessus tout, c'est qu'on soit le premier ou le dernier n'importe où, n'importe comment et n'importe quand. Il faut être dans le tas, résolument et pour toujours.

Auteur: Bloy Léon

Info: Exégèse des lieux communs/Mercure de France 1968, p.111

[ . ]

 

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imprégnation

La chanson "Hôtel California" est pour moi l'exemple type du "brain washer". Lorsqu'elle est sortie en milieu des années soixante-dix, elle m'est de suite "allée contre"*, instinctivement je ne l'aimais pas. Aucune envie de me laisser aller à l'aimer, à m'emporter.
Et puis la guitare est devenu mon métier, j'ai donc du (sur demande) très souvent enseigner ce tube... bref l'écouter de multiple fois. Résultat, 30 ans plus tard, je m'y suis fait. Dire que je l'adore serait un grand mot, mais je l'apprécie. La répétition restera toujours la recette pour qui veut imposer quelque chose.

Auteur: Mg

Info: *expression du canton de Vaud

[ itération ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

culture

Ce n'est pas un hasard si, parmi les érudits jésuites qui furent les premiers à faire connaître la culture chinoise en Europe, ceux qui se sont intéressés au "Classique des changements" ont tous été déclarés fous ou hérétiques par la suite. En effet, pour les Chinois eux-mêmes, l'étude du Yi King n'est pas à prendre à la légère. En vertu d'une loi non écrite, seuls ceux qui ont progressé au cours des années se considèrent comme prêts à en tirer des leçons. On dit que Confucius avait soixante-dix ans lorsqu'il a entamé le "Traité canonique des mutations" pour la première fois.

Auteur: Hellmut Wilhelm

Info: Comprendre le "Classique des changements" : Les conférences Wilhelm sur le Yi Jing

[ historique ] [ apprentissage ] [ progressif ]

 

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éducation

Au cours de l'interview, j'avais appris que près de soixante-dix pour cent des mères téléphonant pour un conseil se disaient maltraitantes. Selon la conseillère, prétendre que si l'on était capable de demander conseil on pouvait aussi s'arrêter, c'était ne rien comprendre à la maltraitance. Les mères appelaient justement parce qu'elles souffraient de ne pouvoir s'arrêter. Par exemple, elles frappaient leur enfant à la tête et, quand celui-ci perdait connaissance, elles se précipitaient pour l'emmener à l'hôpital où, pendant qu'il était soigné, elles pleuraient dans le couloir. Elles téléphonaient pour dire qu'elles avaient peur, si cela continuait ainsi, de tuer leur enfant.

Auteur: Higashino Keigo

Info: La maison où je suis mort autrefois

[ brutalité ] [ famille ] [ violence ] [ dressage ]

 

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vanité

[…] étant donné que vous êtes toujours ici dans un corps physique, vous avez en commun avec tous les êtres humains, mais aussi avec tout ce qui est vivant sur cette planète, la vulnérabilité et la disparition finale de votre forme matérielle. La prochaine fois que vous affirmerez ne rien avoir en commun avec telle ou telle personne, rappelez-vous que vous avez au contraire beaucoup en commun avec elle : d’ici à quelques années – deux ans ou soixante-dix ans, peu importe -, vous serez tous les deux des cadavres en décomposition, puis simplement un amas de poussière et, à la fin, plus rien du tout.

Auteur: Tolle Eckhart

Info: Dans "Le pouvoir du moment présent" page 213

[ humilité ] [ expérience commune ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mémoire

De temps à autre, Jasek arrive avec du pain et du lard. En voyant ce pain enveloppé d'une superbe croûte, épaisse, dorée, je salive. Je regarde Jasek manger, je suis ses lèvres, les mouvements de ses mâchoires. Sans rien dire, il sépare la croûte et me l'offre. Elle craque sous ma dent. La première bouchée est goulue. Puis je me freine. Je veux savourer un instant de bonheur; en moi, remonte le souvenir des miches de pain, de la maison, des camps scouts. Depuis soixante-dix ans, le pain campagnard, sa croûte épaisse et odorante, me ramènent systématiquement à Auschwitz et à Jasek que je remercie par delà les décennies.

Auteur: Esrail Raphaël

Info: L'Espérance d'un baiser

[ gratitude ] [ camp de concentration ]

 

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conte

C'est un livre imprimé avec une encre spéciale, découverte il y a environ soixante-dix ans par le plus grand des hasards : l'encre qui ne se révèle qu'au clair de lune.

A la lumière naturelle ou électrique, toutes les pages ont l'air blanches.

On ne peut le lire que par une nuit de pleine lune, avec un ciel bien dégagé.

Ce livre raconte des histoires de lune : des légendes, des contes et des poèmes du monde entier.

Avec le stylo clair de lune (vendu séparément), vous pourrez prendre des notes (lisibles uniquement les nuits de pleine lune).

A savoir : A la lumière d'un croissant de lune, seul un croissant de texte sera lisible.

Auteur: Shinsuke Yoshitake

Info: La librairie de tous les possibles. "Le livre au clair de lune "

[ nocturne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

absence

J'avais vécu dix-huit ans sans elle. Appris à marcher, à dire papa et pas maman, à faire du vélo, à tomber et à me relever. Sans elle, j'avais appris à écrire. Sans elle, j'avais appris à compter. Sans elle, j'avais appris à ne plus redouter le noir. Sans elle, j'avais découvert que les filles peuvent être en même temps douces et cruelles. Et les garçons décevants, moi y compris. J'avais appris la confiance et la trahison. La compromission. Sans elle, petit à petit, j'avais appris à moins attendre de la vie.
Et je ne voulais plus, qu'il me reste quelques minutes ou soixante-dix ans à vivre, peu importait.
Je ne voulais plus.
Plus jamais sans elle.

Auteur: Ollivier Mikaël

Info: Plus jamais sans elle

[ séparation ] [ peur ] [ manque ]

 

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existence

"Les rencontres des jours ont rafraîchi ma vie." C'est la réponse que fit le sage Kirman à son disciple qui lui demandait le secret de sa constante verdeur. Depuis soixante-dix-sept ans, il méditait son Traité de l'infinité de Dieu. "J'ai contemplé la sagesse divine et salué Celui qui est le Salut, poursuivit Kirman. Mais j'ai su aussi prendre plaisir à respirer le parfum des violettes de Deïlam, à sourire aux jeunes filles de Chiraz, à me désaltérer aux quartains des ghazals de Hafiz, à me réjouir d'une idée qui m'est venue en observant la brillance de joyaux de la nuit, à lire avec bonheur un livre plein de lumière. Et chaque soir je rends grâce à Dieu, qui m'a fait don de mille rencontres des jours".

Auteur: Ubayd-I Zakami

Info: Diwan des hommes remarquables

[ révélation ] [ déguster ]

 

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