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humour

Le pays où vivent les Qatareux s'appelle le Qatar, d'après le petit Larousse, alors que le petit Robert est attendu par sa maman au bureau des hôtesses. Mais on peut aussi écrire "Katar", en hommage à l'impératrice Katarina qui préférerait cacher son "q" plutôt que de se faire pilonner dans les dunes katareuses où les amantes imprudentes risquent à tout moment de contracter l'intolérable vaginite râpeuse des sables durs, dite aussi "la violette du bédouin", par allusion à l'aspect purpurin que présentait la verge de Lawrence d'Arabite quand il sortait de sa chamelle râpée.

Auteur: Desproges Pierre

Info: Les étrangers sont nuls

[ . ]

 

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justice

C'est parce que la peine de mort n'est pas dissuasive qu'il faut la supprimer. Or l'un des derniers condamnés sortait de prison quand il a commis son crime. Il est clair que la prison n'est pas dissuasive. Donc il faut la supprimer. Il y a des tribunaux et cependant il se commet toujours des délits. Les tribunaux n'étant pas dissuasifs, il faut les supprimer ; on peut en dire autant de la gendarmerie et de la police en général. Et des innocents. Si l'on continue à les tuer, c'est qu'ils ne sont pas dissuasifs. Supprimons-les.

Auteur: Frossard André

Info: les Pensées, Le cherche midi éditeur 1994 <p.140>

[ peine capitale ]

 

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peine capitale

C'est parce que la peine de mort n'est pas dissuasive qu'il faut la supprimer. Or l'un des derniers condamnés sortait de prison quand il a commis son crime. Il est clair que la prison n'est pas dissuasive. Donc il faut la supprimer. Il y a des tribunaux et cependant il se commet toujours des délits. Les tribunaux n'étant pas dissuasifs, il faut les supprimer ; on peut en dire autant de la gendarmerie et de la police en général. Et des innocents. Si l'on continue à les tuer, c'est qu'ils ne sont pas dissuasifs. Supprimons-les.

Auteur: Frossard André

Info: Les Pensées, Le cherche midi éditeur 1994 <p.140>

 

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marginal

Ensuite, pour supporter le froid de l’hiver, car les hivers sont terribles là-bas, il était étonnant. Ainsi, par exemple, un jour de gel, ce qu’on peut imaginer de pire dans le genre, quand tout le monde évitait de sortir, ou bien ne sortait qu’emmitouflé de façon étonnante, chaussé, les pieds enveloppés de feutre ou de peaux d’agneau, Socrate sortait, lui, dans ces conditions-là, avec le même manteau qu’à l’ordinaire, et marchait pieds nus sur la glace plus facilement que les autres avec leurs chaussures : les soldats le regardaient de travers, croyant qu’il voulait les braver.

Auteur: Platon

Info: Discours d'Alcibiade à propos de Soscrate dans "Le Banquet" de Platon, trad. Paul Vicaire, Les Belles-Lettres, Paris, 1989, 220a

[ anecdote ] [ indifférence ] [ indépendance ] [ choses extérieures ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

érotisme

Agrafée dans ce baiser de feu et comme enlevée par les lèvres qui pénétraient les siennes, aspirée par l'haleine qui la respirait, je la portai, toujours collée à moi, sur ce canapé de maroquin bleu, - mon gril de saint Laurent, depuis un mois que je m'y roulais en pensant à elle, - et dont le maroquin se mit à voluptueusement craquer sous son dos nu, car elle était à moitié nue. Elle sortait de son lit, et, pour venir, elle avait... le croirez-vous ? Été obligée de traverser la chambre où son père et sa mère dormaient !...

Auteur: Barbey d'Aurevilly Jules

Info: Le rideau Cramoisi

[ littérature ]

 

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attente

Et comme c’était un jour long et beau qu’il devait passer dans la chaleur de cette maison et près de cette soupe odorante qui clapotait sur le poêle et après le déjeuner peut-être retourner dans le lit, comme le village, en bas, était baigné par le soleil et que des toits ruisselait l’eau de la neige qui fondait, comme le blé de mars, dans la prairie au pied de la maison, sortait de terre et pointait vers le soleil, comme la nuit où il devait retourner dans le Pohorje était encore loin, il se reversa un autre verre.

Auteur: Jancar Drago

Info: Et l'amour aussi a besoin de repos

[ ennui ] [ alcool ]

 

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greyhounds

C'était un homme svelte, comme tous les Recsky qui passent la majeure partie de leur vie à cheval à faire courir leurs lévriers. D'ailleurs à présent également, une levrette le suivait en s'étirant alors qu'il sortait dans la cour. Il est tout aussi impossible d'imaginer un véritable Recsky sans lévrier qu'un curé sans gouvernante. Le nom de Recsky est inscris dans la mémoire des amateurs de lévriers comme s'il y avait déjà eu un Recsky au paradis, au temps d'Adam et d'Eve: si la Bible omet de le mentionner, c'est parce que au moment de la création du monde, il faisait courir ses chiens.

Auteur: Krúdy Gyula

Info: L'affaire Eszter Solymosi, p.157

[ de toute éternité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gel

Quand Gerda eut huit ans, elle fut chargée de réchauffer le moteur du camion à la place de sa mère. Elle se réveillait à trois heures du matin, jetait son manteau sur ses épaules sans même se débarbouiller et sortait dans le froid glacial de l'hiver, à l'heure la plus noire. Le sommeil interrompu était encore plus douloureux que la morsure du froid sur son visage somnolent. La nuit, le camion de son père était garé devant la porte de la maison, et le matin, pour arriver à mettre en marche le moteur, il fallait d'abord dégager de la glace la manivelle qui était à l'avant.

Auteur: Melandri Francesca

Info: Eva dort

[ nuit ] [ aube ]

 

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anecdote

Confident de Fouquet Paul Pelisson se retrouva à la Bastille. N'ayant plus d'autre distraction que la société d'un Basque grossier, joueur de musette, il parvint, à force de patience, à apprivoiser une araignée qui, chaque jour, au signal donné par les sons de la musette, sortait d'un soupirail et venait prendre des mouches jusque sur ses genoux... (...) le gouverneur de la Bastille, Besmaus, étant venu visiter Pellisson dans sa prison et ayant été témoin des confiantes évolutions de l'insecte, fut assez brutal pour l'écraser et priver ainsi Pellisson de son unique consolation "Ah Monsieur, s'écria le prisonnier, j'aimerais mieux que vous m'eussiez cassé le bras."

Auteur: Thoulier d'Olivet Pierre-Joseph dit l'abbé d'

Info: Éloge de Pellisson

[ prison ]

 

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fiente

Pendant une seconde, le soulagement m'a paru meilleur que toutes les drogues, mais tout de suite après j'ai entendu des pneus crisser sur le gravier derrière moi. En me retournant, j'ai vu une voiture de police qui approchait lentement. J'étais piégé, en train de montrer mon cul à deux officiers de police. Et pas moyen de m'arrêter - ça sortait de moi comme de la pâte à crêpes. Je leur ai fait un petit signe de la main, les maudissant tout bas. Quand les deux flics sont descendus de leur voiture de patrouille j'ai essayé de me redresser, mais une autre crise m'a forcé à me remettre à croupetons. Je voyais des éclaboussures de chiasse partout sur mon jean, dehors comme dedans.

Auteur: Pollock Donald Ray

Info: Knockemstiff

[ diarrhée ] [ honte ]

 

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