Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 213
Temps de recherche: 0.0434s

spiritualité

Pour Asanga et Vasubandhu* (…) l’unique fondement de la réalité, n’est autre que la pure pensée ; la pure pensée dégagée, libérée des contradictions antagonistes, purifiée du dédoublement trompeur produit par la fausse connaissance, la pensée en tant qu’idée pure, c’est-à-dire sans objet pensé et sans sujet pensant, étrangère ou précédant l’individualité et le moi personnel, aussi bien d’ailleurs que le non-moi, bien que les incluant tous nativement en potentialité. En ce sens, la seule vérité qualifiant l’existence et la non-existence, située à la source originelle de l’être et du non-être, est la pure pensée indifférenciée, la pensée germe, la conscience inconsciente contenant tout, bien que vide de tout, qu’Asanga nommera âlaya-vijnâna, que l’on peut traduire par "conscience réceptacle", "conscience de tréfonds", "conscience héréditaire" ou encore "conscience germe".

C’est cette conscience de tréfonds qui est l’origine impersonnelle renfermant la totalité des expériences parcellaires et fragmentaires, ainsi que l’ensemble des phénomènes psychiques, identique à l’Ainsité (tathatâ), non différente de la Suprême Réalité.

Auteur: Vivenza Jean-Marc

Info: Tout est conscience : Une voie d'éveil bouddhiste, pp. 47-48. *qui étaient deux moines bouddhistes du Pakistan vers le 4e siècle

[ non-né ] [ inconditionné ] [ purusha ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

spiritualité

L'ontologie de Hegel exprime la synthèse occidentale de la liberté de Dieu et des chaînes ou détermination des hommes dans la guise de l'amour et dans les formations de l'histoire mondiale. L'Âge de l'amour est l'Âge de l'esprit, réalisant en lui les promesses du Fils. Mais il est aussi l'harmonie finale des sphères historiques, sans qu'il y ait de contradiction entre l'existence terrestre et l'existence spirituelle. Mollâ Sadrâ, achevant d'exprimer l'ontologie de l'islam, dit tout autre chose : l'amour est l'expérience d'une tension, d'une motion jamais achevée, d'une élévation sans terme final. Il mobilise les existants, les degrés d'existence (naturels, psychiques, intelligibles) et inquiète l'épiphanie du réel. Le réel caché demeure inaccessible, indicible, fomentant sans cesse une existence intense, se retirant de toute réconciliation finale, si ce n'est dans l'extase de l'extinction de soi. L'histoire de l'être ne peut rejoindre son principe suréminent, elle porte en elle la mélancolie de sa perte et la joie de sa présence. Dieu "est apparu en ce qu'il est caché".

Auteur: Jambet Christian

Info: L'Acte d'être : La Philosophie de la révélation chez Mollâ Sadrâ

[ Islam ] [ christianisme ]

 

Commentaires: 0

spiritualité

D'après Abinavagupta douze rayons de la roue indicible forment les douze aspects successifs que revêt la conscience du yogin, à savoir les quatre énergies (création, permanence, résorption et état indicible) relatives respectivement à l'objet connu, aux moyens de connaissances, au sujet connaissant et à l'universel Sujet. Si, à ces quatre énergies, on ajoute la Splendeur ou liberté divine qui répand la grâce, on aura la quintuple activité de Siva. Celle-ci, selon Ksemaraja, a lieu constamment en chaque individu, le processus d'intégration s'effectuant sans arrêt. Il suffit d'en saisir le sens profond pour s'élever à la Conscience suprême.
Par rapport à la quintuple activité divine ou humaine, essayons de situer brièvement la pratique des kali. Mais d'abord, pour éviter tout malentendu, précisons qu'elle est destinée exclusivement au mystique qui a pénétré dans son coeur et qui cherche à devenir maître de ses organes en toutes circonstances, et ceci afin de ne jamais perdre la quiétude du coeur. Ainsi pourra-t-il accéder au Coeur universel et sera-t-il parfaitement équilibré et maître de soi.

Auteur: Silburn Lilian

Info: Hymnes aux Kali la Roue des Energies Divines 1975-1995

[ hindouisme ]

 

Commentaires: 0

spiritualité

Le Non-manifesté (avyakta) est plus subtil que le majestueux Atman, et encore plus subtil que le non-manifesté est l'Esprit suprême (Purusha). Il n'est rien qui soit plus subtil que le Purusha, il est l'ultime fin, il est le but suprême. L'Atman, qui est occulté au plus profond de tous les êtres, ne dégage pas d'éclat lumineux. Mais il est visible pour ceux dont l'intellect bien affûté peut pénétrer le plan subtil.
Le sage doit unir son discours à son mental, et son mental à son intellect. Il doit encore unir son intellect à l'Atman majestueux, et enfin arriver à unir ce dernier à paix suprême du Non-manifesté.
Lève-toi ! Éveille-toi ! Va trouver les plus grands maîtres et apprends auprès d'eux. Car ce sentier est aussi affûté que le fil du rasoir, périlleux et difficile à traverser, disent les sages.
Par la réalisation de l'Atman, inaudible, intangible, invisible, inaltérable, sans saveur, inodore, éternel, sans commencement ni fin, plus grand que toute grandeur et parfaitement constant, l'homme se libère des mâchoires de la mort.

Auteur: Buttex Martine

Info: Les 108 upanishads, Kaṭha Upanishad, 1, III, 11-15, p. 249, 1, III, 11-15, p. 249

[ hindouisme ] [ nirvana ] [ hiérarchie ]

 

Commentaires: 0

spiritualité

Tout est lié au temps. "Le temps peut être dominé", a écrit Mircea Eliade. C'est de cela qu'il s'agit. Le grand mystère d'Éleusis, des Orphées, des premiers chrétiens, de Sarpis, des religions gréco-romaines du mystère, d'Hermès Trismégiste, des Alchimistes hermétiques de la Renaissance, de la Fraternité de la Rose-Croix, d'Apollonius de Tyane, de Simon le Mage, d'Asklepios, de Paracelse, de Bruno, consiste en l'abolition du temps. Les techniques sont là. Dante en parle dans la Comédie. Cela concerne notamment le fait de perdre son amnésie, lorsque la mémoire est perdue ; la vraie mémoire s'étend en arrière et en avant, vers le passé et vers le futur, et aussi, curieusement, dans des univers alternatifs ; elle est orthogonale et non linéaire.

C'est pourquoi on peut dire à juste titre qu'Elijah* est immortel ; il est entré dans le royaume supérieur (comme le nomme Fat) et n'est plus soumis au temps. Le temps équivaut à ce que les anciens appelaient le "déterminisme astral". Le but des mystères était de libérer l'initié du déterminisme astral, qui équivaut grosso modo au destin.

Auteur: Dick Philip K.

Info: Valis. *Élie

[ mort ] [ atemporalité ] [ affranchissement ] [ dépassement initiatique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

spiritualité

Vous avez deux coupes remplies de parfum : en tant que récipients, elles sont séparées l’une de l’autre, mais les parfums qu’elles contiennent montent et vont se mêler en haut. Les humains sont comparables à des vases de parfum : leurs corps sont séparés, mais par leurs pensées, leur âme, leur esprit, ils peuvent rencontrer d’autres êtres humains, et aussi des entités du monde invisible à travers tout l’univers. Par leur quintessence ils touchent les esprits qui leur correspondent, ils font des échanges, ils vibrent à l’unisson.

C’est de cette façon également que nous pouvons toucher le Seigneur et communier avec Lui, car il s’agit tout simplement d’un phénomène de résonance. Voilà une réalité qu’il faut connaître pour bien comprendre la raison d’être de la prière, de la méditation, de la contemplation, de l’identification. En cherchant à vous élever par la pensée, vous arrivez peu à peu à toucher l’Âme universelle, à vibrer à l’unisson avec elle. Il se produit alors entre elle et vous une fusion : vos faiblesses sont chassées et ses qualités entrent en vous pour vous transformer.

Auteur: Aïvanhov Omraam Mikhaël

Info: L’Âme universelle - fusion avec elle par la prière, la contemplation et l’identification

[ unicité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

spiritualité

Quand nous lisons "bien" Tolstoï et Dostoïevski (pour paraphraser Richards), la question de la croyance ou de l'incroyance se pose a tout instant, non par leur "faute" ou la nôtre, mais à cause de leur grandeur et de notre humanité.

Comment, alors, devrions-nous les lire ? Comme nous lirions Eschyle et Dante plutôt que, mettons, Balzac ou même Henry James. Parlant de la fin de la Coupe d'or, qui est si près d'être un roman religieux, Fergusson écrit : "Maggie n'a pas un Dieu à qui renvoyer le Prince, pas plus que n'en avait James."

Ce renvoi à Dieu, et à un Dieu si terriblement proche de la vie de l'âme, est le centre même et la base de l'art des maîtres russes. La cosmologie d'Anna Karénine et des Frères Karamazov, comme celle du théâtre antique et du théâtre médiéval, est ouverte d'un côté au danger de la damnation, de l'autre à l'action de la grâce. Nous ne pouvons en dire autant du monde d'Eugénie Grandet, ou des Ambassadeurs, ou de Madame Bovary. Il s'agit ici d'un jugement non de valeur, mais de fait.

Auteur: Steiner George

Info: Tolstoï ou Dostoïevski

[ littérature ] [ Éternel ] [ religion ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

spiritualité

J'ai souvent eu le sentiment que le judaïsme porte, en ses langages, quelque chose qui résonne avec cette idée. L'identité juive repose elle aussi sur une vacance. Tout d'abord parce qu'elle n'est pas prosélyte et ne cherche pas à convaincre l'autre qu'elle détient l'unique vérité. Ensuite, parce qu'elle peine à formuler ce qui la fonde. Nul ne sait vraiment ce qui fait un juif et encore moins un "bon juif". Est-ce une origine, une pratique, une croyance, une tradition culinaire ? L'identité juive est toujours au-delà de ce qu'on pourrait en dire, et ne se laisse jamais emmurer dans une définition unique qui réduirait ses possibles.

Pour le dire autrement : "le" judaïsme est toujours plus grand que le "mien". Il préserve un espace libre pour une autre conception que la mienne, et donc une transcendance infinie : celle de la définition qu'en donnera un autre.

Le judaïsme garantit en son sein la place d'Elsa (Cayat) et la mienne, celle d'une juive non croyante et celle d'un rabbin, sans qu'aune de nous puisse se revendiquer plus légitime. Aucune ne peut s'affirmer "plus" ou "meilleure" juive que l'autre. 

Auteur: Horvilleur Delphine

Info: Vivre avec nos morts, p 30

[ judéité ] [ ouverture ] [ tolérance ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par miguel

spiritualité

La désobéissance des purs esprits, la chute dans la matière, n'est pas tout à fait un mythe. Elle a un fondement. Il est assez ridicule de prétendre à l'attache matérielle de la conscience universelle puisque cette conscience se trouve à tout instant en dehors de l'espace phénoménal. Mais il est plausible de définir une attache inattendue dans l'harmonie des âmes liées, momentanément, à la substance dans laquelle elles se développent. Cette liaison a causé leur chute, les réincarnations successives. En s'attachant au plaisir des sens, en désirant prendre contact avec les formes matérielles, en projettant leurs idées dans l'amplification de leurs besoins, les hommes ont créé les vices et toutes les imperfections que nous constatons sur terre. (...) 

Mais ces réincarnations successives ont lieu parce que nous sommes tous responsables et solidaires des manifestations dont nous avons contribué au développement.

Etant donné la conposition extra-sensible des vibrations de la substance dans l'atmosphère des mondes invisibles, la moindre attraction détermine des résultats plus considérables que sur terre. Ici-bas,  les efforts maladroits sont amortis par la densité de la matière. Dans l'invisible, plus on s'élève et plus l'équilibre est de rigueur.

Auteur: Yram Marcel Forhan

Info: L'évolution dans les mondes supérieurs, pp 133, 134, 143

[ incarnation apprentissage ] [ affinement ] [ perfectionnement ] [ sens-de-la-vie ] [ métaphysique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

spiritualité

Pour créer le monde, un grain de matière a suffi ; car tout ce que nous voyons, cette masse qui nous effraie, n'est rien qu'un grain que l'éternel a créé et mis en oeuvre. Par sa ductilité, par les creux qu'il enferme et l'art de l'ouvrier, il offre, dans les décorations qui en sont sorties, une sorte d'immensité. Tout nous paraît plein, tout est vide, ou, pour mieux dire, tout est creux. Les éléments eux-mêmes sont creux ; Dieu seul est plein. Mais ce grain de matière, où était-il ? Il était dans le sein de Dieu, comme il y est présentement."rien ne se fait de rien", disent-ils ; mais la souveraine puissance de Dieu n'est pas rien ; elle est la source de la matière aussi bien que celle de l'esprit. Le monde est monde par la forme ; par le fond il n'est rien qu'un atome. En retirant son souffle à lui, le créateur pourrait en désenfler le volume et le détruire aisément. L'univers, dans cette hypothèse, n'aurait ni débris ni ruines ; il deviendrait ce qu'il était avant le temps, un grain de métal aplati, un atome dans le vide, bien moins encore, un néant.

Auteur: Joubert Joseph

Info:

[ âme ] [ profondeur ]

 

Commentaires: 0