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xénolinguistique

Les jours fastes (jours fastes pour le savant aussi bien que pour le mimoïde*), l'observateur contemple un spectacle inoubliable. En ces jours d'hyperproduction, le mimoïde se livre à d’extraordinaires "essors de création". Il s'abandonne à des variantes sur le thème des objets extérieurs, qu'il se plaît à compliquer et à partir desquels il développe des "prolongements formels" ; il s'amuse ainsi pendant des heures, pour la joie du peintre non figuratif et le désespoir du savant, qui s'efforce en vain de comprendre quoi que ce soit aux processus en cours. Si parfois, le mimoïde a des simplifications "puériles", il a aussi ses "écarts baroques", ses crises d'extravagance magnifiques. Les vieux mimoïdes, notamment, fabriquent des formes très comiques. En regardant les photographies, je n'ai pourtant jamais été porté à rire, tant j'étais bouleversé, chaque fois, par leur mystère.

Auteur: Lem Stanislaw

Info: Solaris *Le Solaris-océan crée à sa surface de gigantesques formations qui ont été baptisées en fonction de leurs formes ou de leurs spécificités : "Longus", "Mimoïdes", "Agilus", etc.

[ science-fiction ] [ énigme ] [ inconscient miroir ] [ astrolinguistique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

transposition

De même, dans certaines langues la qualité d'un texte littéraire, la richesse et la beauté d'un style reposent en bonne partie sur l'emploi d'un vocabulaire étendu, et dans d'autres, sur l'emploi d'une large gamme de moyens grammaticaux : autant dire qu'un texte traduit d'une langue du premier type dans une langue du second, ou le contraire, risque d'avoir l'air plat, puisque la langue d'arrivée ne dispose pas des mêmes ressources que la langue de départ, ce qui ne veut pas dire qu'elle en a moins. Pour que le résultat de son travail soit lisible, le traducteur doit donc s'atteler à restyler le texte dans la langue d'arrivée, selon le génie de celle-ci : toute traduction est un acte de création littéraire, et pour réussir il est vital d'avoir un sens aigu de la langue dans laquelle on traduit.

Auteur: Minaudier Jean-Pierre

Info: Poésie du gérondif

[ re-création ] [ adaptation ] [ spécificités ]

 

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idiomes

A la fin des années 1980, six écoles primaires et secondaires furent créées, dans lesquelles le maori est la principale langue d'instruction. Dès 1982 avait commencé d'être appliqué un programme d'immersion, dans lequel 13000 enfants se trouvaient intégrés en 1994. Il y avait alors 400 kohanga reo, c'est à dire "nids de langue", où 6000 enfants, environ, apprenaient le maori. Ce programme est donc, en quelque mesure, un succès. Certaines circonstances sont favorables. D'une part le maori est aujourd'hui la seule langue indigène de Nouvelle-Zélande, et sa promotion n'entre donc pas en concurrence avec d'autres entreprises. D'autre part il existe une volonté affirmée des Maori de ranimer leur langue et de ne pas la laisser disparaître, dans la mesure où elle exprime des valeurs qu'a perdues, selon eux, la société blanche, et auxquelles ils sont attachés, notamment la tolérance et la solidarité.

Auteur: Hagège Claude

Info: Halte à la mort des langues, p 245

[ spécificités ] [ kiwis ]

 

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philosophie

Deux traits frappent ici, et plus généralement dans les Regulae : la pleine efficacité de la recherche méthodique du vrai, représentée parfois de manière quelque peu triomphaliste ; et le fait que cette efficacité ou positivité ne soit conquise sur aucun état négatif qui le précède. L’ingenium, par définition encore, est en partie inné, ce dont témoigne l’allusion de la Règle IV à des semences de vérité implantées dans tous les esprits, semences qu’il s’agit seulement de cultiver, au lieu qu’elles soient étouffées par des études qui les contrarient, transversis studiis suffocata. […] [l’intuition] sait reconnaître ce qui est douteux et ce qui ne l’est pas, et seul l’intéresse ce qui frappe l’esprit par sa clarté et son évidence ; il ne s’occupe pas du reste.

Autre élément frappant dans le même traité : l’absence de Dieu – non seulement d’un Dieu qui pourrait nous tromper, mais aussi d’un Dieu vérace, "source de toute vérité".

Auteur: Kambouchner Denis

Info: La question Descartes, éditions Gallimard, 2023, pages 61-62

[ résumé ] [ spécificités ] [ clé de lecture ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

idiomes

Au fond de moi il était clair que Whorf avait raison. Je savais que je pensais différemment en turc et en anglais - non pas parce que la pensée et la langue sont identiques, mais parce que les langues différentes vous obligent à penser différemment aux choses. Le turc, par exemple, avait un suffixe, -mis, que l'on appondait aux verbes pour signaler tout ce dont on n'avait pas été personnellement témoin. Vous étiez toujours en train d'énoncer votre degré de subjectivité. Il fallait y penser chaque fois qu'on ouvrait la bouche.

Le suffixe -mis n'avait pas d'équivalent exact en anglais. On pouvait le traduire par "il semble que" ou "j'ai entendu dire" ou "apparemment". Je l'associais à Dilek, mon cousin du côté de mon père - Dilek, petit, maigre, au teint sombre, qui avait mon âge mais était tellement plus petit. "Tu t'es plaint-mis à ta mère", me disait Dilek de sa voix calme et précise. "Le chien t'a fait-mis peur." "Tu as dit-mis à tes parents que si tante Hulya venait en Amérique, elle pourrait vivre dans ton garage." Quand tu entendais -mis, tu savais que tu avais été invoquée en ton absence - pas seulement toi mais ton hypocrisie, ta lâcheté et ton manque de générosité. Chaque fois que j'entendais -mis, je me sentais prise au dépourvu. J'avais peur des chiens. Je me plaignais à ma mère, souvent. Le mode -mis était une des choses dont je me plaignais à ma mère. Ma mère trouvait ça marrant.

Auteur: Batuman Elif

Info: L'Idiote

[ spécificités ] [ filtres ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

itérations linguistiques

REPETITION. Nabokov signale qu'au commencement d'Anna Karénine, dans le texte russe, le mot 'maison' revient huit fois en six phrases et que cette répétition est un artifice délibéré de la part de l'auteur. Pourtant, dans la traduction française, le mot 'maison' n'apparaît qu'une fois, dans la traduction tchèque pas plus de deux fois. Dans le même livre : partout où Tolstoï écrit 'skazal' (dit), je trouve dans la traduction proféra, rétorqua, reprit, cria, avait conclu, etc. Les traducteurs sont fous des synonymes. (Je récuse la notion même de synonyme : chaque mot a son sens propre et il est sémantiquement irremplaçable). Pascal : 'Quand dans un discours se trouvent des mots répétés et qu'essayant de les corriger on les trouve si propres qu'on gâterait le discours, il faut les laisser, c'en est la marque.' La richesse du vocabulaire n'est pas une valeur en soi : chez Hemingway c'est la limitation du vocabulaire, la répétition des mêmes mots dans le même paragraphe qui font la mélodie et la beauté de son style. 

Le raffinement ludique de la répétition dans l'incipit d'une des plus belles proses françaises : 'J'aimais éperdument la Comtesse de… ; j'avais vingt ans et j'étais ingénu ; elle me trompa, je me fâchai, elle me quitta. J'étais ingénu, je la regrettai ; j'avais vingt ans, elle me pardonna : et comme j'avais vingt ans, que j'étais ingénu, toujours trompé, mais plus quitté, je me croyais l'amant le plus aimé, partant le plus heureux des hommes…' Vivant Denon : Point de lendemain. 

(Voir : LITANIE.)

Auteur: Kundera Milan

Info: L'Art du roman

[ spécificités ] [ intraduisible ] [ idiomes musiques ]

 

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idiomes

Les auteurs français et anglais n'écrivent et ne pensent pas de la même façon. C'est ce que m'a appris Racine. Par exemple, un écrivain anglais ne dirait jamais, comme le fait Racine, "à l'ombre des forêts"; mais "in the shadow of a cedar" ou "in the shadow of an oak tree", "à l'ombre d'un cèdre" ou "à l'ombre d'un chêne".

- Intéressant. Les deux langues façonnent donc la réalité de manière différente. Pourriez-vous m'en dire plus sur cette différence ? Comment la définiriez-vous ?

- Je dirais que les perceptions du français sont plus abstraites - comme si les expériences étaient survolées en montgolfière. C'est pour cela que la pensée française tend à être holistique, et les textes homogènes. Au contraire, en anglais, la perception est plus terre à terre, plus détaillée, pleine de caprices.

- Qu'entendez-vous par des textes "homogènes" ?

- Racine a écrit de nombreuses pièces, mais il emploie peu de mots : deux mille. Celles de Shakespeare en contiennent dix fois plus. Cela vous donne une idée de l'économie de Racine. En français, on peut faire dire plusieurs choses à un même mot. Prenons "attrait" - un mot typique de Racine. Appliqué à une femme, il signifie "charmes"; mais quand il décrit quelque chose de plus vague, comme l'inconnu, il faut le traduire par "lure" : "l'attrait de l'inconnu", "the lure of the unknown". "Attrait" regroupe l'attrait d'une ville (attractiveness), l'intérêt d'un sujet (interest), l'attrait pour telle ou telle chose (to feel drawn to). Cette qualité du français participe à la cohésion du texte." 

Auteur: Tammet Daniel

Info: Chaque mot est un oiseau à qui on apprend à chanter . Entretien avec Sir Michael Edwards

[ spécificités ] [ comparaison ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

science-fiction

Ce décodeur multi-quantique universel, en permettant de geler et de fixer certaines plages-séquences - elles-mêmes complexes enchevêtrements simultanés en mouvement - permet alors de les comparer entre elles via de très raffinées simulations. Ces simulations comparatives, qui ne sont encore que de pauvres transpositions de qualité médiocres, apportent cependant un nouvel éclairage. Ce que nous appelons un changement de paradigme véritable.

Ecoutez-moi bien : les planètes sont des matrices, chacune est le socle créateur où se développe un éco système interconnecté, évolution locale fondée et auto imprégnée des couches successives d'une évolution propre articulée sur des spécificités et des paramètres d'un temps T à un endroit E. Résultat : chaque développement organique planétaire a des bases si "originales" en terme de syntonisation de ses vibrations sources que l'intrication singulière développée sur une planète X ou Y rend la vie de sa surface invisible aux autres, sauf rarissimes exceptions que la théorie prédit mais n'a pas encore découvertes.

Par exemple nous autres ne pouvons distinguer que des amas gravitationnel rond, constitués d'atomes et de particules en apparence identiques aux nôtres, ce qui est une erreur.

C'est à dire que tout monde-sphère autre que le sien apparaît comme "désert" aux yeux de l'explorateur étranger, même si ces deux mondes sont dans le même système solaire. Les vies des planètes sont isolées les unes des autres à cause de ces déphasages.

Une autre équipe à aussi montré que deux mondes proches avec un paramétrage biophysique d'origine quasi similaire ne font pas émerger des systèmes de vie perceptibles l'un pour l'autre, ce qui donne une idée de l'infinie finesse de ces variations poly vibratoires. Tout décalage biophysique quantique originel modifie donc profondément la perception de ce que l'observateur appelle "vie non minérale évoluée" à la surface d'une planète autre que la sienne.

Ici telle planète-civilisation très ancienne et complexe apparaît comme un monde invivable parce que déchiré par de puissants cyclones sous des pressions atmosphériques inimaginables pour nous. Là une autre sphère biotope à un stade plus précoce de son évolution, qui est vue comme un enfer désertique et glacial douché par de fréquentes pluies de méthane. Ou là encore, telle planète, sans lumière parce que trop éloignée de son soleil et entièrement recouverte d'un océan-banquise instable, empêchera même d'imaginer un vie à sa surface. Et pourtant cet obscur chaudron abrite des organismes, si loin de nous que vouloir les décrire, même si c'est formellement possible, constitue une entreprise ridicule.

C'est de ces constats que naquit l'hyper-relativité.

Auteur: Mg

Info: 26 octobre 2017 - Les théories de Piel Essiarf, In "A la recherche de Zoul"

[ solipsisme planétaire ] [ dé-syntonisation ] [ limitations sensorielles ] [ niveaux vibratoires ] [ autopoïèse ] [ self-organisation ] [ exoplanètes ]

 
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sciences

Pourquoi un bruit strident de craie est-il insupportable ?
Des bruits stridents tels que celui d'une fourchette sur une assiette ou celui d'une craie sur un tableau provoquent chez la majorité des gens des réactions de frissonnement ou de chair de poule. L'étude menée par un chercheur de l'Institut de Musicologie de l'Université de Vienne et un chercheur de l'Université Macromedia pour les Médias et la Communication de Cologne révèle que cela est dû à la fois à des raisons psychologiques et à des raisons physiologiques.
Les fréquences moyennes sont en cause
Dans un premier temps, les chercheurs Christoph Reuter et Michael Oehler ont regroupé une centaine de volontaires afin de sélectionner les bruits stridents (ongles sur un tableau, fourchette sur une assiette...) les plus crispants. D'autres volontaires ont ensuite été soumis à cette sélection de sons au cours des expériences. Deux groupes ont été formés avec ces volontaires ; le premier a été informé qu'ils entendraient des extraits de musique moderne, l'autre groupe savait qu'il allait écouter des bruits de raclement.
Durant la lecture des sons, le niveau de stress des participants a été mesuré (sur la base de la pulsation, de la tension artérielle, de la température et de la résistance électrique de la peau), puis leurs avis concernant l'évaluation du bruit ont été recueillis. Il s'avère que ceux qui pensaient écouter de la musique ressentent les bruits de façon nettement moins désagréable ; mais les réactions corporelles liées au stress étaient cependant comparables dans les deux groupes.
Par la suite, les chercheurs ont modifié les sons avec un programme informatique, en enlevant ou amplifiant certaines fréquences ou en supprimant certaines parties. Il s'est avéré que ce sont principalement les fréquences du bruit comprises entre 2.000 et 4.000 Herz qui sont perçues comme désagréables: sans ces composantes, les bruits ne sont plus aussi mal ressentis. Une étude de 1986 par le chercheur Randolph Blake, lauréat du prix IgNobel en 2006 pour cette raison, avait déjà conclu que c'étaient principalement les bruits de fréquence moyenne qui provoquaient cette sensation.
Cette gamme de fréquence joue un rôle particulier dans la communication humaine: même les enfants en bas âge pleurent surtout dans cette gamme. Or le canal auditif humain, en raison de sa longueur et de sa forme, permet la résonance des sons de ces fréquences. Les chercheurs font donc l'hypothèse que le caractère désagréable des sons de raclement est encore renforcé par l'anatomie humaine. Ils envisagent à présent de mieux comprendre les spécificités de ces bruits, afin que les ingénieurs puissent réduire la nuisance causée par exemple par les aspirateurs ou les équipements de construction.

Auteur: Internet

Info: 23 nov 2011

[ écoute ] [ musique ]

 

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femme-par-femme

La singularité est paradoxale. Synonyme du terme "original", la singularité semble être à la fois "à l’origine de toute chose" et "différente de la norme". C’est cette dualité qu’explore Mai Tabakian, au travers d’une oeuvre complexe, qui entremêle les signifiants et les références. Une œuvre unique, avec des spécificités tant techniques qu’esthétiques, qui tranche dans le paysage de l’art contemporain et invite à visiter de nouvelles frontières. "Singularité" est une invitation au voyage. Mai Tabakian crée des œuvres singulières qui mettent en dialogue par le biais d’un langage fait de signifiants asiatiques et de signifiés européens; à l’image de l’œuvre (...) Comme chez les Grecs, le mythe se mêle aux mathématiques dans l’œuvre de Mai Tabakian. Les cibles de "Flying Targets" sont une mise en abîme de la spirale de l’œuvre. Elles semblent comme aspirées par un invisible trou noir, au centre duquel se trouve la "singularité", selon les termes scientifiques de l’astronomie. La singularité est le point infinitésimal où est concentrée toute la matière de l’étoile ; ou pourrait-on dire de "L’étoile noire", cette œuvre forte de l’exposition, qui domine l’ensemble des "Nucleus". Autour de la singularité se trouve "l’horizon des événements", une région de l’espace où rien ne peut échapper à sa gravité, pas même la lumière. Une région mouvante et aspirante qui nous captive, qui nous hypnotise et nous amène, tel un cycle cinétique perpétuel à la spirale de "Spectrum Invaders". (...) En littérature, la "singularité" c’est l’être au monde de l’auteur, c’est cette permanence qui le rend tout à la fois en rapport avec le monde et hors du monde. Cette singularité s’incarne dans le style*. Le style dit à la fois tout du monde, tout d’un monde, et tout de l’impossible compréhension globale du monde. D’aucun pense souvent que le style se donne à voir immédiatement. Mais ici, le "style" est un mystère. Le fil ne tisse pas l’œuvre, il ne joue pas un rôle de l’ombre entre les étoffes, mais il s’affirme comme le trait du dessin, comme acte créateur, visible, existant à part entière. L’œuvre de Mai Tabakian est aussi singulière en ce sens qu’elle affirme un acte d’existence, un féminisme assumé, sans en faire pour autant un sujet à traiter. Sa technique spécifique, son traitement du tissu et son usage du fil, son goût pour l’éclatement des couleurs est un langage de la singularité féminine dans la création, notamment contemporaine, qui n’est pas sans rappeler les œuvres de Louise Bourgeois ou de Nikki de Saint Phalle. Dès lors que l’on a posé cela, il ne peut être anodin que la fleur, la rosace, le cercle et le cycle soit des figures omniprésentes du travail de l’artiste. Les oeuvres de Mai Tabakian sont des litotes complexes du monde. Elles disent le "tout", elles disent l’universel, par la singularité; c’est à dire l’unicité, l’étrangeté aussi, l’affirmation d’être en tout cas.

Auteur: Poizat Céline

Info: http://www.maitabakian.com/2016/03/singularite-texte-de-celine-poizat.html

[ beaux-arts ] [ exister ]

 

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