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crépuscule

Alors tout s'avivant sous les lueurs décrues
du couchant dont s'éteint peu à peu la rougeur,
un charme se révèle aux yeux las du songeur:
le charme des vieux murs au fond des vieilles rues.

Auteur: Rodenbach Georges

Info: La Jeunesse blanche, Vieux Quais

[ ville ] [ poème ]

 

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songeurs

En parcourant le monde en long et en large, j'ai rencontré de magnifiques rêveurs, des hommes et des femmes qui croient avec détermination aux rêves.

Ils les tiennent, les cultivent, les multiplient.

Moi aussi, avec humilité et à ma façon, j'ai fait la même chose.

Auteur: Sepúlveda Luis

Info:

 

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Ajouté à la BD par miguel

complicité

Pour en revenir à cette propriété, Della, vous ne pensez pas qu'on pourrait l'acheter ? C'est plein de souvenirs, là-bas. On pourrait y faire construire un petit bungalow. Qui sait si, un jour, on ne...
Il s'arrêta, le regard songeur.
Della sourit.
- Continuez, patron, dit-elle. J'aime tellement que vous rêviez tout haut. Vous êtes alors un homme si différent...

Auteur: Gardner Erle Stanley

Info: L'épouse mal éveillée

[ secrétaire ] [ femmes-hommes ] [ espérance ]

 

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déclaration d'amour

Tu me vois bon, charmant et doux, ô ma beauté ;
Mes défauts ne sont pas tournés de ton côté ;
C'est tout simple. L'amour, étant de la lumière,
Change en temple la grotte, en palais la chaumière,
La ronce en laurier-rose et l'homme en demi-dieu.
Tel que je suis, rêvant beaucoup et valant peu,
Je ne te déplais pas assez pour que ta bouche
Me refuse un baiser, ô ma belle farouche,
Et cela me suffit sous le ciel étoilé.
Comme Pétrarque Laure et comme Horace Églé,
Je t'aime. Sans l'amour l'homme n'existe guère.
Ah ! J'oublie à tes pieds la patrie et la guerre
Et je ne suis plus rien qu'un songeur éperdu.

Auteur: Hugo Victor

Info: Océan, 1874

[ poème ]

 

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a-scolaires

Semblablement, ceux qui sont des imbéciles notoires, je me garde bien de les juger tels. Les érudits, les savants, sont ceux qui ont accepté et les imbéciles et les ignorants, ceux qui n'ont pas accepté... J'ai souvent remarqué, dans les études secondaires, que les élèves "imbéciles" butaient avec une grande sûreté sur le hasardeux, le spéculatif et le nœud de la théorie proposée. Ils posaient des questions au professeur là-dessus, qui leur réexpliquait la chose. Eux cependant restaient songeurs, aux rires et ricanements de la populace des forts en thème. Dans la suite, j'ai remarqué que ces théories renversées par de successifs savants l'étaient justement par cet endroit où l'imbécile de 15 ans avait mis le doigt.

Auteur: Michaux Henri

Info: Ecuador, Gallimard, 1929, p.77-78

[ bon sens ] [ pragmatisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

épidémie

Fontenelle disait que si la raison dominait sur terre, il ne s’y passerait rien. Ce qui risque fort de se produire avec l’amplification exponentielle du principe de précaution.

Souvenons-nous qu’en 1698 et 1969, un virus respiratoire avait déjà franchi les frontières de Chine – c’était la fameuse grippe de Hong-Kong – et avait à son actif plus d’un million de morts dans le monde. Pour l’Europe, les chiffres sont les mêmes que ceux du Covid-19 (environ 31 000 morts en France) et un taux d’attaque qui touchait toutes les classes d’âge. Et pourtant, aucun gros titre dans les journaux, aucune mesure gouvernementale, ni même d’alerte médicale.

"Le flegme et les bons mots l’emportaient sur une possible mobilisation" relève l’historien Patrice Bourdelais. L’inverse de ce à quoi nous assistons aujourd’hui. Voilà qui nous laisse songeurs et dubitatifs quant aux progrès de la médecine et à la volonté des gouvernements d’instaurer un État Thérapeutique.

Auteur: Jaccard Roland

Info: Dans "La nuit où j'ai cru devenir fou", 2020

[ historique ] [ implication gouvernementale ] [ dictature sanitaire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

jeunesse

Vous passez l'après-midi à fuir ensemble vos responsabilités. (Vous vous dites que vous avez plus de chance de les semer à deux.) Vous regardez le chat d'en face gambader frileusement sur votre bout de balcon enneigé. Vous ne faites pas la vaisselle. Vous ne parlez pas de choses importantes, votre travail, vos amours, vos projets d'avenir. Vous vous donnez le droit d'oublier que vous êtes des adultes, peut-être, mais c'est qu'en fait vous n'avez jamais l'impression d'être des adultes lorsque vous êtes ensemble. Vous avez une amitié comme au temps de la polyvalente, lorsque vous pouviez passez des heures à ne pas faire grand-chose avec les gens que vous aimiez le plus, sans leur demander autre chose que d'être là, que de rire avec vous quand vous aviez envie de rire et de partager ensemble quelques silences songeurs qu'ils ne vous demandaient pas d'expliquer. C'est ce que vous faites durant ces longs après-midis oisifs, vos jambes et vos coudes et vos hanches s'entrechoquant sur le petit divan : vous entretenez votre amitié.

Auteur: Panneton Amélie

Info: Le charme discret du café filtre

[ laisser-aller ] [ plaisir ] [ trainasser ]

 

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portrait

Mais la plus aimable convive était la jeune duchesse de D…, dont l’esprit alerte et clair, jamais inquiet ni troublé, contrastait si étrangement avec l’incurable mélancolie de ses beaux yeux, le pessimisme de ses lèvres, l’infinie et noble lassitude de ses mains. Cette puissante amante de la vie sous toutes ses formes, bonté, littérature, théâtre, action, amitié, mordait sans les flétrir, comme une fleur dédaignée, ses belles lèvres rouges, dont un sourire désenchanté relevait faiblement les coins. Ses yeux semblaient promettre un esprit à jamais chaviré sur les eaux malades du regret. Combien de fois, dans la rue, au théâtre, des passants songeurs avaient allumé leur rêve à ces astres changeants ! Maintenant la duchesse, qui se souvenait d’un vaudeville ou combinait une toilette, n’en continuait pas moins à étirer tristement ses nobles phalanges résignées et pensives, et promenait autour d’elle des regards désespérés et profonds qui noyaient les convives impressionnables sous les torrents de leur mélancolie. Sa conversation exquise se parait négligemment des élégances fanées et si charmantes d’un scepticisme déjà ancien. 

Auteur: Proust Marcel

Info: Un dîner en ville

[ contrastes ] [ femme captivante ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

repas

Une affiche manuscrite punaisée au mur proposait plus d'une demi douzaine de plats de nouilles, à la mode chinoise ou japonaise. Aux fines et brunes sobas de sarrasin, Otani préférait en général les épaisses pâtes udon blanches, qu'il commandait avec la populaire garniture de poitrine de poulet et de fines tranches d'oignons de printemps. Pourtant, lorsque la servante vint prendre sa commande, il demanda, presque sans réfléchir, des kitsuneudon, ou "nouilles de renard" [...] Quelques minutes plus tard, la serveuse lui apporta un énorme bol fumant et Otani prit une paire de baguettes dans un bocal disposé sur la table. Il considéra d'un air satisfait la généreuse portion de nouilles baignant dans un potage à l'odeur appétissante, surmonté d'une petite montagne de morceaux de fromage de soja frits. Il en saisit un entre ses baguettes et le mâchonna d'un air songeur, appréciant sa texture légèrement élastique mais frappé une fois encore par le fait que le tôfu n'avait pratiquement aucun goût. Il était d'autant plus étrange que les renards aient été censés l'apprécier au point qu'on ait accolé leur nom au plat.

Auteur: Melville James

Info: Haiku pour Hanae

[ Asie ] [ restaurant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

Un gars veut acheter un perroquet. Il se rend chez un marchand d'animaux domestiques et lui fait part de l'objet de sa visite.
Le vendeur acquiesce, lui demande de la suivre et lui montre un magnifique volatile aux couleurs éclatantes.
- Celui-ci parle le français et l'anglais, il est mille francs.
Il se tait un moment, puis lui montre un autre animal dans la cage à côté. Un splendide ara lui aussi.
- Celui-ci vous coûtera 2000 F?... Il parle français, anglais, russe et japonais...
Dans la cage adjacente le client à remarqué un vieux perroquet tout déplumé et aux couleurs passées. Par curiosité il demande.
- Et celui-ci ?
- Aah, dit le vendeur... Lui est beaucoup plus cher. Son prix est de 10 000 F.
Songeur le client regarde la bestiole et rétorque en souriant.
- J'imagine que pour cette somme il chante... parle papou, italien, latin et grec ancien...
Le vendeur secoue la tête négativement
- Non. En fait il ne parle pas du tout.
- Ah bon! ...
Le vendeur sourit
- C'est très simple. Les deux autres perroquets l'appellent patron.

Auteur: Internet

Info:

[ absurde ]

 
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