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femmes-hommes

Si on devait dessiner l'intelligence, la plus fine fleur de la pensée, on prendrait le visage d'une jeune mère, n'importe laquelle. De même si on devait dire la part souffrante de tout amour, la part manquante, arrachée.

Auteur: Bobin Christian

Info: La part manquante, coll. folio #2554, p. 14

[ femmes-par-hommes ] [ maman ]

 

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progrès

Béni sois l'inventeur de la photographie ! Je le place même au-dessus de l'inventeur du chloroforme ! Il a donné plus de plaisir à notre pauvre et souffrante humanité que toute autre chose qui a été "moulé" par notre temps. Un art par lequel même les pauvres peuvent posséder des copies de qualité de leurs chèrs absents. Et n'est-ce pas agir favorablement sur la moralité du pays ?

Auteur: Carlyle Jane Welsh Baillie

Info:

[ enthousiasme ]

 

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anecdote

La sœur d’un des élèves de catéchisme d’Edgar (Cayce) avait soudainement perdu la raison. 

Il se disait qu’elle n’était que provisoirement souffrante, du à une dent de sagesse trop enfoncée qui n’était pas sortie. On suggéra certains sédatifs et conseilla qu’un chirurgien dentiste extraie la dent.

La jeune fille fut emmenée à Tuscaloosa, où l’on fit une radio de la mâchoire  en présence de sa tante qui était infirmière. Un médecin était également là. La dent enfoncée était visible à la radio et fut extraite. Huit jours plus tard la jeune fille avait retrouvé la raison.

Auteur: Sugrue Thomas

Info: Edgar Cayce. Il est un fleuve. Ed. de Mortagne

[ somatotopie ] [ résonance dentaire ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

écrivain-sur-écrivain

Il aura assisté à des cérémonies monstres. Il se sera senti insulté dans son humanité souffrante par la pompe romaine incendiée de draperies. L'un des traits du ressentiment n'est-il pas d'ailleurs l'impuissance à admirer ? Une inhibition intestinale devant le Beau ? Un engorgement vengeur ? Sans doute, sans doute, nous dit Zola devant toutes ces merveilles, sans doute peut-on trouver cela magnifique. Mais que de sang ! Que d'obscurantisme ! Que d'âges de ténèbres ! Bref, il est incapable de jouir de ce qu'on appelle l'art et qui dévalorise même l'injustice et la misère. Il y a beaucoup trop à faire.

Auteur: Muray Philippe

Info: Exorcismes spirituels, tome I : Rejet de greffe. Zola, "Rome", l'abbé Froment au Vatican, p. 168

[ questions ] [ esthétisme ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

art engagé

La culture et l’art, dans la bouche des intermittents ou de leurs partisans, ne continuent pas la culture ou l’art, mais prolongent bien plutôt, sous des oripeaux esthétiques jamais critiqués, l’histoire increvable et séculaire de la conscience immaculée de la gauche dont commence seulement à apparaître, de nos jours, qu’elle est la longue histoire d’une tartufferie. Sous la répétition de ces vocables, historiquement et réellement, il n’y a nulle perpétuation ; car jamais les artistes, à aucune époque avant la nôtre, ne se sont voulus les réparateurs du "lien social", les médecins traitants de la communauté souffrante, les sauveteurs, les infirmiers, les rebouteux, les aides-soignants, les libérateurs, les rédempteurs d’un monde en déroute.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, page 1554

[ militantisme ] [ dévoiement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

antisémitisme

Pas facile d'être chrétien : il faut croire à la Bible, à ses contradictions, à son génie, à ses horreurs. Il faut constamment relier l'Ancien et le Nouveau Testament, détester les Juifs parce qu'ils n'ont pas reconnu le Messie et les aimer quand même puisque, d'Abraham à Moïse, Dieu les a choisis. Israël, pour les catholique, c'est à la fois le petit peuple de l'Antiquité et le nom du peuple chrétien aujourd'hui : l'Eglise militante, l'Eglise souffrante, l'Eglise triomphante. Bref, les chrétiens se prennent pour Israël, et Rome pour Jérusalem. Que reste-t-il aux autres ? Athées nous-mêmes, il ne nous surprenait pas qu'il faille tant de contorsions à l'abbé pour maintenir sa foi dans les mots de la Bible.

Auteur: Burnier Michel-Antoine

Info: Le secret de l'abbé Pierre

[ judaïsme ]

 

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monothéismes

Notre crise majeure n'est ni économique, ni financière, ni écologique, ni sociopolitique, ni géopolitique: c'est une crise spirituelle d'absence radicale – dans les élites et dans les masses – de vision d'un sublime dans l'homme qui serait partageable entre tous, athées, agnostiques, croyants. Et s'il y en a un, voilà le vrai visage du totalitarisme aujourd'hui: la conspiration terrible, tyrannique et secrète de toutes les forces intellectuelles et sociales qui condamnent l'être humain à une existence sans aucune verticalité. L'islam? Avec son sacré rigidifié dans le dogmatisme et le formalisme wahhabite, il est le frère en miroir de notre Occident au sacré dilué dans le relativisme et le désenchantement généralisé – deux manifestations souffrantes et impuissantes d'un même aplatissement ou effondrement sur lui-même de l'humain.

Auteur: Abdennour Bidar

Info: Le Monde du 28 octobre 2015. L’islamisme est un danger, mais le vide spirituel de l’Occident est un danger plus grand encore.

[ religions viciées ] [ antispiritualisme ] [ unicité ] [ espérance ] [ anthropocentrisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

psychanalyse symptomatique

[...] quelle est la structure de cette parole qui est au-delà du discours [courant] ?

La nouveauté freudienne, par rapport à saint Augustin, c’est la révélation, dans le phénomène, de ces points vécus, subjectifs, où une parole émerge qui dépasse le sujet discourant. Nouveauté si saisissante que nous pouvons difficilement croire qu’on ne s’en soit jamais aperçu auparavant. Sans doute fallait-il que le commun des hommes fût engagé depuis quelque temps dans un discours bien perturbé, dévié peut-être, et de quelque façon inhumain, aliénant, pour que se soit manifestée avec une telle acuité, une telle présence, une telle urgence, cette parole.

Ne l’oublions pas, elle est apparue dans la partie souffrante des êtres, et c’est bien sous la forme d’une psychologie morbide, d’une psychopathologie, que la découverte freudienne a été faite.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre I", "Les écrits techniques de Freud (1953-1954)", éditions du Seuil, 1975, page 407

[ disjonction ] [ écart ] [ monde moderne ] [ métalangage ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

résignation

Et Jérôme Calvière, glissant les feuillets dans l'enveloppe, comprenait ce que jusqu'ici il n'avait jamais entrevu. Il devinait avec lenteur que la terre dont parlait Max Leblond n'était pas le sol qui s'étendait, au matin de chaque jour, devant lui et sur lequel il marchait. Elle ne se découvrait plus comme une étendue qu'on domine mais comme une substance pâteuse, tantôt active, tantôt souffrante, intime quoique impersonnelle, dans laquelle on s'abrite avant de se fondre.
Soldat ou terrassier, mais homme, Max Leblond l'avait abordée à la pelle et à la pioche. Il avait perpétré cet inceste et la guerre l'avait ramené à ce sein et à ce ventre, pour s'y enfouir.
Entre ces lèvres, encore une fois réceptrices avant d'être parturientes, il avait connu dans l'obscurité de la nuit la souveraine indifférence de ceux qui sont parvenus au port qu'ils avaient depuis si longtemps quitté. Et il avait accepté de penser que sa chair était faite de cette matière qui était aussi celle du monde. Il était juste que le flot rouge teinté de ce pigment de fer à elle emprunté lui retournât.

Auteur: Chauviré Jacques

Info: La Terre et la Guerre

[ conflit ] [ littérature ]

 

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sciences

Les spécialistes n'en ont jamais fini. Non qu'ils n'en aient pas fini, simplement, en ce moment : il leur est tout à fait impossible d'imaginer que leur activité prenne fin. Peut-être même de le souhaiter. Peut-on se figurer, par exemple, que l'homme aura encore une âme, quand la biologie et la psychologie lui auront appris à la comprendre, à la traiter dans son entier ? Néanmoins, nous aspirons à ce moment ! Tout est là. Le savoir est une attitude, une passion. C'est même, au fond, une attitude illicite : comme le goût de l'alcool, de l'érotisme ou de la violence, le besoin de savoir entraîne la formation d'un caractère qui n'est plus en équilibre. Il est tout à fait faux de dire que le chercheur poursuive la vérité, c'est elle qui le poursuit. Il la subit. Le Vrai est vrai, le fait est réel indépendamment du chercheur : simplement le chercheur en a la passion ; la dipsomanie du fait détermine son caractère, et il se soucie comme d'une guigne de savoir si ses constatations engendreront quelque chose de total, d'humain, d'accompli, ou si elles engendreront quoi que ce soit. C'est une nature contradictoire, souffrante, et cependant extraordinairement énergique.

Auteur: Musil Robert

Info: L'homme sans qualités/Editions du Seuil Points 1956 T.1 p.271

[ philosophie ] [ curiosité ] [ drogue ]

 

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