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lecture

Un livre, c’est différent. Lorsque tu ouvres un livre, tu vois bien pour combien de temps environ il peut te tenir. Tu vois toujours le temps défiler, lentement, lorsque tu lis. Tu poses souvent le livre, ingurgites des thés, notes des sentences, souffles, rotes, pètes. Le joueur, lui, ignore le temps, comme les besoins du corps. Ses effluves sortent tout seuls. 

Auteur: Glais Emmanuel

Info: Quasi-lipogramme en A minor ou La réintroduction, p 7.

[ bouquin-chronomètre ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

nature

La nuit, la rivière chante plus haut et plus clair, et elle scintille de mille et mille écailles d'argent. Le feuillage que les grands arbres secouent sur le ciel sombre est tout pétillant d'étoiles. Les souffles de la nuit sentent plus profondément l'odeur de la mer, de la forêt et de la montagne que les souffles du jour imprégnés par le travail des hommes.

Auteur: Tournier Michel

Info: Pierrot ou les Secrets de la nuit

[ obscurité ]

 

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odeur

Les portes des étables sont pour moi comme celles des églises; elles ouvrent sur un mystère et un silence à peine troublé de souffles et de mouvements lents, d'haleines chaudes, de poésie d'encens ici, de rumination repue là. Un recueillement. Dans l'ombre se joue l'Eucharistie. Parfum de crèche bien sûr, où l'aigrelet fumet du nouveau-né s'adoucit de l'haleine de l'âne et de celle du boeuf bienveillants.

Auteur: Claudel Philippe

Info: Parfums

[ campagne ]

 

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désir

Je rêve de l'amour que l'on perd.
Des regards. Des souffles conjugués dans lesquels on pouvait se réfugier tout entiers. Des déferlantes qui se fracassaient à l'intérieur, sur les rebords élastiques de nos cages thoraciques. La pression papillonnante qui poussait, poussait, jusqu'à ce qu'on veuille s'ouvrir en fleurs humaines, s'entre-déchirer pour que ça puisse voir la lumière. Libérer. Déverser. S'épandre sur le monde et sur l'autre, à l'inconditionnel, en torrents palpitants.

Auteur: Dewdney Patrick

Info: Crocs

[ passion ]

 

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couple

Ici contre ma peau le souffle
de ta respiration endormie
Et de l'autre côté au dehors
Le murmure du vent errant dans la nuit

Qui traîne des tréfonds l'effusion solitaire
Du tumulte muet des choses
Et parmi les souffles
Les ailes ouvertes plongeant à travers le temps
L'extension de l'embrassade
d'un heureux moi-même de musicale absence
Qui boit un profond fleuve d'amour et de mystère
Dont les deux branches sont
Deux haleines dissemblables.

Auteur: Segovia Tomàs

Info: Cahier du nomade : Choix de poèmes 1946-1997, Souffles dans la nuit

[ poème ]

 

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déclaration d'amour

Vous êtes toutes nues dans mes bras
la ville, la nuit et toi
votre clarté illumine mon visage
et puis le parfum de vos cheveux.
À qui ce cœur qui bat
au-dessus du murmure de nos souffles palpitants
est-ce ta voix, celle de la ville, celle de la nuit
ou bien la mienne?
Où finit la nuit, où commence la ville
Où finit la ville, où commences-tu toi
où est ma fin, où est mon commencement?

Auteur: Hikmet Nazim Ran

Info: Il neige dans la nuit et autres poèmes, La ville, le soir et toi

[ poème ]

 

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pornographie

Avec elle nous avons fait un petit tour,
Hermogène, Cléobule et moi-même,
Pour lui faire l'amour. Nous l'avons partagée :
Dans sa bouche, moi, je devais surnager.
Hermogène explorait ses domaines arrières,
Sinistres, spacieux et remplis de mystères,
Un rivage des morts
Où tout est secoué par des souffles sonores.
Cléobule, vrai Zeus, lui, vint dans son palais,
Brandissant dans sa main son foudre, ce brasier.
Cette contrée était à nos trois corps commune :
Nous avions déposé un drap sur cette dune...

Auteur: Nicarque

Info: La femme partagée

[ partouze ]

 

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empire du milieu

Plus tard, devenu adulte, et notamment durant mon séjour en Europe, je serai forcé de réfléchir sur la Chine où le hasard m'avait fait naître, puisque partout, on m'appellera "le Chinois", sur ce peuple dont je connais les tares et auquel on accorde néanmoins quelque grandeur. Du fait de son nombre, de son ancienneté et de sa pérennité ? Mais bien plus, semble-t-il, à cause de ce pacte de confiance, ou de connivence, qu'il a passé avec l'univers vivant puisqu'il croit aux vertus des souffles rythmiques qui circulent et qui relient le Tout.

Auteur: Cheng François

Info: Le Dit de Tianyi, page 28

[ Asie ] [ orient ] [ croyances ] [ subtilité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

source

Il est dit que tout est lié, que les signes humains ne sont pas séparables de ceux de la terre et du ciel. Au sein de cet ensemble organique, ce qui relie n'est ni chaîne ni corde, mais le souffle qui est à la fois unité et garant de la transformation. Oui, l'importance du souffle. Car, à l'origine, c'est le Souffle primordial qui, combinant les souffles vitaux que sont le Yin, le Yang, et le Vide- médian, a engendré le Ciel, la Terre et les Dix mille êtres. Une fois l'univers constitué, les souffles vitaux continuent, bien sûr, de fonctionner, sinon, cet univers ne tiendrait pas.

Auteur: Cheng François

Info: L'éternité n'est pas de trop

[ genèse ] [ unicité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

évolutions aériennes

Les oiseaux volent. Soit ils rament dans l’air, battant vivement des ailes, et parviennent à franchir les souffles. Soit ils flottent. Ils se posent sur les ondes de l’air. Ils s’élèvent et ils planent en utilisant les courants ascendants des vents. Soit ils plongent, ils fondent, piquent, percent l’air, détroussent les petits mammifères et les enserrent. Soit majestueusement, pour ainsi dire immobiles, dans le vide, au-dessus des crêtes de la montagne, ils se soutiennent en se jetant amont contre le vent qui leur fait face. Le rêve lui-même vole. Dans le rêve l’oiseau, l’homme, le fauve glane, çà et là, des images dans le souvenir du jour qu’il a perdu.

Auteur: Quignard Pascal

Info: L'homme aux trois lettres

[ analogie ] [ envol ] [ eau-air ] [ densités ] [ onirisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel