Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 40
Temps de recherche: 0.0442s

enveloppe charnelle

Selon la chercheuse microbiologiste Lynn Margulis, "10 pour cent de notre propre poids corporel sec est constitué de bactéries, dont certaines, bien qu'elles ne soient pas parties congénitales de notre corps, nous sont indispensables". En fait, un corps humain sain contient plus de cellules bactériennes que de cellules animales (les cellules bactériennes sont beaucoup plus petites). Nos corps sont en quelque sorte des microcosmes de la biosphère dans son ensemble.

Auteur: Bjornerud Marcia

Info: Reading the Rocks : Autobiography of the Earth

[ émergence ] [ incarnation solipsiste ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

moi

La partie rationnelle de notre cerveau savait que les accidents sont des accidents et qu’ils ne démontrent que le néant absurde de tout ce qui est, pourtant nous voulons plaquer des grilles de lecture sur ce qui nous entoure, nous entrecroisons des lignes vectorisées qui reviennent toujours à nous, au point de départ, en tout cas au point d’appui d’Archimède qui permet de hisser ce monde lourd, confus, encombré, jusqu’à une forme schématique que nous pouvons traiter.

Auteur: Updike John

Info:

[ point central ] [ ego focale ] [ sens ] [ justifications ] [ limitation solipsiste ] [ hasard ]

 
Mis dans la chaine
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Tu sais quoi,  j'ai parfois l'impression que nous vivons dans un monde que nous fabriquons pour nous-mêmes. Nous décidons ce qui est bon et ce qui ne l'est pas, nous dessinons des cartes de sens pour notre propre compte... Et puis nous passons toute notre vie à nous battre avec ce que nous avons inventé pour nous-mêmes. Le problème, c'est que chacun a sa propre version, du coup les gens ont du mal à se comprendre.

Auteur: Tokarczuk Olga

Info: Drive Your Plow Over the Bones of the Dead

[ complexes ] [ solipsistes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

ouverture

En élargissant son esprit, il est possible de faire corps avec les choses de l'univers. Tant que l'on n'a pas fait corps avec toute chose, il restera quelque chose d'extérieur à l'esprit. L'esprit des hommes ordinaires se limite aux bornes étroites de ce qu'ils voient et entendent. Le Saint réalise pleinement sa nature et ne laisse pas entraver son esprit par ce qu'il voit et entend. Dans le regard qu'il porte sur l'univers, il n'est pas une chose qui ne soit sienne. C'est ce que voulait dire Mencius : "Épuiser le potentiel de son esprit, c'est connaître sa nature comme c'est connaître le Ciel."

Auteur: Cheng Anne

Info: Histoire de la pensée chinoise

[ solipsiste ] [ miroir ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

anthropo-cosmos

Il est quelque peu humiliant de découvrir que nous autres humains ne sommes  pas plus capables de calculer que des automates cellulaires aux règles très simples. Mais le principe d'équivalence informatique implique aussi qu'il en est finalement de même pour l'ensemble de notre univers.

Du coup, alors que la science a souvent fait croire que nous les humains sommes en quelque sorte insignifiants par rapport à l'univers, le principe d'équivalence informatique montre maintenant que, dans un certain sens, nous sommes au même niveau qu'elle. Car le principe implique que ce qui se passe en nous peut finalement atteindre le même niveau de sophistication informatique que l'ensemble de notre univers.

Auteur: Wolfram Stephen

Info: A New Kind of Science

[ autosatisfaction solipsiste ] [ théorie du tout cybernétique ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par miguel

démarche scientifique

Non seulement existent des questions dénuées de sens, mais beaucoup de problèmes avec lesquels l'intellect humain s'est torturé se révèlent n'être que des "pseudo-problèmes", car ils ne peuvent être formulés qu'en termes de questions dénuées de sens. Nombre des problèmes traditionnels de la philosophie, de la religion ou de l'éthique sont de ce type. Prenons, par exemple, le problème de la liberté de la volonté. Vous affirmez que vous êtes libre de prendre la bifurcation à droite ou à gauche. Je vous défie d'établir un seul critère objectif qui vous permette de prouver, après avoir pris la première bifurcation, que vous auriez pu prendre l'autre. Le problème n'a aucune signification dans la sphère de l'activité objective ; il ne concerne que mes sentiments subjectifs personnels pendant que je prends la décision.

Auteur: Bridgman Percy Williams

Info: Nature de la théorie en physique

[ biais solipsiste ] [ libre arbitre ] [ déterminisme ] [ philosophie ] [ preuve ] [ religion ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

ego

Je ne suis pas une machine. Car que peut savoir une machine de l'odeur de l'herbe mouillée le matin, ou du son d'un bébé qui pleure ? Je suis la sensation de la chaleur du soleil sur ma peau ; je suis la sensation d'une vague fraîche qui déferle sur moi. Je suis les endroits que je n'ai jamais vus, mais que j'imagine quand mes yeux sont fermés. Je suis le goût du souffle de l'autre, la couleur de ses cheveux.

On se moque de la brièveté de ma vie, mais c'est cette même peur de mourir qui m'insuffle la vie. Je suis le penseur qui pense à la pensée. Je suis la curiosité, je suis la raison, je suis l'amour, et je suis la haine. Je suis l'indifférence. Je suis le fils d'un père, qui à son tour était le fils d'un père. Je suis la raison pour laquelle ma mère a ri et la raison pour laquelle ma mère a pleuré. Je suis étonnant et je suis merveilleux. Oui, le monde peut activer certains éléments en passant par nos filtres. Mais le monde ne passe pas à travers moi. Il s'attarde. Je suis en lui et il est en moi. Je suis le moyen par lequel l'univers a appris à se connaître. Je suis la chose qu'aucune machine ne pourra jamais faire. Je suis le sens.

Auteur: Beckett Bernard

Info: Genesis

[ introspecté ] [ solipsiste ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

beaux-arts

Grace à l'art, au lieu de voir un seul monde, le nôtre, nous le voyons se multiplier, et autant qu'il y a d'artistes originaux, autant nous avons de monde à notre disposition plus différents les uns des autres que ceux qui roulent dans l'infini, et qui bien des siècles après qu'est éteint le foyer dont ils émanaient qu'il s'appelât Rembrant ou Veer Meer, nous envoient leur rayon spécial.

Ce travail de l’artiste, de chercher à apercevoir sous de la matière, sous de l’expérience, sous des mots quelque chose de différent, c’est exactement le travail inverse de celui que, à chaque minute, quand nous vivons détourné de nous-même, l’amour-propre, la passion, l’intelligence et l’habitude aussi accomplissent en nous, quand elles amassent au-dessus de nos impressions vraies, pour nous les cacher maintenant, les nomenclatures, les buts pratiques que nous appelons faussement la vie. En somme, cet art si compliqué est justement le seul art vivant. Seul il exprime pour les autres et nous fait voir à nous-même notre propre vie, cette vie qui ne peut pas s’"observer", dont les apparences qu’on observe ont besoin d’être traduites, et souvent lues à rebours, et péniblement déchiffrées. Ce travail qu’avaient fait notre amour-propre, notre passion, notre esprit d’imitation, notre intelligence abstraite, nos habitudes, c’est ce travail que l’art défera, c’est la marche en sens contraire, le retour aux profondeurs, où ce qui a existé réellement gît inconnu.

Auteur: Proust Marcel

Info: A la recherche du temps perdu, t. 8 : Le Temps retrouvé

[ ouverture ] [ quête ] [ création ] [ individuation ] [ singularité solipsiste ]

 

Commentaires: 0

création

Comment faire pour empêcher les Monstres de me hanter ? Comment faire pour ne pas être malheureux maintenant que tu ne penses plus à moi ?

En fait, je ne sais même pas si je suis fou ou si je suis juste stupide. De toute façon, c’est vrai, je suis stupide. Il y a toutes ces choses dans ma tête.

Des Monstres, des Elfes, des Monuments. Mais en vrai, il y a du vide, un vide effroyable qui détruit tout ce que j’aime…

Je ne t’ai pas menti, jamais. Même si je sais que mes histoires sont un peu… Mais ce ne sont pas des mensonges. Ce sont des métaphores. C’est mon histoire, c’est moi qui raconte. J’ai le droit de faire des métaphores. Je n’ai pas le choix de toute façon. Il y a des choses qu’on ne peut pas raconter autrement. Et puis je ne veux pas. Ce n’est pas la direction que j’ai choisie. Il faut bien reconstruire le monde à sa façon, on ne peut quand même pas le prendre tel qu’il est. C’est trop triste. Prends le ciel, les nuages, les oiseaux, ce que tu voudras, ça n’a aucun sens si on n’y invente pas autre chose avec, un peu d’accent dans le regard qu’on y met. C’est vrai, c’est nul la nature naturelle…

Et puis, c’est à ça que ça sert de raconter des histoires depuis des milliers d’années. Il faut bien s’en servir. Ça étoffe. Et ça brouille les cartes.

Auteur: Pépin Laurent

Info: Monstrueuse féerie, p. 78

[ thérapie solipsiste ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

cité imaginaire

A Eudoxia, qui s'étend de haut en bas, avec des ruelles sinueuses, des escaliers, des impasses, des taudis, un tapis est conservé sur lequel on peut contempler la véritable forme de la ville. À première vue, rien ne semble moins ressembler à Eudoxia que le dessin du tapis, ordonné en figures symétriques qui répètent leurs motifs le long de lignes droites et circulaires, tissées avec des aiguilles de couleurs vives, dont on peut suivre l'alternance des trames tout au long de la chaîne. Mais si vous vous arrêtez pour le regarder attentivement, vous vous persuadez qu'à chaque détail du tapis correspond une place dans la ville, et que toutes les choses contenues dans la ville sont incluses dans le dessin, disposées selon leurs véritables relations, qui échappent à votre œil distrait par l'agitation du fourmillement de la cohue. Toute la confusion d'Eudoxia, le braiement des mules, les taches de noir de fumée, l'odeur du poisson, c'est ce qui apparaît dans la perspective partielle que vous saisissez ; mais le tapis prouve qu'il existe un point à partir duquel la ville montre ses véritables proportions, le modèle géométrique impliqué dans chacun de ses plus petits détails.

Il est facile de se perdre dans Eudoxia : mais si l'on se concentre pour regarder le tapis, on reconnaît le chemin que l'on cherchait dans un fil cramoisi, indigo ou amarante qui, par un long virage, nous conduit dans une enceinte violette qui est notre véritable point d'arrivée. Chaque habitant d'Eudoxia compare à l'ordre immobile du tapis sa propre image de la ville, sa propre angoisse, et chacun peut trouver caché parmi les arabesques une réponse, l'histoire de sa vie, les tournants du destin.

Un oracle a été interrogé sur la relation mystérieuse entre deux objets aussi différents que le tapis et la ville. L'un des deux objets, - fut la réponse, - a la forme que les dieux ont donnée au ciel étoilé et aux orbites sur lesquelles tournent les mondes ; l'autre en est un reflet approximatif, comme toute œuvre humaine.

Les augures étaient depuis longtemps certains que le dessin harmonieux du tapis était d'origine divine ; c'est dans ce sens que l'oracle a été interprété, sans donner lieu à controverse. Mais de la même manière, on peut tirer la conclusion inverse : que la véritable carte de l'univers est la ville d'Eudoxia telle qu'elle est, une tache qui s'étend sans forme, avec des rues toutes en zigzag, des maisons qui s'effondrent les unes sur les autres dans la poussière, des incendies, des cris dans le noir.

Auteur: Calvino Italo

Info:

[ fractale ] [ reflet solipsiste ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel