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réflexion

Le sphinx ne dévore pas celui qui ne déchiffre pas son énigme, mais celui qui lui propose des solutions stupides.

Auteur: Gomez Davila Nicolas

Info: Dans "Le réactionnaire authentique" page 56

[ question rhétorique ] [ conclusion précipitée ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

chat

Lève tes grands yeux noirs pareils à des coussins où l'on peut s'enfoncer.
Allonge-toi à mes pieds, sphinx fantastique, et chante-moi tous tes souvenirs.

Auteur: Wilde Oscar

Info:

[ animal domestique ]

 

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pouvoir

Les foules sont un peu comme le sphinx de la fable: Il est nécessaire de trouver une solution aux problèmes offerts par leur psychologie. Ou alors se résigner à ce qu'elles vous dévorent.

Auteur: Le Bon Gustave

Info: Psychologie des foules

[ masses ]

 

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ego

Car je suis : par conséquent la vérité de moi-même ; mon propre sphinx, conflit, chaos, vortex - asymétrique à tous les rythmes, oblique à tous les chemins. Je suis le prisme entre noir et blanc : mon propre unisson dans la dualité.

Auteur: Osman Spare Austin

Info:

[ unitaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

attraction

Une chose belle ne contient aucun bien, sinon elle-même dans sa totalité, telle qu’elle nous apparaît. Elle nous offre sa propre existence. Nous ne désirons pas autre chose, nous possédons cela, et pourtant nous désirons encore. Nous ignorons tout à fait quoi, nous voudrions aller derrière la beauté, mais elle n’est qu’une surface. Elle est comme un sphinx, une énigme, un mystère douloureusement irritant. Nous voudrions nous en nourrir, mais elle n’est qu’un objet de regard, elle n’apparaît qu’à une certaine distance. 

Auteur: Weil Simone

Info: Dans "Attente de Dieu", page 168

[ objet a ] [ discordance ] [ attirance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

animal domestique

Les amoureux fervents et les savants austères
Aiment également, dans leur mûre saison,
Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,
Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.

Amis de la science et de la volupté,
Ils cherchent le silence et l’horreur des ténèbres ;
L’Érèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,
S’ils pouvaient au servage incliner leur fierté.

Ils prennent en songeant les nobles attitudes
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
Qui semblent s’endormir dans un rêve sans fin ;

Leurs reins féconds sont pleins d’étincelles magiques
Et des parcelles d’or, ainsi qu’un sable fin,
Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Les Fleurs du mal. Les chats

[ poème ] [ ambiguïté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

inhospitalière

Une sombre forêt d'épicéas obscurcissait les deux rives du cours d'eau pris par les glaces. Un coup de vent récent avait dépouillé les arbres de leur blanche couverture de givre et, dans la lumière déclinante, ils semblaient se courber les uns vers les autres, noirs et menaçants. Un grand silence régnait sur la terre et cette terre était désolée, sans vie, sans mouvement, si vide et si froide qu'elle n'exprimait même pas la tristesse. Quelque chose en elle suggérait le rire, mais un rire plus terrible que toute tristesse, un rire morne comme le sourire d'un sphinx, un rire froid comme le gel et d'une infaillibilité sinistre. C'était la sagesse puissante et incommunicable de l'éternité qui riait de la futilité de la vie et de l'effort de vivre. C'était la forêt sauvage, la forêt gelée du Grand Nord.

Auteur: London Jack

Info: Croc-Blanc

[ nature hostile ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

deuil

Vers la mi-décembre, la fille d'un des voisins s'empoisonna par amour. Elle aimait un musulman et tout était vraiment trop compliqué. Elle avait avalé du shiré et le garçon s'était pendu de son côté, Capulets et Montaigus. Longs cris de femmes au-dessus du quartier. Des affiches vertes et noires placardées sur toutes les portes annonçant l'heure du culte mortuaire... A la chapelle arménienne, la fille reposait mains jointes dans son cercueil ouvert. Elle portait une robe de velours presque neuve et des anneaux d'or aux oreilles. Au fond de l'église les vieilles formaient un groupe d'une extraordinaire noblesse : une phalange de Parques drapées dans leurs châles noirs, silencieuses, dures, féminines, les yeux comme des soleils. Jamais, sauf chez quelques vieilles Tziganes, je n'avais vu cette dignité de Sphinx, poignante et puissante. C'étaient vraiment les gardiennes de la race, cent fois plus belles que les filles à marier.

Auteur: Bouvier Nicolas

Info: L'usage du monde, p 147

[ femmes-par-hommes ]

 

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vente

Bon nombre de tableaux gisaient pêle-mêle parmi les meubles et les livres marqués au chiffre de leur ancien possesseur, quoique celui-ci n’eût sans doute jamais eu la louable curiosité d’y jeter un coup d’œil. Les vases de Chine, les tables de marbre, les meubles neufs et anciens avec leurs lignes arquées, leurs griffes, leurs sphinx, leurs pattes de lions, les lustres dorés et sans dorures, les quinquets, tout cela, entassé pêle-mêle, formait comme un chaos d’œuvres d’art, bien différent de la stricte ordonnance des magasins. Toute vente publique inspire des pensées moroses ; on croit assister à des funérailles. La salle toujours obscure, car les fenêtres encombrées de meubles et de tableaux ne filtrent qu’une lumière parcimonieuse ; les visages taciturnes ; la voix mortuaire du commissaire-priseur célébrant, avec accompagnement de marteau, le service funèbre des arts infortunés, si étrangement réunis en ce lieu ; tout renforce la lugubre impression.

Auteur: Gogol Nikolaï

Info: Nouvelles de Petersbourg. Le Portrait, p.140

[ aux enchères ] [ sinistre ]

 

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péchés capitaux

L'Orgueil et sa bâtarde, la Colère, se laissent brouter par leurs flatteurs ; la pacifique Envie lèche l'intérieur des pieds puants de l'Avarice, qui trouve cela très bon et qui lui donne des bénédictions hypothéquées avec la manière de s'en servir ; l'Ivrognerie est un Sphinx toujours pénétré, qui s'en console en allant se soûler avec ses Œdipes ; la Luxure, au ventre de miel et aux entrailles d'airain, danse, la tête en bas, devant les Hérodes, pour qu'on lui serve les décapités dont elle a besoin, et la Paresse, enfin, qui lui sort du vagin comme une filandre, s'enroule avec une indifférence visqueuse à tous les pilastres de la vieille cité humaine.

Mais l’Amour écume au seul mot de partage et la jalousie est sa maison. C’est un colimaçon sans patrie, qui se repaît, sans convives, dans sa spirale ténébreuse. Il y a des yeux à l’extrémité de ses cornes et, si légèrement qu’on les effleure, il rentre en lui-même pour se dévorer. En même temps, il est ubiquitaire, quant au temps et quant à l’espace, comme le vrai Dieu dont il est la plus effrayante défiguration.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, pages 118-119

[ personnifiés ] [ liste actualisée ] [ amour divin-amour bourgeois ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson