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dernières paroles

Des baisers, des baisers. Encore des baisers. Des baisers souriants....

Auteur: Ellington Duke

Info:

[ . ]

 

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poème

Un homme qui a souffert, voilà le poète,
Qui a tant de plaintes dans le coeur.
Mais souvent il sourit si joyeusement !
On dirait qu'il a plus de chance que toi.

Auteur: Toumanian Hovhannès

Info: fin du poème, Les yeux souriants, trad. Louise Kiffer

[ souffrance ]

 

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verges

(...) la poétesse Ronnie Roberts trouvait les pénis si atroces et laids que, dans son poème "Portrait of a Former Penis Bigot" (Portrait d'une ancienne dévote du pénis), elle révéla qu'elle avait l'habitude de dessiner au feutre des visages souriants sur ceux de ses amants - de quoi modifier, peut-être, le regard que l'on posera désormais sur les smileys.

Auteur: Hickman Tom

Info: Le bidule de Dieu, p. 18

[ phallus ]

 

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diable

Dieu a fini par intervenir. [...] Au matin - le premier matin conjugal au monde -, il m'a semblé que j'aurais aussi bien pu parler aux poissons de la mare. Elle s'est réveillée dans les bras d'Adam, la tête sur sa poitrine. Ils se sont regardés, souriants. " Homme, a-t-elle dit. - Femme, a-t-il répondu. - Mes enfants, a dit Dieu. - Non mais, franchement " ai-je protesté. Enfin, sifflé, parce que j'avais opté pour un corps de python.

Auteur: Saul Black Glen Duncan

Info: Moi Lucifer

[ humour ]

 

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parano

Pour des raisons variées, dont certaines génétiques, les anxieux sociaux souffriraient d'un dérèglement de ce système d'alarme "naturel" : leur anxiété se déclenche trop tôt, trop vite, trop fort, dans des situations banales aux yeux des autre personnes. Ils détectent trop rapidement des "signaux de danger", et se montrent hyposensibles aux "signaux de sécurité". Par exemple, s'ils commencent à faire un exposé en public, ils vont très vite se focaliser sur les membres de l'assistance ayant une attitude renfrognée ou distraite et ne pas se sentir vraiment rassurés par ceux des auditeurs qui se montreront souriants et attentifs.

Auteur: André Christophe

Info: La peur des autres : Trac, timidité et phobie sociale

[ inquiétude ]

 

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DMT

Donc, je l'ai fait et... il y avait quelque chose, comme une fleur, une sorte de chrysanthème orange et jaune comme en train de tourner, tourner, puis j'ai eu l'impression d'être poussé par derrière et je suis tombé au travers des chrysanthème dans un autre endroit qui ne semblait pas être un état (??) d'esprit, mais un autre lieu. Dans cette place, en dehors d'un éclairage indirect adouci avec goût et d'hallucinations géométriques qui rampaient le long de murs en forme de dôme, il y avait beaucoup d'entités, que j'appellerai des elfes bio-mécaniques métamorphiques. Un peu comme si des ballons de basket ruisselant de bijoux s'auto dribblaient dans ma direction. Et s'ils avaient eu des visages ils auraient été souriants, mais ils n'avaient pas de visages. Ils m'ont assuré qu'ils m'aimaient et ils m'ont dit de ne pas être surpris et de ne pas céder à l'étonnement.

Auteur: McKenna Terence

Info: Alien Dreamtime

[ drogue ] [ onirisme ] [ vie bouillonnante ]

 
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corporate attitude

En fait, le thème du "masque" est revenu plusieurs fois dans mes lectures de fond. Richard Sennett, par exemple, dans "The Corrosion of Character : The Personal Consequences of Work in the New Capitalism", ou Robert Jackall, dans "Moral Mazes" : The World of Corporate managers", font référence à plusieurs reprises aux "masques" que les employés d'entreprise doivent porter, comme les acteurs d'un drame de la Grèce antique. Selon Jackall, les dirigeants d'entreprise soulignent la nécessité d'exercer un contrôle de fer et de masquer toute émotion et intention derrière des visages publics fades, souriants et agréables.

Kimberly semble avoir perfectionné la fausseté requise et même si je ne l'aime pas, mon objectif est d'être accueilli dans la même culture d'entreprise qu'elle semble maîtriser, ce qui signifie que je dois "faire face" à ma répulsion et la surmonter. Mais en attendant d'atteindre ce point transcendant, je demeure comme coincée dans l'espace émotionnel qui ressemble à celui de mes quinze ans : Je te déteste ; s'il te plaît, aime-moi. 

Auteur: Ehrenreich Barbara

Info: Bait and Switch: The (Futile) Pursuit of the American Dream

[ comédie ] [ self-contrôle ] [ culture d'entreprise ] [ simulation ] [ capitalisme américain ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

questions

Mais la vie quotidienne des Cubains est un assemblage si complexe, elle est si pleine de singularités et d’incongruités que la presse internationale qui tente de la cerner n’arrive que rarement à effleurer son intériorité dramatique, entre autres raisons parce que même nous, les Cubains qui vivons cette réalité jour après jour, nous avons aussi du mal à trouver certaines réponses. Un exemple ?… On dit officiellement qu’à Cuba il n’y a pas de chômage, plus encore, que le pays peut se vanter de connaître ce qu’on appelle le “plein emploi”. Aujourd’hui, alors que je tentais de donner forme à ces considérations, j’ai dû me rendre à la buvette du quartier, une de celles qu’on appelle “Rápidos”. Il était à peine onze heures du matin et, comme cela arrive souvent dans le Rápido en question, plus de dix personnes buvaient des bières (à un peso convertible cubain, quelque chose comme un dollar vingt) en écoutant un reggaeton tonitruant. Pendant ce temps, à l’extérieur, on aurait dit qu’il y avait une manifestation : des gens achetaient des légumes aux vendeurs de rue, il y avait la queue au “shopping” (magasin qui ne vend que des produits en devises) car c’est bientôt la fête des pères, plusieurs personnes attendaient des taxis collectifs à dix pesos cubains (un demi-dollar) le trajet, des individus déplaisants mais souriants bavardaient près du mur de l’église ou à l’ombre d’un flamboyant. Où travaillent tous ces gens ? D’où sortent-ils l’argent pour acheter ce qui est nécessaire et même ce qui est un luxe ? Vivent-ils tous de la débrouillardise, du vol et des magouilles ? Comment un être humain peut-il résister plus d’une minute au volume sonore du reggaeton qui résonne dans le Rápido de mon quartier comme dans tous les Rápidos, boutiques et établissements du pays.

Auteur: Padura Léonardo

Info: L'eau de toutes parts

[ hyper-complexité insaisissable ] [ latinos ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

survie

Soumis au manque de sommeil, à la faim et la soif intense qui le pousse à boire son urine, il perd régulièrement les repères temporels et spatiaux communs. Apparaissent alors des états psychiques inhabituels. Il s’agit très souvent de souvenirs de moments heureux passés avec des amis ou sa famille, mais qui ont la particularité de se rassembler dans une lente revue panoramique du passé procurant un sentiment d’apaisement et lui permettant de délivrer une sorte de message de remerciement et d’adieu à tous ceux qu’il a côtoyés. Il peut s’agir aussi de véritables moments hallucinatoires qui n’ont pour lui ni la qualité d’un rêve ni celle d’un souvenir. Ainsi, le matin du troisième jour, il est réveillé de sa somnolence par la vision intérieure, proche d’une image télévisuelle, de sa mère hurlant le prénom de son père pour lui annoncer une mauvaise nouvelle et Ralston sait, à l’instant de cette vision, que c’est de lui dont il est question. À d’autres moments, il vit une transformation imaginaire radicale de son environnement immédiat, proche cette fois du rêve lucide, dans laquelle des visages souriants surgissent des rochers alentours ; il les associe encore à ses amis, mais le rapport à ces figures est teinté d’ambiguïté car si elles cherchent à communiquer avec lui par des gestes ou la pensée pour le rassurer, ce qui l’envahit d’un immense sentiment de réconfort, il perçoit qu’il est comme invité à venir au milieu d’elles afin d’être mené jusqu’à une limite, qu’il ne franchit pourtant jamais. En général, une voix intérieure interrompt ces moments bienheureux pour le sommer de s’occuper de son corps secoué par les spasmes dus à l’hypothermie. Ce corps, il s’en déconnecte parfois et le voit de haut, cette "conscience" pouvant s’en aller loin du canyon pour "survoler" le Pacifique comme un photon interstellaire ou un oiseau !

Auteur: Le Maléfan Pascal

Info: A propos d'Aron Ralston qui a survécu à un accident de montagne au cours duquel il a dû se couper le bras afin de pourvoir en réchapper, https://www.cairn.info/revue-etudes-sur-la-mort-2010-1-page-167.htm

[ lutte ] [ état de conscience non ordinaire ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

émission tv

Dès le début, dès le générique de ce "Fort Boyard", on pressent que ça va être gênant de regarder ça jusqu’au bout. Quel est cette espèce de fortin saugrenu et laid dont se rapproche la caméra, posé en pleine mer, semblable à une grosse boucle de ceinturon à la dérive ? Qu’est-ce qui s’y déroule de si excitant, tous les vendredis soirs, sur Antenne 2 ? Cela faisait longtemps que je me le demandais, mais je passais toujours sur une autre chaîne avant d’avoir la réponse parce que je me doutais que celle-ci n’aurait pas plus d’intérêt que ma question. Cette fois je suis resté, et je me suis forcé à regarder, du début à la fin, sans sourciller, cette chose morbide entre toutes, et quasiment impensable, qu’on appelle un jeu télévisé.

Les jeux ne sont pas mon fort, en tout cas pas ceux-là. En limitant le jeu au jeu, on essaie toujours de vous convaincre que la vie n’est pas un Jeu. Voilà encore un truc de contrat social. Jeu est un autre !  Je me doute bien que celui-ci, "Les clés de Fort-Boyard", n’est pas le pire de tous : un rouage entre mille, dans la grande Machine à divertir d’après la fin d tout. Mais puisqu’il semble condenser quelques-uns des ingrédients essentiels qu’il faut pour me déplaire, allons-y.

L’architecture sombre et sauvage du décor, pour commencer ; les remous antipathiques de l’océan autour de ces murailles isnistres de cachot ; le romantisme aquatique à son plus haut degré de stupidité iodée autour du romantisme de l’enfermement ; l’animateur et l’animatrice, aussi, avec leur enthousiasme farineux et leurs promesses à faire dresser les cheveux sur la tête ("Vivre en une heure les aventures romanesques de toute une vie !") ; le barde à fausse barbe, également, malheureux figurant dans sa vigie de pacotille payé pour proposer des devinettes ineptes ("Bien pendue, elle est bavarde" : mais oui, c’est la langue, vous êtes formidable !) ; et puis tous ces périls sans danger, toutes ces bêtes féroces qui ne vous feront aucun mal, ces mygales qui ne piquent pas, ces tigres qui resteront à tourner comme des idiots démobilisés derrière leurs barreaux mais qu’on vous montre, comme une nostalgie de jungle, comme un souvenir de l’aventure perdue, comme un échantillon de risque, donc d’Histoire, terminés ; à la façon dont on vous esquisse également des nostalgies de sexe sous la forme d’un bref combat de femmes dans la boue (jolies visions de fesses, intéressants aperçus de cuisses et de cellulite) ; ou encore, au détour d’un labyrinthe, sous les apparences de cette fille nue dont vous n’apercevrez qu’un bout de sein furtivement dressé dans l’obscurité…

C’est ça, un jeu télé, à la fin du XXe siècle ? Oui ; mais j’oubliais l’essentiel, c’est-à-dire les candidats bien sûr. Quatre ou cinq garçons et filles en pleine santé, amis des sports et du grand air, quatre ou cinq asperges dynamiques sélectionnées parce qu’elles ont des têtes à avoir inventé le saut à l’élastique. Rien n’est plus déprimant à contempler, et rien en même temps n’est plus comique, que ces jeunes damnés du Tertiaire, démoniaques et souriants représentants des classes moyennes, incarnations de la nouvelle France profonde jaillie enfin en pleine lumière, sataniques employés de banque ou attachés commerciaux en train de cavaler à travers ce Luna Park de cauchemar, pour exécuter avec un esprit de sérieux épouvantable leur misérable parcours du combattant et récupérer je ne sais combien de clés qui leur feront gagner un monceau d’or. Rien n’est plus instructif non plus : il n’y a pas que la face cachée du spectacle qui soit captivante ; inutile d’espérer rien comprendre à celle-ci si on néglige de contempler, de temps en temps, sa face exhibée, la face montrée de la grande Terreur, l’effrayante et souriante et pathétique face visible de la Tyrannie, avec son armée carnavalesque de sergents recruteurs. Comme dit en ce moment un slogan pour un autre jeu : "On commence par gratter et on finit à la télé." C’est valable littéralement et dans tous les sens, dans un monde où Eros et Thanatos, désormais, portent des nez rouges.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, pages 414-415

[ critique ] [ caricature ] [ reflet du monde ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson