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cycles

Au comble de la prospérité vint inévitablement le déclin, c'est le principe constant de la plénitude et du vide ; toutes richesses, dignités, gloires et splendeurs, d'un coup de pied seront réduites à néant, tel est le sort de l'éclat vernal du magnolia et des fleurs automnales du cannelier.

Auteur: Li Yu Li Liweng

Info: Les carnets secrets de Li Yu : Au gré d'humeurs oisives, un art du bonheur en Chine

[ tao ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

crépuscule

Mais, un soir d'automne, comme l'air dormait immobile dans le ciel, Morella m'appela à son chevet. Il y avait un voile de brume sur toute la terre, et un chaud embrasement sur les eaux, et, à voir les splendeurs d'octobre dans le feuillage de la forêt, on eût dit qu'un bel arc-en-ciel s'était laissé choir du firmament.

Auteur: Poe Edgar Allan

Info: Histoires extraordinaires

 

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dernières paroles

Non, j'aurai assez du ciel et de la terre pour cercueil, du soleil, de la lune et des étoiles pour bijoux, de la nature entière pour cortège. Pourrez-vous me donner mieux que ces splendeurs ?... ..... Et pour lui épargner ce sort, vous la ferez dévorer sous terre par les fourmis. En priver les oiseaux pour la livrer aux insectes, est-ce juste?

Auteur: Tchouang-Tseu

Info:

[ . ]

 

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superficialité

Telle une patineuse artistique, elle évoluait à la surface de la vie en une chorégraphie rapide, mais jamais elle ne brisait la glace, jamais elle ne perçait la surface pour plonger dans ces eaux magnifiques et terrifiantes, jamais elle n’était submergée et jamais elle n’apprit à nager dans ces courants-ci, dans ces courants-là ; toutes les ombres, la lumière et les horribles splendeurs qui composent les turbulences de la vie sur terre.

Auteur: St. John Mandel Emily

Info: Dernière nuit à Montréal

[ existence ] [ éloignement ] [ légèreté ] [ inconsistance ]

 

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rapports humains

On entrevoit déjà le sujet général: l'insatiable recherche d'une âme à travers les reflets délicats qu'elle a laissés sur d'autres âmes : d'abord la trace ténue d'un sourire ou d'un mot ; vers la fin, les splendeurs diverses et croissantes de la raison, de l’imagination et du bien. A mesure que les hommes interrogés ont connu de plus près Almotasim, leur portion de divinité est plus grande ; il est entendu cependant qu’ils ne sont que des miroirs.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: L'approche d'Al-Mu'tasim (1935), In Fictions

[ traces ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pouvoir

Quiconque a trempé dans le journalisme, ou y trempe encore, est dans la nécessité cruelle de saluer les hommes qu’il méprise, de sourire à son meilleur ennemi, de pactiser avec les plus fétides bassesses, de se salir les doigts en voulant payer ses agresseurs avec leur monnaie. On s’habitue à voir faire le mal, à le laisser passer ; on commence par l’approuver, on finit par le commettre. À la longue, l’âme, sans cesse maculée par de honteuses et continuelles transactions, s’amoindrit, le ressort des pensées nobles se rouille, les gonds de la banalité s’usent et tournent d’eux-mêmes.

Auteur: Balzac Honoré de

Info: Splendeurs et misères des courtisanes. Première partie : Comment aiment les filles.

[ accoutumance ] [ hypocrisie ]

 

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poème

Tes traitz (Soleil) de leur vive pointure
Ne sont les raiz qui ont frappé mes yeux,
Autre Soleil de lustre gracieux
Trasse entour moy plus riche couverture.

Rien ne me sert la nuitale peinture
Que faict la Lune aprez son frere aux cieux
Car le brandon de l'Astre precieux
Qui m'éclaircit, est l'honneur de nature

Quand sa clairté qui doucement m'attrait
M'a transpercé de son plus luisant traict,
Je ne crain point mes passions funebres,

Mais quand me poingt son ennuieuse nuit
En clair mi jour, tout ce que veoi me nuit,
Et les splendeurs ne me sont que ténèbres.

Auteur: Le Caron Loÿs

Info:

[ déclaration d'amour ]

 

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contemplation

Ce que je veux dire, c'est que pendant qu'on regarde les nuages, il ne se passe rien d'autre, et c'est peut-être bête à dire, mais ça me plaît de plus en plus de regarder les nuages. C'est alors comme si quelque chose d'une autre nature se produisait. On échoue à terre comme un bout de bois et on respire plus légèrement dans un autre temps. L'esprit devient prodigieux et rien ne nous vient à l'idée. On n'a peut-être pas besoin de voir défiler mille ans de splendeurs comme dans les livres ou les films, mais seulement une seconde d'une autre sorte de temps, comme ça. L'espace de quelques instants, ça vous est complètement égal que votre vie soit un échec total. Quand vous regardez les nuages.

Auteur: Birgisson Bergsveinn

Info: Du temps qu'il fait

[ méditation ] [ vacuité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

déclaration d'amour

Je t'aime d'être faible...
Je t'aime d'être faible et câline en mes bras
Et de chercher le sûr refuge de mes bras
Ainsi qu'un berceau tiède où tu reposeras.

Je t'aime d'être rousse et pareille à l'automne,
Frêle image de la Déesse de l'automne
Que le soleil couchant illumine et couronne.

Je t'aime d'être lente et de marcher sans bruit
Et de parler très bas et de haïr le bruit,
Comme l'on fait dans la présence de la nuit.

Et je t'aime surtout d'être pâle et mourante,
Et de gémir avec des sanglots de mourante,
Dans le cruel plaisir qui s'acharne et tourmente.

Je t'aime d'être, ô soeur des reines de jadis,
Exilée au milieu des splendeurs de jadis,
Plus blanche qu'un reflet de lune sur un lys...

Je t'aime de ne point t'émouvoir, lorsque blême
Et tremblante je ne puis cacher mon front blême,
Ô toi qui ne sauras jamais combien je t'aime !

Auteur: Vivien Renée

Info: Recueil : A l'heure des mains jointes

[ poème ]

 

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architecture

Combien peu d'étrangers, combien peu de parisiens même, connaissent le splendide escalier du Palais-Royal, l'un des spécimens les plus parfaits de notre art décoratif ? Combien savent que la Banque de France possède une galerie de fêtes qui rivalise de splendeurs avec la galerie des Glaces de Versailles ou la galerie d'Apollon du Louvre ? Sont-ils nombreux ceux qui ont vu certain salon de Psyché qui se trouve aux Archives Nationales et qui n'a peut-être point d'égal en France ? Et l'on peut-être assuré que, dans la foule des plaideurs, d'avocats et de magistrats qui chaque jour emplit les galeries du Palais de Justice, beaucoup ne se doutent point que le sous-sol de ce même palais compose le plus important et le plus noble ensemble d'architecture gothique qui soit au monde. Ces choses ne sont pas interdites au public. On les visite à certaines époques, moyennant certaines autorisations et les fonctionnaires qui en ont la garde apportent à en faire les honneurs le plus affable empressement...

Auteur: Lenotre G. Louis Léon Théodore Gosselin

Info: Secrets du vieux Paris

[ à découvrir ]

 

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