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grippe

Je sortais de la routinière crève hivernale, résurgence d'un de ces rythmes océaniques qui cadencent les vies depuis bien avant les mammifères, marées des corps jamais reconnues comme telles par des tenants de la santé un peu trop conditionnés.

Auteur: Mg

Info: 1 fév. 2019

[ maladie ] [ cycles ] [ sanitaire ultradien ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

conversion miraculeuse

Au moment de ce fait, un voile qui me couvrait tomba de mes yeux. Non pas un seul, mais tous les voiles qui m’enveloppaient disparurent l’un après l’autre et rapidement, comme la neige, la boue et la glace sous l’action du soleil cuisant. Je sortais d’une tombe, d’un abîme de ténèbres et j’étais vivant.

Auteur: Ratisbonne Alphonse

Info:

[ christianisme ] [ renaissance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

détail

Évidemment, il ne s’est rien produit de nouveau, si l’on veut : ce matin, à huit heures et quart, comme je sortais de l’hôtel Printania pour me rendre à la bibliothèque, j’ai voulu et je n’ai pas pu ramasser un papier qui traînait par terre. C’est tout et ce n’est même pas un événement. Oui, mais, pour dire toute la vérité, j’en ai profondément impressionné : j’ai pensé que je n’étais plus libre.

Auteur: Sartre Jean-Paul

Info: La nausée

[ gamberge ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

poésie

Je sortais toujours avec un livre dans la poche. Les grandes avenues parisiennes me permettaient de lire sans bousculer quiconque. Et accessoirement de ne regarder personne, ce qui m'évitait de percevoir des gens faussement pressés, caractéristique essentielle de la grande ville. Il faut être pressé pour être important. Etre pressé, c'est être attendu. Prendre son temps, c'est n'être pas attendu. N'intéresser personne. Alors, on fait mine de courir, de bousculer, de téléphoner frénétiquement. Dickinson ne faisait rien. Elle n'habitait pas Paris.

Auteur: Uras Michaël

Info: Aux petits mots les grands remèdes, p. 178

[ tranquillité ] [ stress urbain ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

école

En 1992, je sortais du lycée et les sentiments que m'inspirait cette expérience étaient encore à vif. J'étais en colère, frustré par les mensonges entendus, par le manque d'amour-propre qui m'avait été inculqué par ma scolarité. En fin de compte, ce que je ressens, c'est que le système d'éducation tout entier se comporte comme une prison ou, comme je le dis dans "Oink", comme un abattoir. L'accent est mis sur le comportement et la discipline et non pas sur le but principal, qui est censé être l'éducation. [...]
Je suis le petit cochon qui a eu la chance de tomber du camion sur le chemin de l'abattoir.

Auteur: Mueller John

Info: Oink, le boucher du paradis, Dans Avant-propos

[ pénitencier ]

 

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crépuscule

Comme atteint d'une douleur soudaine, je ressentis la profonde nostalgie de chez nous, de la Bucovine où j'aimais tant cette heure qui précède les ténèbres que je sortais en courant de la maison pour aller dans la campagne, dans cette lumière abstraite couleur lilas. Du côté de la vallée déjà pleine de la poussière de la nuit, il y avait le battement des ailes de chauves-souris qui grouillaient, tandis que le vent du soir m'inondait le visage de l'odeur du foin des pâturages lointains ; et devant cette immense source de la nuit, vers la Galicie, la terre plate s'étendait en éventail pour se fondre dans les cieux d'une manière cosmique.

Auteur: Rezzori Gregor von

Info: Mémoires d'un antisémite, p 136

[ obscurité ]

 

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déclarations d'amour

Je sortais du lit, ma chère, quand votre lettre me fut rendue, il était cinq heures du matin. On donnera La Prude le vendredi de la semaine prochaine, c'est-à-dire le 15 décembre. Venez, ma chère, et soyez mon juge. je voudrais que votre frère put la voir. Venez avec tous vos amis et toute votre famille. Mais je me flatte de vous embrasser avant que n'arrive ce grand jour de divertissements. je vous aime, ma chère, plus que toutes les comédies, et plus que toute autre consolation. ( ... ) Je vous embrasse mille fois. Mon âme embrasse la vôtre, mon vit et mon coeur sont amoureux de vous. J'embrasse votre gentil cul et toute votre adorable personne.

Auteur: Voltaire

Info: à Marie-Louise Denis 7 décembre 1747

 

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transformation

Dans la cave intérieure de mon amour j’ai bu et comme je sortais

Dans cette immense plaine, je ne savais plus rien

Et j’avais perdu le troupeau qu’auparavant je suivais.



Là, il me donna son cœur, là, il m’enseigna une très savoureuse science,

Et moi je me donnai à lui, réellement, tout entière,

Là je lui promis d’être son épouse.



Mon âme s’est mise, et tout mon avoir, à son service.

Je ne garde plus les bêtes, je n’ai plus d’autre office,

Aimer est à présent mon seul exercice.



Alors si dans les prés on ne me voit ni ne me trouve,

Allez dire que je me suis perdue, qu’amoureuse je suis allée

Me perdre et que j’ai été gagnée.


Auteur: Saint Jean de la Croix Juan de Yepes Álvarez

Info: Le Cantique spirituel, trad. Jean-Marc Sourdillon, strophes XXVI, XVII, XVIII, XIX

[ créateur-créature ] [ foi ] [ abandon ] [ dévotion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

zen

Je me réveillais après ces douze heures de nuit avec Joyce qui me tripotait la corde à nœuds sous les géraniums et je disais : "Où est Picasso ? [le chien]".
"Oh, au diable Picasso !" qu’elle disait.
Je sortais du lit, à poil, avec ce gros engin-là devant moi.
"Regarde, tu l’as encore laissé dans le jardin ! Je t’ai déjà dit de ne pas le laisser dehors dans la journée !"
Alors je sortais dans le jardin, à poil, trop fatigué pour m’habiller. C’était plutôt bien abrité des regards. Et ce pauvre Picasso était là, recouvert par 500 mouches, des mouches qui couraient en rond partout sur lui. Je sortais en courant toujours avec mon bidule (qui à ce moment-là piquait du nez) et j’engueulais les mouches. Il en avait dans les yeux, sous le poil, dans les oreilles, sur les parties, dans la bouche… partout. Et il restait assis là à me sourire. A me faire des risettes pendant que les mouches le dévoraient. Peut-être qu’il en savait plus long que nous tous.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Le Postier", pages 81-82

[ passivité ] [ innocence ] [ joie ] [ trivial ] [ homme-animal ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

humour

- Depuis combien de temps ne t'es-tu pas confessée, Taninè?
- Depuis que je me suis mariée, mon père.
- Si longtemps que ça! Et pourquoi?
- Ma foi, j'en sais rien. Il faut croire que mon mariage m'a détournée du droit chemin.
- Qu'est-ce que tu dis là! Le mariage est un saint sacrement! Comment un sacrement peut-il détourner des autres sacrements?
- Vous avez raison, mon père. Alors, c'est peut-être parce que mon mari n'y tient pas plus que ça.
- Ton mari te dit de ne pas aller à l'église?
- Du tout, il ne dit ni quoi ni qu'est-ce. Mais une fois que je sortais de chez nous pour aller à l'église, voilà qu'il se met à rire et qu'il me fait : Viens un peu par ici que je te donne les sacrements qu'il te faut. Et on s'est retrouvés dans la chambre à coucher. Du coup, ça m'est sorti de la tête.
- Impie! Blasphémateur! Ton mari ira rôtir tout habillé dans les feux de l'enfer! Les gens ont bien raison de dire ce qu'ils disent sur ton mari!

Auteur: Camilleri Andrea

Info: La Concession du téléphone

[ sexe ] [ religion ]

 

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