Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 60
Temps de recherche: 0.0546s

humour

Le seul, au pays, qui fut totalement différent des autres, c'était le pharmacien Rizzitano, toujours prêt à sourire, à lancer une plaisanterie osée, à poser la main sur l'épaule. "Jena ridens" hyène rieuse : ainsi l'avait baptisé Montalbano, en hommage à une vieille blague, celle des deux amis qui vont au zoo et un des deux lit le panneau placé devant la cage de l'animal : "Jena ridens. Vit dans le désert, sort seule la nuit, se nourrit de charogne, s'accouple une fois par an." Etonné, il se tourne vers son ami et demande : 

- Mais pourquoi elle rit ?


Auteur: Camilleri Andrea

Info: La voyante, in Un mois avec Montalbano, Fleuve Noir 1999, pp 207, 208

[ homme-animal ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

savoir

Longtemps on admira la méthode scientifique de cette brute de saint Thomas, lequel ne croyait qu'aux choses qu'il avait de ses yeux vu, palpées de ses mains. Homais, Bouvard, Pécuchet et Paul Leroy-Beaulieu répètent à chaque instant et non sans évidente satisfaction :
- Moi, je suis un type dans le genre de saint Thomas.
Propos qui ne saurait faire leur éloge.
Plus la science marche, et particulièrement depuis quelques années, plus on s'aperçoit qu'en dehors de ce qu'on voit et de ce qu'on touche, grouillent des mondes et des mondes de phénomènes, dont les manifestations échappent à la pitoyable perception de ces gauches moignons qui s'appellent nos cinq sens.

Auteur: Allais Alphonse

Info: Oeuvres posthumes/Robert Laffont Bouquins 1990 <Le Sourire, 14 mai 1904 p.806>

[ dissimulé ] [ secret ]

 

Commentaires: 0

souhait

Emportez-moi dans une caravelle,

Dans une vieille et douce caravelle.

Dans l'étrave, ou si l'on veut, dans l'écume,

Et perdez-moi, au loin, au loin.



Dans l'attelage d'un autre âge.

Dans le velours trompeur de la neige.

Dans l'haleine de quelques chiens réunis.

Dans la troupe exténuée des feuilles mortes.



Emportez-moi sans me briser, dans les baisers,

Dans les poitrines qui se soulèvent et respirent,

Sur les tapis des paumes et leur sourire,

Dans les corridors des os longs, et des articulations.



Emportez-moi, ou plutôt enfouissez-moi.

Auteur: Michaux Henri

Info: Emportez-moi

[ poème ]

 
Commentaires: 5
Ajouté à la BD par miguel

sagesse

Les moines zen, quand ils veulent méditer, s'assoient devant un rocher : "Maintenant, je vais attendre que ce rocher grandisse un peu", pensent-ils.
Le maître dit : -. Tout autour de nous, change sans cesse. Chaque jour, le Soleil illumine un monde nouveau. Ce que nous appelons routine est rempli d'occasions nouvelles, mais nous ne savons pas voir que chaque jour est différent du précédent.
Aujourd'hui, quelque part, un trésor vous attend. Ce peut être un petit sourire, ce peut être une grande conquête, peu importe. La vie est faite de petits et de grands miracles. Rien n'est ennuyeux, car tout change constamment.
L'ennui n'est pas dans le monde, mais dans la manière dont nous voyons le monde.

Auteur: Coelho Paulo

Info: Maktub

[ détails ] [ savourer ] [ méditation ]

 

Commentaires: 0

rapports humains

Il a attendu parmi les hommes et les femmes, au milieu du bruit des pas et des premiers cris de retrouvailles, qu'une image vienne à lui, qu'elle le submerge, qu'elle soit là, dans l'oeil, dans la tête et tout le corps et tout en lui a été envahi par ces yeux que soudain il a vus : ce sourire, très vite, ces bras autour de son cou comme un collier de chair et d'air. Et alors il n'a plus pensé à rien. Il a rougi, ses yeux ont brillé. Et puis ce soulagement, cette douceur intacte et les larmes dans leurs yeux à tous les deux - Pauline, Tony, avec dans le regard des autres comme si ces deux-là ne s'étaient jamais séparés.

Auteur: Mauvignier Laurent

Info: Seuls

[ reconnection ] [ émotion ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

surprenant

Et, là-dessus, il tendit le cou comme un serpent et mordit dans la vitre à belles dents. "Bordel à queue, se dit Zoyd, terrifié, il a disjoncté!"- mais rien du tout! Hector mâchait tranquillement sa vitre en bavant, avec toujours ce même mauvais sourire, "Mmm-mm!" et "Qué rico, qué sabroso!", tandis que Van Meter cavalait derrière une ambulance en criant au secours, mais Zoyd avait pigé, il connaissait les medias, car il était grand lecteur de TV Guide, et il venait de se souvenir de cet article sur ces fenêtres en sucre qu'utilisent les cascadeurs, et qui éclatent sans blesser. Voilà pourquoi cela lui avait paru bizarre - le jeune Wayvone avait remplacé la fenêtre normale par une autre en sucre. "Terrible, Hector, merci!".

Auteur: Pynchon Thomas

Info: Vineland

[ humour ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

réforme du langage

Mais ne voit-on pas, ces temps-ci, s’affirmer une nouvelle généradation de feremmes qui, avec le sourire, cumulent vie professionnelle et vie faramiliale ? Et refusent avec une belle énergie, même et surtout lorsqu’elles occupent des postes à hautes responsabilités, de renoncer à ce qui demeure l’essentiel à leurs yeux, à savoir leur désédir d’enfandants ? Au nom de quoi, d’ailleurs, le feraient-elles ? On se le deremande. Et pourquoi se priveraient-elles du bonheur d’avoir une petite fidille, ou un petit gamarçon, ou encore l’autre et l’un, puis de les voir grandir, devenir à leur tour des adultutes qui se mariaderont eux aussi, feront de beaux voyagades à travers le mondonde, iront en week-end d’amoutareux à Amsterdadam, à Lisbobonne, et tenteront de chercher ensemble, par-delà tous les écueils, l’harmonadie conjugadale ?

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, pages 360-361

[ transfiguration du monde par les mots ] [ infantilisation généralisée ] [ ironie ] [ ludiques néologismes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

états-unis

On me traita de fou quand je décidai de laisser New York pour revenir dans mon petit village. Les gens disaient : celui qui laisse la compagnie de vingt millions de personnes pour aller habiter avec un millier de villageois est fou à lier. Les "singes savants", soit aux USA soit dans mon village, dirent cela de moi. Ils étaient tous convaincus que je serais reparti avant le Noël de la même année.
Mais, et je peux l’affirmer aujourd’hui que 43 ans sont passés, je ne retournerai jamais aux USA.
Ils ne pouvaient pas comprendre ce qui me torturait les entrailles : outre mon pays j’avais perdu mon sourire, ce qui est la chose la plus important pour un être humain. Dans l’obscurité je me regardais dans les murs et je dialoguais avec moi-même.

Auteur: Pasetta

Info: Dans "Pasetta racconta", page 31

[ mal du pays ] [ étranger ] [ urbain-rural ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-animal

J'ai finalement décidé, toutes les fois que je croisais un chien, d'arborer un grand sourire, pour bien lui signifier que je n'avais nulle intention de lui faire du mal. Et le soir, comme mon sourire ne se voyait peut-être pas, je fredonnais innocemment des berceuses, pour montrer que j'étais un humain tout à fait bienveillant. J'ai l'impression que cette stratégie a plus ou moins porté ses fruits. Aucun chien ne m'a encore sauté dessus.... 

ma propre lâcheté me dégoûte....

Dans mon impuissance à analyser la psychologie canine, et préoccupé comme je l'étais de me concilier les bonnes grâces de tous les chiens que je croisais sur mon chemin - sans penser aux conséquences de mes actes -, je suis arrivé à un résultat qui m'a surpris : ils se sont mis à m'aimer

Auteur: Dazai Osamu

Info: Cent vues du Mont Fuji

[ peur ] [ respect ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

sport

Noah raconte : - Avant une finale à Roland Garros on attendait derrière la bâche, avec une vingtaine d'anciens vainqueurs, que les joueurs arrivent avant d'entrer sur le court. Federer est arrivé avec un petit sourire, il a fait un petit signe pour dire bonjour. On a attendu une minute. Nadal est arrivé, il n'a regardé personne, il a fait trois sauts de kangourou, et on s'est tous regardés en se disant : "Oh, putain..." Federer l'a regardé, l'autre ne l'a pas calculé, le match était plié. Pour Nadal ou Djokovic, sur le court, c'est une question de survie, tu le vois dans leur regard.
Au sortir de cette anecdote je me dit que Federer est probablement le plus grand pour la bonne raison qu'il a dominé le tennis sans avoir ce moteur-là. Gagner à tous prix.

Auteur: Mg

Info: 23 mai 2013

[ tennis ] [ motivation ] [ éloge ]

 

Commentaires: 0