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vacherie

Je n'avais pour ma part aucune opinion sur Blanchot, je me souvenais juste d'un amusant paragraphe de Cioran dans lequel il explique que Blanchot est l'auteur idéal pour apprendre à taper à la machine, parce qu'on n'est pas "dérangé par le sens".

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Sérotonine, P. 110. A propos de Maurice Blanchot

[ citation ] [ humour ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

école

<Chikdutabac> bon j'avais un test d'anglais la semaine dernière
<Chikdutabac> "law and order in the USA"
<Chikdutabac> la question "quelles sont les 4 méthodes d'exécution aux USA ?"
<Chikdutabac> bon je m'en souvenais que de 3, "lethal injection, electrical chair, gas chamber" pour le dernier j'ai mis Chuck Norris
<Chikdutabac> vous croyez que j'aurais un point bonus ?

Auteur: Internet

Info:

[ provocation ] [ dialogue-web ]

 

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ivresse

(Lili) Putain, mal de crâne week-end bien arrosé! Mais bon..
(Patt) Mais bon quoi?
(Lili) Ben je me souvenais avoir montré ma poitrine dans ma cuisine à quelqu'un, mais je ne me souviens pas qui..
(Patt) Ha merde..
(Lili) Ouais, mais le pire, c'est qu'une fois au lycé, j'ai quelqu'un qui me dit " Au fait, jolie poitrine!" Je lui répond donc " C'était toi alors dans la cuisine? "
(Patt) Affaire résolue alors!
(Lili) Non, il m'a répondu que lui c'était dans le garage..

Auteur: Internet

Info:

[ alcool ] [ souvenir ] [ dialogue-web ]

 

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ego

Je me souvenais de tout.
Je me souvenais des cadavres, de Doreen, de l’histoire du figuier, du diamant de Marco, du marin sur le boulevard, de l’infirmière du docteur Gordon, des thermomètres brisés, du nègre avec ses deux sortes de haricots, des dix kilos pris à cause de l’insuline, du rocher qui se dressait entre ciel et mer comme un gros crâne marin.
Peut-être que l’oubli, comme une neige fraternelle, allait les recouvrir et les atténuer.
Mais ils faisaient partie de moi. C’était mon paysage.

Auteur: Plath Sylvia

Info: La cloche de détresse

[ mémoire indélébile ] [ moi ] [ singularité ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

réminiscence

Je me souvenais d’un coup de choses très anciennes, si lointaines que ça n’était plus qu’une vapeur qui flottait en moi, portant la lumière des années. Une voix étouffé et légère, qui chantait en moi, à mon oreille. J’étais si petite qu’on m’avait mise dans un carton à légumes, enveloppée dans un linge, à même le trottoir, et les gens passaient, s’en allaient, sans me voir. A côté de moi il devait y avoir une femme, une silhouette cachée dans un manteau en haillons, et qui tendait la main vers les passants.


Auteur: Le Clézio Jean-Marie

Info: La scène se passe dans les années 50 au Maroc

[ mendicité ] [ enfance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

onirisme

Cette nuit, je rêvai à une rivière parce que, dans la dernière ville où nous avions habité, il en coulait une qui semblait verte à cause des algues qui poussaient sur le fond. Elle était silencieuse. Des poissons argentés nageaient sur place, face au courant. Ils ondulaient comme les algues.
Je ne me souvenais pas beaucoup de cette ville, mais je me souvenais très bien de la rivière.
Je regrettais beaucoup cette ville à cause de la rivière qui y coulait.
Le lendemain, tandis que nous nous nous lavions, je m'apprêtais à demander à mon père si la rivière était bien verte et silencieuse comme dans mon souvenir. Mais à cet instant deux hommes apparurent à la porte...

Auteur: Mingarelli Hubert

Info: Une rivière verte et silencieuse

[ nature ] [ eau ]

 

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perdu

Dans l'espace de vingt-quatre heures, je me trouvai privé de la valeur de presque tous les mots. S'il m'en restait quelques-uns, ils me devenaient presque inutiles, parce que je ne me souvenais plus des manières dont il fallait les coordonner pour qu'ils exprimassent une pensée. [...] Je n'étais plus en état de recevoir les idées d'autrui, parce que toute l'amnésie qui m'empêchait de parler me rendait incapable de comprendre assez promptement les sons que j'entendais pour que j'en pusse saisir la signification. [...] Je me sentais toujours le même intérieurement. L'isolement mental dont je parle, la tristesse, l'embarras, l'air stupide qui en provenait, faisaient croire à plusieurs qu'il existait en moi un affaiblissement des facultés intellectuelles. [...] Il me fallut donc apprendre que l'exercice interne de la pensée pouvait se passer de mots [...].

Auteur: Hughlings Jackson

Info:

[ altération ] [ cerveau ]

 

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cuirasse sentimentale

Longtemps je me suis senti seul. Ou plutôt : isolé. La solitude, chacun l’éprouve pour peu qu’il aime ou qu’il désire aimer, pour peu qu’il existe. Mon isolement me paraissait plus injuste et plus douloureux, pareil à celui des sourds, des étrangers. J’étais en exil dans mon époque. Il me semblait que personne de ma génération ne partageait mes colères ni mes désirs. Et les mots que j’aimais le mieux, que j’employais le plus souvent – volonté, ou tendresse, ou honneur – me fermaient les cœurs que je voulais gagner. Des jeunes gens raisonnables me répondaient : lucidité, lucidité, lucidité. La lucidité est une valeur dangereuse si l’on s’en contente ; elle nous rassure trop facilement ; nous croyons racheter nos faiblesses par la conscience que nous en avons. Parfois ils ajoutaient : objectivité. Et je me souvenais de ce mot de Nietzsche : "objectivité : manque de personnalité, manque de volonté, incapacité d’aimer".

Auteur: Huguenin Jean-René

Info:

[ modérés ] [ incrédules ] [ défenses ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

au-delà

...Ce n'est pas Papy qui est venu me chercher, mon départ a été trop brusque [Karine a eu un accident de la route] mais je l'ai vu rapidement, la personne qui est venue me chercher est une inconnue, mais elle a choisi cette mission. Cela n'a pas été difficile pour moi car je me souvenais de tout... le plus difficile, c'est de voir souffrir la famille.
Certains acceptent vite ce qui leur arrive car ceux qui nous attendent nous font vite comprendre que c'est irréversible. J'ai vite pensé que je pouvais vous être d'une plus grande aide malgré votre immense douleur... Je ne pouvais pas faire marche arrière, le mieux était donc d'accepter les choses et d'apprendre comment vous aider. C'est maintenant une de mes missions.
Je vous admire pour votre façon de réagir : vous n'avez jamais perdu la foi, ni votre amour pour moi ; nous voudrions bien que beaucoup de parents réagissent comme vous... Certains envoient des messages, mais ils ne sont pas reçus à cause du grand chagrin, et surtout du manque de foi dans la vie éternelle...

Auteur: Dray Yvon et Maryvonne

Info: Karine après la vie

[ témoignage ] [ spiritisme ]

 

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médicaments

Au début, je prenais de la paroxétine et des benzodiazépines, pas plus de quinze milligrammes ; mais quinze milligrammes, pour moi, c'était comme un éternuement au coeur de l'ouragan, une quantité insignifiante et sans effet, autant vouloir cacher le soleil derrière sa main ou instaurer la justice au pays des réprouvés, voilà pourquoi les doses avaient augmenté, atteignant soixante milligrammes, à l'époque il n'y avait rien de plus fort sur le marché, à l'époque les médecins vous lançaient les mêmes regards que les éclaireurs conduisant les caravanes dans les westerns, quand ils déclarent qu'ils n'iront pas plus loin, car ils arrivent sur le territoire des Comanches, font demi-tour et éperonnent leur monture après un dernier regard pétri de honte et de pitié sur les gens de la caravane, sachant qu'ils ne les reverront plus. C'est là que je pris aussi des comprimés pour dormir ; je tombais alors dans un état proche de la mort et mon esprit était traversé par des mots comme "estomac", "lampe" ou "albinos", sans filiation logique. Je les notais parfois, le lendemain matin, si je m'en souvenais, mais en les relisant, j'avais l'impression de feuilleter un journal d'un pays plus triste que le Soudan ou l’Éthiopie, d'un pays pour lequel je n'avais pas de visa et ne voulais pas en avoir, et je croyais entendre un camion de pompiers qui filait éteindre ces putains de flammes de l'enfer, le réservoir plein de carburant.

Auteur: Pron Patricio

Info: L'Esprit de mes pères

[ antidépresseurs ] [ délire ]

 

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