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obsédé

Je suis un mec et, comme tous les mecs, il y a un queutard qui sommeille en moi, un bonobo. Les femmes, elles, sont d´une intégrité fatigante. Quand elles se consacrent à un homme, elles sont à fond et si, par malheur, un jour elles en ont un autre en tête, alors elles s'en vont.

Auteur: Montana Cyril

Info: Je nous trouve beaux

[ femmes-par-hommes ]

 

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classiques et poncifs

Tout homme a dans son coeur un cochon qui sommeille. Dans le Figaro du 15 janvier 1879, M. Philippe Gille publiait quelques notes tirées du carnet du sculpteur Auguste Préault, mort peu de jours auparavant, qui avait collaboré au journal de Villemessant. Au nombre de ces pensées se trouve le fameux vers-axiome. On l'a souvent attribué à Charles Monselet et à Baudelaire.

Auteur: Roger Alexandre

Info: Les mots qui restent/Paris, Émile Bouillon 1901 [BnF] <p.39>

[ . ]

 

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confort

Au fond de l’appel en faveur d’une doctrine double sommeille l’idée qu’il n’y a pas de mal à ce que les hommes se trompent, ou du moins si peu, que ce mal est plus que compensé par la tranquillité remarquable dont l’erreur peut les envelopper.

Les hommes laissent en repos l’erreur, parce qu’ils acceptent d’une façon négligente cette proposition qu’une croyance peut être moralement utile sans être intellectuellement soutenable.

Auteur: Morley John I Vicomte Morley de Blackburn

Info: Dans "Du compromis"

[ bénéfices ] [ théorie lénifiante ] [ inexactitude ] [ paresse ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

question

Notre bateau glisse sur le fleuve calme.
Au-delà du verger qui borde la rive,
Je regarde les montagnes bleues et les nuages blancs.
Mon amie sommeille, la main dans l'eau.
Un papillon s'est glissé sur son épaule,
A battu des ailes et puis s'est envolé
Longuement je l'ai suivi des yeux.
Il se dirigeait vers les montagnes de Tchang-nân.

Était-ce un papillon, ou le rêve que venait de faire mon amie ?

Auteur: Chang Wou Kien

Info:

[ songe ] [ couple ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bribes mélodiques

En effet, dans le dortoir de notre mémoire, les chansons occupent une place particulière. Qu'il s'agisse de petits bouts de textes, de quelques mesures ou de chansons entières, elles sommeillent entre nos neurones, fossiles témoignant de temps révolus et pouvant parfois les ressusciter. Elles sont comme des catalyseurs de souvenirs, elles évoquent des odeurs, des sensations, des couleurs, elles nous restituent des événements, des paysages, des visages. Rencontrées tout au long de notre vie, accumulées dans notre besace, elles sont à la fois le déclencheur de notre mémoire involontaire et les munitions de notre mémoire volontaire.

Auteur: Calvet Louis-Jean

Info: Chanson, la bande-son de notre histoire

[ imprégnation associative ] [ musique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

granules

Les spores des fougères bleues qui poussent dans les creux, au long de la berge, flottent vers l'eau en filets d'argent bleuté difficiles à voir si l'on n'est pas les pieds dessus ou tout proche, couché juste au bord de la rivière, là où les rayons du soleil sont les plus bas et affaiblis. Souvent on les méprend pour des insectes, mais ce sont des graines où sommeille toute une génération, confiante en son avenir. Et il est facile de croire un instant que chacune a un futur, qu'elle deviendra tout ce qui est contenu dans sa spore : qu'elle vivra tous ses jours de vie comme prévu. Mais cette certitude ne dure que l'espace d'un instant; peut-être même plus longtemps que la spore elle-même.

Auteur: Morrison Toni

Info: Beloved. p 122

[ nature ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-hommes

Karl n’y connaît rien aux femmes, du moins rien qui soit vrai ou utile. Il sait de quoi elles ont l’air et comment elles parlent, il en sait un peu sur leurs corps et les services qu’elles rendent, mais il ne sait plus rien d’autre. Il ne suffit pas d’être sorti d’elles pour connaître les femmes, pas plus qu’il ne suffit d’entrer dans leur corps. Un homme qui entre dans une femme peut ne jamais la connaître, car pour cela il faut beaucoup de temps et un désir qui ne s’éteigne pas avec le jour.
Chaque femme est une somme de parcelles innombrables, une pour chaque homme passé, pour chaque homme aimé, pour chaque douleur, pour chaque enfant. Certaines parcelles sommeillent jusqu’à ce qu’un effleurement les fasse tressaillir, d’autres brûlent d’un feu autonome, même si rien ne vient le nourrir.

Auteur: Camarneiro Nuno

Info: Les hommes n'appartiennent pas au ciel

[ mystère ]

 

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pulsion

- Tu pourrais m'en parler, de l'amour ?
J'ai pensé à Schopenhauer. L'instinct sexuel qui se grime en romance à l'eau de rose. Les serments sous la lune et les promesses d'une voix tremblante... Tout ça : cache-misère, trompe-couillon pour camoufler la hideur d'un coït bref, moite et violent... Reproduction de l'espèce !... Survie biologique oblige ! Rien d'autre !... Le reste ? Vernis ! Cinéma ! Perlimpinpin ! L'amûr ! Ah l'amûr ! Plein la bouche de l'amûr, qui sert à pas voir comment s'engluent les vits dans les oignes... Tout ça, vaste esclafferie... L'amour s'en va par les gogues avec les glaires épongées au papier toilette que la rombière, s'en tamponnant le coquillard, sentimentalise la larme à l'oeil... Mais tout ça, ce nihilisme schopenhauerien duquel je me sentais si proche, je devais le taire. Ca vexe la petite princesse qui sommeille en chaque femme.

Auteur: Guyard Alain

Info: La zonzon, p. 122

[ romantisme ] [ illusion ] [ femmes-hommes ]

 

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deuil

Etienne a expliqué que lorsqu'on aime très fort celui qui part, on peut le retenir encore. Il faut occuper la maison du mort, marcher en faisant du bruit, ouvrir les portes comme on va au travail, les fenêtres comme on fait entrer le soleil. Il a dit qu'il faut parler haut, rire, choquer les couverts et l'assiette comme si le repas était en train. Il a dit qu'il faut que l'eau coule, qu'il y ait des fleurs coupées dans les vases. Il a dit que les lumières doivent éclairer les pièces, que le lit doit être défait au soir et refait au matin. Il a dit qu'il faut respirer fort pour deux. Il a dit qu'ainsi, la lampe ne se doute de rien. Elle ne sait pas la mort. Elle sommeille contre sa lucarne et l'âme reste blottie contre le coeur éteint, jusqu'à ce qu'il soit glacé, tellement, qu'elle gèle aussi et finit par se rendre.

Auteur: Chalandon Sorj

Info: Une promesse, Grasset, 2006 p.162

[ souvenir ]

 

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brutalité

Tu sais quoi ? Tout ce que l'Église nous a enseigné, c'est que des mensonges. Ça ne s'est pas passé comme ils le disent avec Marie, celle de Lujàn ou Caacupé. La reine d'entre les reines n'est pas la mère du Christ. Ce n'est pas la Vierge Marie. La reine d'entre les reines, ici et n'importe où ailleurs, est et sera toujours la Violence. Parce que ça c'est une mère... la mère de tous les maux. Celle qui nous galvanise. Ce n'est pas pour rien si violence rime avec essence. Parce qu'elle est en nous, comme une force primaire. Oui, elle est en nous, tapie au plus profond. Chez tous. Chez certains, elle sommeille, et il vaut mieux ne pas réveiller l'eau qui dort. Chez d'autres, comme moi, elle est à fleur de peau. Et l'endroit où l'on vit n'y est pas étranger. Comment faire pour s'éloigner de toute cette merde? J'ai l'impression qu'en foutant le camp, on réussit simplement à échanger une merde contre une autre, d'une couleur différente.

Auteur: Oyola Leonardo

Info: Golgotha

[ pulsion ]

 

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