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psychanalyse

L’inconscient est une sphère du psychisme qui ne se laisse domestiquer qu’en apparence, et toujours pour le plus grand dommage de la conscience. Il est et demeure soustrait à tout arbitraire subjectif. Il est un domaine de la nature qui ne peut être ni amélioré ni corrompu ; nous pouvons nous mettre à l’écoute de ses secrets, mais il échappe à nos manipulations.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Psychologie et alchimie", éd. Buchet-Chastel, 2014, trad. par Henry Pernet et Roland Cahen, page 82

[ défini ] [ insaisissable ] [ performatif ] [ moi supérieur ] [ corps causal ] [ soi jungien ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

pensée-de-femme

Je me suis du reste demandé, à l'époque, si les hommes n'étaient pas, en fin de compte, plus hostiles à la contraception qu'à l'avortement. La contraception a consacré la liberté des femmes et la maîtrise qu'elles ont de leur corps, dont elles dépossèdent ainsi les hommes. Elle remet donc en cause des mentalités ancestrales. L'avortement , en revanche, ne soustrait pas les femmes à l'autorité des hommes, mais les meurtrit.

Auteur: Veil-Jacob Simone

Info: Une vie

[ question ]

 

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chair-esprit

Nous utilisons notre esprit non pas pour découvrir des faits mais pour les dissimuler. L'une des choses que cet écran cache le plus efficacement est le corps, notre propre corps, j'entends par là ses tenants et aboutissants, ses intérieurs. Comme un voile jeté sur la peau pour en assurer la pudeur, écran qui soustrait partiellement à l'esprit les états internes du corps, ceux qui constituent le flux de la vie telle qu'elle se déroule dans nos existences quotidiennes.

Auteur: Damasio Antonio R.

Info: The Feeling of What Happens: Body and Emotion in the Making of Consciousness, p 28

[ intellection filtre ] [ auto-préservation ] [ déni ] [ évitement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écriture

Le poète est celui qui, plongé, comme tout homme, dans l’obscurité d’un monde insaisissable, entrevoit un peu mieux sa raison, perçoit les premières lueurs du jour. En d’autres termes, le don de poésie ne le soustrait pas à la foule des hommes "pauvres et chétifs" ; c’est dans sa condition d’homme qu’il accueille le don divin ; et par là il vit plus intensément qu’autrui le malheur de l’existence humaine et ressent davantage l’absence de cette lumière dont quelques rayons lui parviennent.

Auteur: Céard Jean

Info: La Nature et les prodiges, 1977

[ singularité ] [ transmutation ]

 

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envieillir

Dieu fait grâce à ceux à qui il soustrait la vie par le menu; c’est le seul bénéfice de la vieillesse. La dernière mort en sera d’autant moins pleine et nuisible; elle ne tuera plus qu’un demi ou un quart d’homme. Voilà une dent qui me vient de choir, sans douleur, sans effort : c’était le terme naturel de sa durée. Et cette partie de mon être et plusieurs autres sont déjà mortes, autres demi-mortes, des plus actives et qui tenaient le premier rang pendant la vigueur de mon âge.

Auteur: Montaigne Michel Eyquem de

Info: Essais, III, 13, p. 443 / 1081

[ insensiblement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

autonomisation

Le mot d'esthétique ne renvoie pas à une théorie de la sensibilité, du goût et du plaisir des amateurs d'art. Il renvoie proprement au mode d'être spécifique de ce qui appartient à l'art, au mode d'être de ses objets. Dans le régime esthétique des arts, les choses de l'art sont identifiées par leur appartenance à un régime spécifique du sensible. Ce sensible, soustrait à ses connexions ordinaires, est habité par une puissance hétérogène, la puissance d'une pensée devenue étrangère à elle-même : produit identique à du non-produit, savoir transformé en non-savoir, "logos" identique à un pathos, intention de l'inintentionnel, etc.

Auteur: Rancière Jacques

Info: In "Le partage du sensible", éd. La Fabrique, p. 31

[ contraires ] [ beaux-arts ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

humour

Messieurs et mesdames, voici l'alcool ordinaire, parfois appelé éthanol, que l'on trouve dans toutes les boissons fermentées. Comme vous le savez, il est considéré par beaucoup comme un poison, une croyance à laquelle je ne souscris pas. Si nous lui soustrayons un groupe-CH2*, nous obtenons ce liquide incolore que vous voyez dans cette bouteille. Il est parfois appelé méthanol ou alcool de bois. Il est certainement plus toxique que l'éthanol que nous venons de voir. Sa formule est CH3OH. Si l'on soustrait de celui-ci le groupe-CH2, on obtient un troisième liquide incolore, le dernier de cette série homologue. Ce composé est l'hydroxyde d'hydrogène, mieux connu sous le nom d'eau. C'est le plus toxique de tous.

Auteur: Werner Alfred

Info: In Ralph Oesper, The Human Side of Scientists (1975), 189. *molécule de vinyle

[ aqua simplex ] [ solvant universel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

centralisation étatique

Aujourd’hui, le socialisme tend à éliminer [...] tous les détenteurs privés des moyens de production et d’échange. Théoriquement, cette révolution s’accomplit au profit du prolétariat qui, devenant – toujours théoriquement ! – l’unique classe sociale, sera définitivement soustrait à l’aliénation et à l’exploitation. Mais que se passe-t-il en fait ? En l’absence du propriétaire, du banquier, du patron – produits abhorrés de l’infâme capitalisme – qui va organiser, coordonner et diriger les mécanismes de l’économie et les activités des travailleurs ? L’Etat seul, c’est-à-dire une entité encore plus lointaine et plus anonyme. Avec une nouvelle classe dirigeante servie par une nuée d’exécutants, sans contact direct, sans communauté de destin avec les masses sur lesquelles elle exerce son autorité et son contrôle.

Auteur: Thibon Gustave

Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, page 236

[ bureaucratie ] [ déshumanisation ] [ système oppressif ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

activité

Mon idéal, le voici : une civilisation où le travail serait le premier moyen d’éducation. J’entends le travail physique. La conception des Grecs était exactement contraire ; pour eux, il n’y avait d’éducation que par le loisir. Cette conception implique nécessairement l’esclavage comme corrélatif, aussi longtemps qu’on n’aura pas trouvé le moyen d’éliminer le travail ; élimination qui à mon avis est probablement à ranger du côté du mouvement perpétuel parmi les rêveries sans consistance. Non seulement je ne me résigne pas volontiers à admettre l’esclavage comme une nécessité absolue, mais encore je pense qu’il y a dans le travail une grandeur dont on ne peut trouver l’équivalent, même dans les formes supérieures de vie oisive ; j’entends par là soustraite au travail directement productif.

Auteur: Weil Simone

Info: "La condition ouvrière", Journal d'usine, éditions Gallimard, 2002, page 449

[ élévation ] [ mise au service ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

abrutissement

Les apologistes du travail : Dans la glorification du 'travail', dans les infatigables discours sur la 'bénédiction du travail', je vois la même arrière-pensée que dans les louanges des actes impersonnels et conformes à l'intérêt général : la crainte de tout ce qui est individuel. On se rend maintenant très bien compte, à l'aspect du travail - c'est-à-dire de ce dur labeur du matin au soir - que c'est là la meilleure police, qu'elle tient chacun en bride et qu'elle s'entend vigoureusement à entraver le développement de la raison, des désirs, du goût de l'indépendance. Car le travail use la force nerveuse dans des proportions extraordinaires, et la soustrait à la réflexion, à la méditation, aux rêves, aux soucis, à l'amour et à la haine, il place toujours devant les yeux un but minime et accorde des satisfactions faciles et régulières. Ainsi une société, où l'on travaille sans cesse durement, jouira d'une plus grande sécurité : et c'est la sécurité que l'on adore maintenant comme divinité suprême.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Aurore, 1881

[ pouvoir ]

 

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