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nord-sud

Le Parigo :
Attentat en Somalie.
250 morts, 600 blessés,
2 FRANÇAIS CHOQUÉS.

Auteur: Ratte David

Info: Mamada, Tome 2, Tonitruante Résidente

[ ironie ]

 

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tradition

Une femme non excisée est considérée comme impure, obsédée par le sexe et impossible à marier.

Auteur: Waris Dirie

Info: Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univers des top models, p.273

[ Islam ] [ femmes-par-femmes ] [ Afrique ]

 

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souffrance

La douleur est comme le riz dans un dépôt: si chaque jour on en prend un panier, à la fin il n'y en a plus.

Auteur: Proverbe africain somalien

Info:

[ existence ] [ vie ]

 

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famine

Chaque fois que je vois ces pauvres Somaliens à la télé, j'ai la larme à l'oeil. J'aimerais moi aussi être aussi mince, mais si possible sans ces mouches qui leur tournent autour.

Auteur: Carey Mariah

Info:

[ humour ]

 

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deuil

Le lendemain Abdi ne chantait plus… il ne savait pas pourquoi. Il ne pouvait plus… C’était le souvenir de cette modeste amie qui faisait sa place dans son cœur. Voilà la véritable tombe, celle où reposent vraiment ceux que nous avons aimés. Après la cruelle douleur, quand la déchirure est cicatrisée, la place est faite ; c’est le sanctuaire secret des souvenirs où nous irons plus tard oublier nos amertumes et nos désillusions.

Auteur: Monfreid Henry de

Info: Trilogie somalienne

[ peine ] [ manque ]

 

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nord-sud

En Somalie, nous savions apprécier les choses simples de la vie. Nous fêtions la pluie parce que cela signifiait que nous aurions de l'eau. Qui, à New York, se soucie de l'eau ? On la laisse couler en faisant autre chose dans la cuisine ; il y en a tant qu'on en veut, il suffit de tourner un robinet. C'est lorsqu'on est privé des choses qu'on les apprécie, et quand on n'a rien, on apprécie tout.

Auteur: Waris Dirie

Info: Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univers des top models, p.276

[ abondance ] [ frugalité ] [ contraste ]

 
Mis dans la chaine

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disette

J'ai, ailleurs, démontré le fait notoire que dans la terrible histoire des famines dans le monde, aucune famine ne s'est produite dans un pays indépendant et démocratique, jouissant d'une relative liberté de la presse. On ne peut trouver d'exception à cette règle, où que nous regardions : les récentes famines en Ethiopie, en Somalie, ou dans d'autres pays soumis à des régimes dictatoriaux ; les famines en Union soviétique dans les années trente ; en Chine la famine de 1958-61 avec l'échec du Grand Bond en avant ; ou à une époque plus lointaine, les famines en Irlande ou en Inde sous une domination étrangère.

Auteur: Amartya Kumar Sen

Info: La démocratie des autres

[ historique ]

 

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femmes-par-femmes

Pendant 4000 ans, des cultures africaines ont permis que les femmes soient mutilées. Cette tradition répandue dans beaucoup de pays musulmans, bien des gens croient que le Coran l'exige. Et pourtant ce n'est pas le cas ; ni le Coran ni la Bible ne mentionnent qu'il faut mutiler les femmes pour plaire à Dieu. Cette coutume n'est encouragée et exigée que par les hommes - des hommes ignorants et égoïstes - qui veulent s'assurer l'exclusivité des faveurs de leurs épouses. Les mères acceptent que leurs filles soient mutilées de crainte qu'elles ne trouvent pas de maris. Une femme non excisée est considérée comme impure, obsédée par le sexe et impossible à marier. [...] Il n'y a pas de raison à la mutilation de millions de petites filles chaque année, sinon l'ignorance et la superstition. Par contre, la douleur, la souffrance et la mort qui en résultent sont des raisons plus que suffisantes pour que cette pratique disparaisse.

Auteur: Dirie Waris

Info: Fleur du désert : Du désert de Somalie à l'univers des top models

[ féminisme ] [ souffrance ]

 

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rêve occidental

C’est un cauchemar de voir des gens bien rassasiés regarder à la télévision les Somaliens mourir de faim, puis revenir à leur match de football. Mais c’est aussi, du point de vue le plus bassement réaliste, une attitude à terriblement courte vue. On ferme les yeux, et on les laisse crever. Mais à la longue ils ne se laisseront pas crever. L’immigration clandestine augmente au fur et à mesure que la pression démographique s’élève, et il est sûr qu’on n’a encore rien vu. Les Chicanos traversent pratiquement sans obstacle la frontière mexicano-américaine – et bientôt ce ne sera plus seulement des Mexicains. Aujourd’hui, pour l’Europe c’est, entre autres, le détroit de Gibraltar. Et ce ne sont pas des Marocains ; ce sont des gens partis de tous les coins d’Afrique, même d’Éthiopie ou de la Côte d’ivoire, qui endurent des souffrances inimaginables pour se trouver à Tanger et pouvoir payer les passeurs. Mais demain, ce ne sera plus seulement Gibraltar. Il y a peut-être quarante mille kilomètres de côtes méditerranéennes bordant ce que Churchill appelait "le ventre mou de l’Europe". Déjà, des fugitifs irakiens traversent la Turquie et entrent clandestinement en Grèce. Puis il y a toute la frontière orientale des Douze. Va-t-on y installer un nouveau mur de Berlin, de trois ou quatre mille kilomètres de long, pour empêcher les Orientaux affamés d’entrer dans l’Europe riche ?

Auteur: Castoriadis Cornelius

Info: https://linactuelle.fr/index.php/2019/04/30/cornelius-castoriadis-ecologie-politique/

[ société fantasmée ] [ hégémonie capitaliste ] [ raisons ] [ nord-sud ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vingt-et-unième siècle

Le XXIe siècle invente une nouvelle territorialité : le camp de réfugiés,
Qui peut croire que les flux migratoires vont se réduire dans les prochaines décennies ? Et nous, que ferions-nous si nous résidions dans un espace social et économique sans issue, dévoyé par la violence, comme en Syrie, en Irak, en Érythrée, en Libye, en Palestine, en Afghanistan, au Soudan, en République Centrafricaine, en Somalie, en République Démocratique du Congo, au Pakistan, au Nigeria, au Yemen, en Colombie... ?
Pour répondre à ce défi, le XXIe siècle est en train d'inventer une nouvelle territorialité : le camp de réfugiés. Les camps "officiels", répartis à travers le monde, sont mis en place, financés et gérés par le HCR (Haut commissariat pour les réfugiés), émanation des Nations-Unies siégeant à Genève. 17 millions d'hommes, de femmes et d'enfants y sont nourris, "logés" et souvent enfermés, comme dans beaucoup de pays où les autorités locales interdisent aux populations "accueillies" d'en sortir. Ces camps, dont certains abritent jusqu'à 400.000 personnes, n'apparaissent sur aucune carte, bien qu'ils soient parfois pérennisés par nécessité durant des décennies. On y constate aussi la disparition d'autres droits fondamentaux, comme celui de travailler pour sa subsistance.
La journaliste Anne Poiret, dans son documentaire sur le sujet, établit à 17 années la durée moyenne de résidence dans un camp. On a le temps d'y naître et d'y grandir, ou d'y vieillir et d'y mourir, sans droit, sans liberté, sans "chez-soi".
Mais l'innovation n'y est pas en reste : on teste des formes d'auto-organisation entre les réfugiés, la distribution des aides alimentaires en argent et non en nature, l'installation de campements "verts" (éoliennes, panneaux solaires, financés par des ONG dédiées), et même l'accès à son compte en banque par un distributeur de billets mobile à reconnaissance digitale et rétinienne (il va de soi que tout le monde est fiché). C'est un mode de vie en développement, et comme toute courbe qui monte, il est porteur d'opportunités, sujet à ce "progrès" qui fait tellement défaut dans les pays riches. Les camps de réfugiés font objectivement partie de l'avenir.
Notons que la notion de camp de réfugiés peut être appliquée sans abus de langage aux bidonvilles qui grossissent continûment les villes, impasses sociales et humanitaires qui aspirent les "migrants" de tous ordres, les expropriés des campagnes, les sans-terre, sans-eau, sans-récoltes ou sans-emploi, ceux qui décident que l'insécurité de l'inconnu est au moins porteuse d'une possibilité de numéro gagnant, même à un cent contre un. C'est à ce niveau qu'ils mettent en jeu leur existence. Les migrants sont des "espérants".
Les Occidentaux et les riches des centre-villes leur brandissent des statistiques : scientifiquement, votre espoir est fou, votre espoir est vain. Ne venez pas. Les migrants sourient d'un air gêné, comme tous les humains qui ont une faveur à obtenir. Ils préfèrent un asservissement qu'ils croient provisoire à l'enfermement par le dénuement ou la violence dans leur communauté d'origine. C'est un raisonnement qui ne vaut pas de l'autre côté de la grille : le rapprochement physique des riches et des pauvres est malsain, souvent dangereux. "Incertain", comme dirait la bourse. La présence de ces foules compactes et déracinées dans des contrées plus pacifiées fait tache. L'abordage désordonné des pauvres dans les quartiers riches n'est pas convenable.
Ça, tous les Européens le disent, maintenant, de "gauche" comme de droite : Ça fait des Brexit, après.
Vous savez, le Brexit : cet "événement historique" dont on a tant parlé.

Auteur: Gaufrès Stéphane

Info:

[ guerre ] [ surpopulation ] [ nord-sud ]

 

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