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méditation

Retourne au centre ! Pour trouver des outils pour t'y aider, retourne à Toi, retrouve ce point de singularité, cette connexion avec le monde. Tu devras peut-être t'asseoir dans la nature pendant plusieurs semaines ou tout autre chose nécessaire, faire du yoga, quitter ton boulot et faire sortir tout le monde de ta vie pendant certain temps afin de pouvoir retourner vers le sens de toi-même. Y réfléchir chaque jour est une très bonne façon de le faire, parce que cela aide à transformer les sens vers l'intérieur, à aller vers le centre, vers une connexion avec soi-même.

Auteur: Haramein Nassim

Info:

[ unicité ] [ spiritualité ]

 

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méditation

Dans un infini de rotations fractales, comment définissez-vous le centre? Chaque point est le centre. Vous êtes le coeur du cosmos en l'observant de votre propre centre. Ou que vous choisissiez un point d'observation dans la fractale, ce point devient le centre à partir duquel vous observez l'univers. Ce point devient calme. Pourquoi cette immobilité ? Parce que maintenant dans ce point, toutes les rotations (spins) de l'univers s'annulent. Silence nécessaire pour avoir un socle de référence pour la rotation... C'est ainsi que la singularité se présente. La singularité est le point au centre de votre expérience du cosmos, le point de vacuité à partir duquel vous observez l'univers.

Auteur: Haramein Nassim

Info:

[ unicité ] [ spiritualité ] [ moi ] [ je ]

 

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spiritualité

L'esprit religieux est radicalement différent de l'esprit de croyance à une religion. L'esprit religieux est psychologiquement affranchi de la culture de la société. Il est également affranchi de toute forme de croyance, et n'a nul besoin ni de passer par l'expérience ni de s'exprimer. Or l'homme, au fil de ses croyances, a créé au cours des siècles un concept auquel il a donné le nom de Dieu. La croyance en ce concept de Dieu lui est devenue nécessaire face à ce constat - que la vie est faite de souffrances, d'une infinité de luttes, de conflits, de tourments, avec une étincelle occasionnelle de lumière, de beauté et de joie.

Auteur: Krishnamurti Jiddu

Info: À propos de Dieu

[ ouverture ]

 

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source

Le multiple ne saurait gouverner le multiple; celui qui gouverne le multiple, c'est le Suprême-Solitaire (le souverain, l'unique). Le mouvant ne saurait régir le mouvant; celui qui régit les mouvements du monde, c'est celui qui tient à l'Un. Ainsi, ce qui permet au multiple de se maintenir dans sa cohésion, c'est qu'il a un maître qui en réalise l'unité. Ce qui permet au mouvant de se maintenir dans le dynamisme, c'est que sa source est nécessairement unique. Nul être ne saurait être aberrant, chacun procède nécessairement d'un principe (LI) Pour les rassembler, les êtres ont un ancêtre commun; pour les réunir, ils ont une origine commune. Aussi sont-ils divers mais non désordonnés, multiples mais non confus.

Auteur: Wang Bi ou Wang Pi

Info: Remarques générales sur le Livre des Mutations, Chapitre Ming tuan : Explication des jugements sur les hexagrammes, P. 591, oeuvres complètes de Wang Bi par Lou Yulie, Wang Bi ji jiaoshi, Pékin, Zhonghua shuju. Vers 249

[ unicité ] [ spiritualité ] [ Dieu ]

 

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prière

Ici, bien que toutes nos puissances soient endormies, et bien endormies aux choses du monde et à nous-mêmes, (car, en fait, on se trouve comme privée de sens pendant le peu de temps que dure cette union, dans l'incapacité de penser, quand même on le voudrait), ici, donc, il n'est pas nécessaire d'user d'artifices pour suspendre la pensée. [...]. Et c'est une mort savoureuse, l'âme s'arrache à toutes les opérations qu'elle peut avoir, tout en restant dans le corps : délectable, car l'âme semble vraiment se séparer du corps pour mieux se trouver en Dieu, de telle sorte que je ne sais même pas s'il lui reste assez de vie pour respirer. J'y pensais à l'instant, et il m'a semblé que non. Du moins, si on respire, on ne s'en rend pas compte.

Auteur: Sainte Thérèse d'Avila

Info: Le château intérieur, cinquièmes Demeures, chapitre I,3-4,(l'oraison est une méditation silencieuse par laquelle nous nous tenons en relation avec Dieu grâce à un travail de notre intelligence ou de notre imagination, méditation, ou dans une attitude d'attention simple et aimante à sa présence en nous, contemplation

[ spiritualité ]

 

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théologie

Mais cette raison qu'est l'Âme est obscure, car elle n'est qu'un reflet de l'Intellect, et c'est pourquoi elle doit garder son regard posé sur l'Un ; de même l'Intellect doit garder son regard posé sur l'Un, pour être Intellect. Mais il le voit sans être séparé, et cela parce qu'il vient après lui et qu'il n'y a aucun intermédiaire entre eux, comme il n'y a aucun intermédiaire entre eux, comme il n'y en a aucun non plus entre l'Âme et l'Intellect. Toute chose désire ce qui l'a engendrée, et en jouit, surtout quand ce qui engendre et ce qui est engendré sont seul à seul ; de surcroît, quand ce qui engendre est ce qu'il y a de meilleur, ce qui est engendré reste nécessairement avec lui, pour ne plus être séparé de lui que par la différence.

Auteur: Plotin

Info: Traités 7-21

[ spiritualité ] [ prière ] [ dévotion ]

 

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homme-animal

Sadrâ ne cache pas sa profonde affection à l'égard des animaux, le souci qu'il a de leur réserver un destin dans le cadre du retour à Dieu de toutes les créatures. Nous le voyons proposer une analyse remarquable de l'âme animale, qui est, aussi bien, l'âme des hommes quand ils n'exercent pas leur puissance intellective. Le vivant animal reste identique à soi, il possède une individualité permanente en tous ses états. En outre, les bêtes ont une certaine conscience d'elles-mêmes. Elles fuient ce qui leur cause du déplaisir, et elles recherchent ce qui leur procure du plaisir, elles fuient les douleurs dont elles savent qu'elles sont pour elles une douleur, ce qui implique une certaine connaissance qu'elles ont d'elles-mêmes.

Or, qui dit connaissance ('ilm) dit nécessairement séparation d'avec la matière. En effet, la connaissance que l'animal a de son propre soi est permanente, et elle n'est pas acquise par les sens. Il s'agit d'un savoir immédiat, qui n'a besoin ni d'une preuve par une certaine pensée réflexive, ni d'un témoignage des sens. Cette connaissance antéprédicative de soi, cette présence à soi et à son acte individuel d'exister, l'animal n'en est pas privé. Il témoigne ainsi de l'immétarialité de ce soi.

Auteur: Jambet Christian

Info: L'Acte d'être : La Philosophie de la révélation chez Mollâ Sadrâ

[ islam ] [ spiritualité ]

 

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spiritualité

Dans cet énorme champ de vision nous ne pouvons que souligner que quelques points pratiques, d’ordre général, qui frapperont le chercheur au début de son enquête. Tout d’abord, il faut bien distinguer les rêves ordinaires du subconscient, des expériences. Les expériences ne sont pas des rêves, bien que nous ayons l’habitude de tout mélanger, ce sont des événements réels auxquels nous avons participé sur tel ou tel plan; ils se distinguent des rêves ordinaires par leur intensité particulière: tous les événements du monde physique, extérieur, si exceptionnels soient-ils, semblent pâles à côté de ces événements-là; ils laissent une impression profonde et un souvenir plus vivant que n’importe lequel de nos souvenirs terrestres, comme si nous avions soudain touché un mode de vie plus riche – pas nécessairement plus riche par la figuration extérieure ni par les couleurs, qui pourtant peuvent être d’un incroyable éclat (surtout dans le Vital), mais par le contenu. Quand le chercheur, au réveil, aura cette impression débordante, comme d’avoir baigné dans un monde chargé de signes, qui veulent dire plus d’une chose à la fois (nos événements du monde physique ne veulent dire qu’une chose à la fois, rarement plus) et devant lesquels on pourrait rester longtemps sans épuiser leur sens tant ils semblent chargés de ramifications invisibles et de profondeurs étagées; ou lorsqu’il aura assisté ou participé à certaines scènes qui semblent infiniment plus réelles que nos scènes physiques, toujours plates, comme si elles se cognaient tout de suite contre un fond dur et un peu photographique, il saura qu’il a eu une expérience véritable, non un rêve.

Auteur: Satprem Bernard Enginger

Info: "Sri Aurobindo Gose ou l'aventure de la conscience"

[ ouverture ] [ illuminations ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

spiritualité

Quand on veut définir le gnosticisme, il est nécessaire d'éviter une erreur où l'on tombe ordinairement et qui n'a pas peu contribué à obscurcir la question. Cette erreur, bien naturelle et qui vient de ce qu'on se fie à l'étymologie du mot, consiste à définir dès l'abord le gnosticisme comme étant "la religion de la connaissance". Le mot grec gnosis, gnose, signifie en effet connaissance. Il est certain que les hommes qu'on appelle gnostiques parlaient avec vénération d'une certaine "connaissance", d'une certaine "gnose", qui, d'après eux, apporte aux hommes le salut. Malgré cela, si l'on considère comme gnostiques, ainsi qu'on l'a fait d'abord et qu'on le fait toujours, les hérétiques décrits par saint Irénée, il faut avouer que leur doctrine est très peu et très mal définie par la formule "une religion de la connaissance". Quand on parle d'une religion de la connaissance, on pense à une religion intellectualiste, mettant le salut de l'homme dans la science ou dans une sorte de philosophie, enfin dans une connaissance rationnelle, acquise par les procédés ordinaires de l'intelligence humaine. Or telle n'est pas la religion des gnostiques. Selon les doctrines les plus caractéristiques du gnosticisme, ce n'est pas la connaissance en général qui apporte le salut, mais une certaine connaissance dont le contenu est religieux. En outre, cette connaissance n'a pas été découverte par la raison humaine, mais révélée, apportée d'en haut par un Sauveur issu de Dieu. Le gnosticisme n'est pas la religion de la connaissance ; c'est la prédication d'une connaissance qui elle-même n'est pas autre chose qu'une religion. En outre, cette religion est représentée comme apportée par un Sauveur. Ce Sauveur enfin, dans toutes les gnoses que décrit saint Irénée, à la seule exception peut-être de celles de Simon et de son disciple Ménandre, est le Christ.

Auteur: Pétrement Simone

Info: Revue de métaphysique et de morale, La notion de gnosticisme

[ principes ] [ croyance ] [ révélation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

philosophie indienne

La Bhagavad-Gita, l’une des premières interpolations massives dans le Vie livre du Mahâbhârata, accorde au Yoga une importance de premier ordre. Evidemment le Yoga qu’expose et recommande Krishna dans ce chef d’œuvre de la spiritualité indienne, n’est ni le Yoga classique de Patanjali ni l’ensemble des techniques "magiques" que nous avons jusqu’ici rencontrées, mais un Yoga adéquat à l’expérience religieuse vishnouite : une méthode en vue de l’acquisition de l’unio mystica. […]
Le problème capital de la Bhagavad-Gita est de savoir si l’action peut, elle aussi, conduire à l’acquisition du salut, ou bien si la méditation mystique est le seul moyen d’y arriver ; autrement dit : le conflit de l’ "action" (karma) et de la "contemplation" (çama). […] Krishna essaie de dépasser ce dilemme […] en montrant que les deux méthodes jusqu’à lui opposées sont valides à titre égal, tout individu pouvant porter son choix sur la méthode que son actuelle situation karmique lui permet de pratiquer : soit donc sur l’ "action", soit sur la gnose et la contemplation mystique. C’est ici que Krishna fait appel au "Yoga", à un Yoga qui n’était pas encore le darçana de Patanjali mais qui n’était plus le Yoga "magique" auquel se réfèrent d’autres textes du Mahâbhârata. Ce Yoga qu’évoque et que vante Krishna peut être "action" et "contemplation", indifféremment, car : pour le muni qui veut pratiquer le Yoga, la méditation est l’action (karma) ; pour celui qui a déjà atteint le yogârûdha (c’est-à-dire qui est absorbé dans une profonde méditation et n’a plus à vaincre aucune tentation ou distraction), la voie recommandée est le çama ou la contemplation. On comprend dès lors que, pour la Bhagavad-Gita, l’action (karma) soit nécessaire aussi longtemps que les sens n‘auront pas encore été contraints et que l’activité psychomentale n’aura pas encore été disciplinée.

Auteur: Eliade Mircea

Info: Dans "Techniques du yoga" pages 171-173

[ texte fondateur ] [ yoga de l'action ] [ adaptation à la personnalité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson