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diction

Je veux et j'exige d'exquises excuses paroxystiquement spasmodiques ou inversement spasmodiquement paroxystiques car toi, l'ectoplasme tu excises l'extase de l'exquise existence ouzbekistanaise, tadjikistanaise ou arkangelksoise.

Auteur: MG

Info: 1998

[ articulation ] [ virelangue ]

 

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lecture

Le psychologue Howard Gardner a utilisé la célèbre description de Seymour Papert, chercheur au MIT. Celle de "l'esprit de sauterelle " de l'enfant, pour décrire la façon spasmodique dont nos jeunes numériques " sautillent d'un point vers l'autre, détournés de leur tâche initiale ".

Auteur: Wolf Maryanne

Info:

[ écrans ] [ zapping ] [ surf Internet ]

 
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infobésité

Nous sommes désormais tellement submergés d'informations que l'habitant moyen des États-Unis lit quotidiennement le même nombre de mots qu'un roman. Malheureusement, cette forme de lecture est rarement continue, soutenue ou concentrée ; au contraire, les 34 gigaoctets consommés en moyenne par la plupart d'entre nous représentent une explosion spasmodique d'activité après l'autre.

Auteur: Wolf Maryanne

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[ dispersion ] [ discontinuité ] [ évolution ]

 

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particules élémentaires

Cependant les électrons ne se déplacent pas sur des orbites bien définies comme des corps célestes en rotation. Ils dansent, et l'atome est comme une salle de bal. Ils exécutent de majestueuses valses, tissent des tangos courbes, tremblent en faisant des pas rapides et spasmodiques, ou rockent dans des rythmes frénétiques. Ce sont des vagues qui dansent sur une chorégraphie différente pour chaque type d'atome.

Auteur: Harrison Edward Robert

Info: Masks of the Universe. Chapter 8 (p. 123) Macmillan Publishing Company. New York, New York, USA. Chapitre 8 (p. 123) Macmillan Publishing Company. New York, New York, États-Unis. 1985

[ fermions ] [ negatons ] [ positons ]

 

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langage

(La dernière fois que je suis venu vous voir, avec Ignacio Ramonet, votre passion était l'étymologie.) Je continue. L'origine des mots va plus loin que celle des générations. Observez le mot saxon bleich, qui signifie incolore. Il a évolué dans deux sens opposés. En espagnol vers blanc (blanco) et en anglais vers noir (black). Et savez-vous d'où vient le mot jazz ? De l'anglais créole de la Nouvelle Orléans, où to jazz signifiait faire l'amour, mais le faire d'une façon rapide, spasmodique, comme le suggère cette onomatopée....

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: interview

[ extrémités ] [ musique ] [ couleur ]

 

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question

Les gens qui éprouvent le besoin impérieux de lire lorsqu'ils se trouvent au coeur d'une foule ou dans les transports en commun ne savent pas qu'ils adoptent un parangon de l'attitude autistique.

La lecture est un repli sur le monde intérieur de l'imagination et de la représentation mentale ; en lisant un livre en public, on se coupe de la réalité qui nous entoure parce qu'elle nous agresse par ses bruits, ses odeurs, ses images, ses mouvements spasmodiques ; lire en public, c'est refuser le contact avec autrui. Bien sûr, lire un livre permet de passer le temps tout en se distrayant ou se cultivant. Mais au coeur de la masse mouvante du peuple, lire un livre équivaut souvent à protéger sa bulle individuelle, à fermer les frontières, à ériger des barrières et à tenir à distance les quidams indésirables. Et pourtant qui osera dire que lire est un comportement pathologique ?

Auteur: Vall David

Info: De chair et de marbre

[ bouquiner ] [ refuge ]

 

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mourir

La mort ne faisait pas souffrir. C'était la vie, cette atroce sensation d'étouffement : c'était le dernier coup que devait lui porter la vie. Ses mains et ses pieds, dans un dernier sursaut de volonté, se mirent à battre, à faire bouillonner l'eau, faiblement, spasmodiquement. Mais malgré ses efforts désespérés, il ne pourrait jamais plus remonter ; il était trop bas, trop loin. Il flottait languissement, bercé par un flot de visions très douces. Des couleurs, une radieuse lumière l'enveloppaient, le baignaient, le pénétraient. Qu'était-ce ? On aurait dit un phare. Mais non, c'était dans son cerveau, cette éblouissante lumière blanche. Elle brillait de plus en plus resplendissante. Il y eut un long grondement, et il lui sembla glisser sur une interminable pente. Et, tout au fond, il sombra dans la nuit. Ca, il le sut encore : il avait sombré dans la nuit. Et au moment même où il le sut, il cessa de le savoir.

Auteur: London Jack

Info: Martin Eden

[ littérature ] [ disparaître ]

 

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drogue psychotrope

C'est au summun de notre adolescence, autour des 17-18 ans qu'avec mes copains nous avons pris du LSD. Oh pas des centaines de foi, ni même des dizaines, mais en tous les cas autant que les doigts des deux mains.

L'expérience de l'acide est dit-on indescriptible, incommunicable, à moins de pouvoir prendre quelqu'un avec soi dans son cerveau pour la partager. Une chose est certaine, c'est un voyage fort, biblique, mystique. Mon souvenir conserve de cette expérience que si notre cerveau filtre les informations, le LSD enlève tout ou partie de ces filtres, pas dans le sens d'une désorganisation mais d'un affutage, d'une plus grande capacité cérébrale. Par exemple si je discute avec vous au restaurant je suis normalement focalisé sur vous. Avec l'acide le décor se complexifie, s'enrichit et on a alors l'impression de pouvoir AUSSI suivre les discussions des tables alentours, le bruit du percolateur devient d'une netteté incroyable, le son de la TV du fond de la salle aussi. Vous fixez le coin d'une porte, c'est à dire un angle droit, le voilà beaucoup plus à angle droit qu'auparavant, etc. Le solo de guitare en avant plan de la musique qui passe sur le juke box n'est plus musique, mais pâte brillante qui sort spasmodiquement d'un tube de dentifrice sonore...

Et puis ce que le type en face de vous raconte est d'un prévisible effarant, tant les rapports humains sont basés sur des conventions de langage, situations répétées.... pensées préprogrammées sans surprise aucune.

Et d'un coup on se retrouve sans sollicitation externe ; c'est parti pour un voyage gamberge introspectif. Il me souvient m'être ainsi embarqué dans un long raisonnement, implacable et étayé, dont la conclusion irrévocable fut : "C'est ça, t'es complètement fou, dingo-sinoque irrécupérable"... Constat que j'accueillis avec sérénité ce jour-là, comme une évidence de sagesse.

Ensuite vous vous retrouvez à l'extérieur. Le ballet des mouettes au-dessus de vous écrabouille les meilleurs effets spéciaux de la guerre des étoiles, les oiseaux dessinant par leurs vols croisés d'incroyables trajectoires dont vous comprenez les paramètres comme si vous étiez le frère de la calculatrice qui les aurait créés. Au sol les lignes des zones bleues sur le macadam sont phosphorescentes et font 5 centimètres d'épaisseur...

Vous avez l'impression d'enfin voir et comprendre l'univers, d'avoir vieilli d'un coup. Je me rappelle avoir pensé que cet état "en trip" était celui qui serait le mien à un âge avancé, quand j'aurai beaucoup de recul et une grande sensibilité. Par la suite les quelques fois où je me suis quelque peu rapproché de cette sensation générale ce fut lors d'états de grande fatigue, comme lors de ces journées qui suivent une nuit blanche.

C'était il y a près de quarante ans. Ces expériences nous marquèrent avec force.

Auteur: Mg

Info: 12 sept 2013

[ hyperconscience ] [ simultanéité ] [ témoignage ] [ déséquilibre homéostasique ]

 
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