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pointilleux

Quant à moi, je sais que les naturels supérieurs sont le moins exempts de défauts ; car la surveillance minutieuse en tout fait courir le risque de la petitesse ; et dans la grandeur, comme dans l’excessive richesse, il faut que subsiste aussi un peu de négligence. Tandis que les naturels bas et médiocres, je ne sais s’il ne relève pas de la nécessité que, par le fait de ne jamais prendre de risques et de ne jamais aspirer aux sommets, ils restent la plupart du temps impeccables et plus sûrs ; les grands, au contraire, bronchent à cause de la grandeur même.

Auteur: Longinus Caius Cassius

Info: Du sublime, XXXIII

[ fermeture ]

 

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jeu vidéo

Thomas ne s’intéressait qu’à sa réalité numérique. Les tentatives maternelles pour l’inscrire à des activités sportives et culturelles échouaient. Sa génitrice cherchait à le sortir autant que possible du monde imaginaire dans lequel il évoluait trop souvent à son goût. Lui expliquait, lorsqu’elle insistait, ne pas souffrir d’épilepsie et ne pas craindre de se transformer en tueur psychopathe à force de dézinguer à tout-va des ennemis parcourant un univers factice. Les statistiques confortaient sa défense : près de cent millions d’aficionados se passionnaient pour les scénarios de Call of Duty sans que la criminalité augmentât de concert dans les pays où la franchise atteignait des sommets de popularité.

Auteur: Martineau Frédéric

Info: Quelques bonnes raisons d'aimer la mort, MACABRE RENDEZ-VOUS, p 83

[ addiction ]

 

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conteuse

Cette nuit-là, et pendant bien des nuits encore, grand-mère m'a ouvert les portes de son enfance (...). Ses histoires m'aidaient à m'évader, m'emmenaient sur les sommets des collines de Nghê An, où je remplissais mes poumons du parfum des rizières, plongeais les yeux dans le Lam, me muais en un point vert sur les montagnes de Truong Son. Grâce à ses histoires, je goûtais sur ma langue la saveur sucrée des baies de sim, je sentais les grenouilles me sauter dans les mains et dormais dans un hamac, sous un ciel criblé d'étoiles scintillantes. (...) La guerre se poursuivait, et ses histoires nous gardaient en vie, moi et mon espoir.

Auteur: Nguyen Phan Qué Mai

Info: Pour que chantent les montagnes

[ narratrice ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

société

Quand on pense que notre civilisation occidentale est basée sur des âneries comme celles de Freud sur l'oedipe, (alors que lui-même fut élevé par une nourrice), ou sur des théories répugnantes telles que celles délivrées par un Machiavel inspiré par Rodrigo Borgia... On ne peut s'empêcher de penser avec nostalgie à un type comme Kropotkine, chez qui pouvoir et aisance matérielle personnelle ne constituaient pas les moteurs principaux de la réflexion.
Plus l'abrutissement consumériste gagne, plus les manipulations d'"en-haut" semblent aisées. Qui trouvera un jour des méthodes sociétales "garde-fou" ? Des mécanismes permettant de contrer cette bête immonde qui émerge du "confort insatisfait" pour se développer aux sommets des pouvoirs. En général dans le but d'y rester.

Auteur: Mg

Info: 11 avril 2016

[ régulation ] [ justice ] [ malédiction ]

 

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arrière-saison

À toi la gloire 

de cet automne,

l'agenouillement 

pâle du soleil. 



À toi les trésors 

descellés des bois,

la ronde des fontaines,

la légende du mirage,



le halo des deltas,

le sommeil des marées. 



À toi l'orchestre 

haut-sidéral,

le doux chalumeau 

des troupes pâles,

à toi les fenêtres 

vastes des noces 



et à toi les Lions 

rouges des sommets.



À toi le silence 

du cellier des cieux, 

La pourpre vivante 

du cœur de Dieu.  

Auteur: Vinea Ion

Info: Poème votif. L'heure des fontaines : Edition bilingue franco-roumaine, p. 257-259

[ poème ] [ soleil ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sainteté

Me répétant les exclamations de Thérèse d’Avila, je la voyais s’écrier à six ans : "Éternité, éternité", puis suivais l’évolution de ses délires, de ses embrasements, de ses sécheresses. Rien de plus captivant que les révélations privées, qui déconcertent les dogmes et embarrassent l’Eglise… J’eusse aimé garder le journal de ces aveux équivoques, me repaître de toutes ces nostalgies suspectes… Ce n’est pas au fond d’un lit que l’on atteint aux sommets de la volupté : comment trouver dans l’extase sublunaire ce que les saintes vous laissent pressentir dans leurs ravissements ? La qualité de leurs secrets, c’est Bernini qui nous l’a fait connaître dans la statue de Rome où la sainte espagnole nous incite à maintes considérations sur l’ambiguïté de ses défaillances…

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Dans "Précis de décomposition" in Œuvres, éditions Gallimard, 1995, page 694

[ ambivalence ] [ désir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

ésotérisme

Un ange ailé, avec le signe du soleil sur son front et sur sa poitrine le carré et le triangle du septénaire. Je parle de lui au sens masculin, mais la figure n'est ni masculine ni féminine. On dit qu'il verse les essences de la vie d'un calice à l'autre. Il a un pied sur la terre et un sur les eaux, illustrant ainsi la nature des essences. Une voie directe monte jusqu'à certains sommets en bordure de l'horizon, et au-dessus, il y a une grande lumière, au travers de laquelle on aperçoit vaguement une couronne. Voici une partie du Secret de la Vie Éternelle, autant qu'il soit possible à l'homme dans son incarnation de le concevoir. Ici on renonce à tous les emblèmes conventionnels.

Auteur: Waite Arthur Edward

Info: The Pictorial Key to the Tarot

[ christianisme ]

 

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appréhension

On dit qu'avant d'entrer dans la mer,
une rivière tremble de peur.
Elle regarde en arrière le chemin
qu'elle a parcouru, depuis les sommets,
les montagnes, la longue route sinueuse
qui traverse des forêts et des villages,
et voit devant elle un océan si vaste
qu’y pénétrer ne paraît rien d'autre
que devoir disparaître à jamais.
Mais il n'y a pas d'autre moyen.
La rivière ne peut pas revenir en arrière.
Personne ne peut revenir en arrière.
Revenir en arrière est impossible dans l'existence.
La rivière a besoin de prendre le risque
et d'entrer dans l'océan.
Ce n'est qu'en entrant dans l'océan
que la peur disparaîtra,
parce que c'est alors seulement
que la rivière saura qu'il ne s'agit pas
de disparaître dans l'océan,
mais de devenir océan.

Auteur: Gibran Khalil

Info: La peur

[ éternel retour ] [ cycles ] [ mort ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

oligarchie

Il y a un jeu multiple de poker menteur. Comme toujours les mouvements stratégiques viennent et viendront d'une position supérieure.
Les opinions publiques, canalisées comme il faut, ne sont pas près de se révolter.
Les banques et autres moguls financiers pas près non plus d'avoir peur de perdre la main. Regardant les dominos tomber comme prévu depuis long, ils ont un un temps infini pour anticiper et préparer les étapes suivantes.
Trop facile, avec des positions supra nationales rapides... zigzaguant au-dessus et au-travers de grands, et moins grands, sous-ensembles "publics", nations si lentes à bouger, se coordonner, réagir...
Ainsi, près des sommets de commandes, on peut admirer quelques dizaines de milliers d'insectoïdes à peau, nos frères singes dépoilés, qui, chacun de son côté, s'organisent "au moins mal" pour la suite.

Auteur: Mg

Info: 13 juin 2012

[ anticipation ] [ égoïsme ]

 

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Dostoïevsky

Quand je pense à Stravoguine, par exemple, je pense à quelque monstre divin dressé sur un sommet, et qui nous jette ses entrailles lacérées. Dans Les Possédés la terre tremble : ce n'est pas la catastrophe qui s'abat sur l'individu imaginatif, mais un cataclysme dans lequel une vaste portion de l'humanité est ensevelie, effacée à jamais. Stravoguine était Dostoïevsky, et Dostoïevsky était la somme de toutes ces contradictions qui paralysent un homme ou le conduisent jusqu'aux sommets. Il n'y avait pas de monde trop bas qu'il n'y entra, pas d'endroit trop haut qu'il craignit d'y monter. Il parcourait toute la gamme, des abîmes jusqu'aux étoiles. Dommage que nous n'ayons plus jamais l'occasion de voir un homme placé au coeur du mystère, qui, par les éclairs qu'il jette, illuminerait pour nous la profondeur et l'immensité des ténèbres.

Auteur: Miller Henry

Info: Tropique du cancer

[ littérature ]

 

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