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temps

L'amour sort du futur avec un bruit de torrent, et il se jette dans le passé pour le laver de toutes les souillures de l'existence.

Auteur: Pieyre de Mandiargues André

Info:

[ purification ] [ filtre ]

 

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post-romantisme

La mort. Toujours surgiront un petit nombre d’êtres qui sont trop nobles pour la vie. Ils cherchent la blancheur, la solitude. La noblesse d’êtres qui se lavent des souillures dans un bain de lumière apparaît souvent avec beauté sur le masque mortuaire.

Ce que j’aime dans l’homme, c’est son essence au-delà de la mort, c’est sa communauté avec elle. L’amour terrestre n’est qu’un pâle reflet. 

Auteur: Jünger Ernst

Info: Journal de guerre (Strahlungen), 1949, trad. Henri Plard, éditions Julliard, 1990

[ pensée-d'homme ] [ hommes-par-homme ] [ héros glorifiés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

colonialisme

ELESIN - Tu n'as pas échoué devant la chose la plus importante, être fantomatique. Nous savons que le toit couvre les chevrons, que les tissus couvrent les souillures ; qui aurait cru que la peau blanche couvrait notre futur, nous empêchant de voir la mort que nos ennemis nous avaient préparée ? Le monde est à la dérive et ses habitants sont perdus. Autour d'eux, il n'y a rien, que le néant.

Auteur: Soyinka Wole

Info: La mort et l'écuyer du roi

[ Afrique ] [ Littérature ]

 

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détribalisation

Les villes commencent le jour où on élève les mûrs des Abattoirs, pour dissimuler le sang et les effusions de sang, les cris des animaux, les odeurs et les souillures, au Citadins déjà fragiles devant les Réalités de la campagne. Les mieux lotis habitent le plus loin possible de ce Carnage concentré. Bientôt les Mélancoliques de la campagne convergent vers la ville, tels des corbeaux obscurcissant le Soleil. Les viandes apprêtées font leur apparition au marché, - les saucisses pendent sur fond de Ciel, formant des Lignes de Texte, un Commentaire intestinal cryptique.

Auteur: Pynchon Thomas

Info: Mason et Dixon

[ carnivores inconscients ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

enfance

Les souillures ne sont plus internes puisque nous n’avons plus de péché préexistant, elles sont devenues externes et on est par conséquent autorisé à édifier un nombre croissant de barrières de chasteté autour de l’enfant qui n’avait jamais été si protégé, c’est-à-dire réprimé et accablé de lois morales et d’interdits disciplinaires et prophylactiques du temps où personne ne se faisait d’illusions sur sa pureté et sa chasteté. La négation du péché originel n’est rien d’autre que la condition rusée d’implantation du refoulement sexuel le plus impitoyable. Vraiment atroce : celui qui veut vous sauver. L’art poétique d’être grand-père. L’art d’imposer son gâtisme. L’inhibition Hugo-Michelet devant le péché.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 556

[ idéalisation ] [ historique ] [ projections ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

littérature

[...] il y a chez Keats ce miracle que, surpassant toujours la justesse stricte [...], toujours il rencontre ce que l'on pourrait appeler la justesse idéale. [...] Chez Shakespeare, il semble qu'on soit en présence de la cosse qui éclate magnifiquement, de la grenade entrouverte qui répand son jus de toutes parts : il y a chez lui comme de larges taches qui seraient les souillures splendides opérées par quelque soleil : chez Shakespeare, toujours élément éclatement et élément surprenant ; chez Keats, il n'y a d'autre surprise - et c'est là beaucoup moins une surprise qu'une satisfaction - que celle d'une attente qui s'ignorait, et se voit tout à coup comblée.

Auteur: Du Bos Charles

Info: Journal 1920-1925, Buchet-Chastel, p. 335

[ comparaison ]

 

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pare-soleil

C'est ainsi qu'on la peut contempler sur les sculptures de l'ancienne Égypte, où son usage n'était pas cependant exclusif aux Pharaons, mais quelquefois aussi aux seuls grands dignitaires. On voit dans Wilkinson une étrange gravure qui représente une princesse éthiopienne assise sur un plaustrum, sorte de char traîné par des bœufs, et ayant derrière elle un personnage vague muni d'un large parasol d'une forme indécise entre l'écran et le flabellum* en segment de cercle.

N'est-ce pas également en signe d'adoration qu'il était d'usage de mettre au-dessus des têtes des statues divines des croissants de lune, des ombrelles, des petites sphères qui servaient non seulement à garantir ces augustes chefs des injures du temps et des souillures des oiseaux, mais aussi à en relever la physionomie comme par un nimbe ou une couronne du paganisme ?

Auteur: Uzanne Octave

Info: Les ornements de la femme : l'éventail, l'ombrelle, le gant, le manchon (Ed. complète et définitive) 1892. *grand éventail composé de feuilles ou de plumes supportées par un long manche.

[ historique ] [ question ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

accouchement

La vieille femme arriva avec une boîte contenant de la graisse de baleine. Après avoir enduit le vagin de ma mère, et après avoir murmuré des incantations incompréhensibles pour toutes les présentes, elle fit fortement pression sur le ventre.
Ma mère hurlait, et, tout à la fois, riait de satisfaction car j'apparus enfin en poussant, paraît-il, des cris perçants. Selon la coutume, le cordon ombilical fut noué avec une petite aiguille taillée dans la défense du narval. Tout mon corps fut nettoyé des souillures de l'accouchement avec diverses dépouilles d'oiseaux, principalement des mergules de mer et des goélands. Ces dépouilles furent ensuite découpées en petits morceaux qui devinrent des amulettes, que l'on distribua selon les besoins. La très vieille femme qui avait contribué à ma venue au monde demanda, telle une requête à ma mère, que je porte son nom qui était Iglaoüt.

Auteur: Pouget Daniel

Info: L'esprit de l'ours : Croyances et magie inuit

[ sorcellerie ]

 

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métempsycose

Lorsqu’au jour suprême la vie a quittées [les âmes], les malheureuses ne sont pourtant pas débarrassées complètement de tout le mal et de toutes les souillures corporelles, et le mal qui s’est longtemps amoncelé au fond d’elles-mêmes y a nécessairement des racines d’une longueur étonnante. Elles sont donc soumises à des châtiments et expient dans les supplices leurs maux invétérés : les unes, suspendues en l’air, sont déployées au souffle des vents légers ; les autres lavent au fond d’un vaste gouffre le crime dont elles sont souillées, ou s’épurent dans le feu. Chacun de nous subit ses Mânes ; ensuite on nous envoie dans l’ample Elysée, dont nous occupons en petit nombre les riantes campagnes. Enfin, lorsqu’un long jour, au cercle révolu des temps, a effacé la souillure profonde, et purifié le sens éthéré, étincelle du souffle primitif ; quand toutes ces âmes ont vu tourner la roue pendant mille ans, un dieu les appelle en longue file aux bords du fleuve Léthé, afin qu’oublieuses du passé elles aillent revoir la voûte de là-haut, et commencent à vouloir retourner dans des corps.

Auteur: Virgile Publius Virgilius Maro Vergil

Info: L'Enéide

[ post-mortem ] [ au-delà ] [ bardo ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

psychothérapies

Le Discours de l'Analyste n'est pas le discours tenu par des psychanalystes, (la plupart des soi-disant "psychanalystes" n’ont pas la moindre idée de ce qu’implique de décisif dans le rapport du sujet au réel la structure appelée "Discours de l’Analyste"; pour l'écoute analytique, ce n'est pas le sujet qui tient un discours, mais un Discours qui "tient" le sujet, le sujet entendu au sens lacanien (noté $) ne parle pas, ça parle de lui, et c'est par là qu'il s'appréhende (raison pour laquelle s’il y a bien un sujet de l'inconscient, il n’y a pas d'inconscient du sujet…)

Pour approcher le genre de relation que la théorie analytique entretient avec la psychologie — qui ne répond pas du Discours de l’Analyste, mais du Discours du Maître ou de ses succédanés —, si nous prenons par exemple la locution "ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain": pour le psychologue arrimé au sens commun, voire au "bon sens", les choses se présentent dans une perspective apparemment simple, et même simpliste: il s'agit d'évacuer l'eau sale (symptômes, phobies, tics, tocs, etc.) et de garder le bébé (le moi) aussi propre que possible, débarrassé de ses souillures…

Dans la cure psychanalytique, c'est l'exact contraire, il s'agit de "jeter" le bébé (mettre en "suspens" le moi de l'analysant) et garder l’eau du bain afin que le patient puisse se confronter lui-même à son "eau sale" (ses symptômes, ses fantasmes…) à travers quoi s'organise une certaine jouissance, le plus souvent ruineuse, par lui-même ignorée.

Pour le dire autrement, le principe de l'association libre, de l’interprétation et de la scansion propres à la psychanalyse, permet une mise en suspension du moi de l'analysant (sa "maîtrise" — ou plutôt son illusion de maîtrise!) de façon à ce que "l'eau sale" de la jouissance puisse lui arriver aux oreilles, charriée par sa propre parole, que le psychanalyste s’est engagé à entendre…

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 23.06.2021

[ différences ] [ révélation ] [ inversion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson