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Il y a des gens chez lesquels la simple certitude de les pouvoir satisfaire fait naître des besoins spontanés.

Auteur: Courteline Georges

Info: Philosophie, Oeuvres, Robert Laffont, Bouquins 1990 p.806

[ envie ] [ moteur ]

 

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pulsionnel

Raoul, dans l’armée, avait connu des gars comme celui-ci, des excités, spontanés jusqu’à l’effervescence, totalement dépourvus de sang-froid, des caractères haineux qui finissaient par confondre leur uniforme avec un passe-droit.

Auteur: Lemaitre Pierre

Info: Miroir de nos peines

[ abus de pouvoir ] [ habillement ] [ hormique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

soulèvement populaire

Ce ne furent ni l’opposition de la bourgeoisie libérale, ni les soulèvements spontanés des paysans, ni les actes de terrorisme des intellectuels qui forcèrent le tsarisme à s’agenouiller : ce fut la grève ouvrière.

Auteur: Trotsky Léon ​​​​​​​Bronstein

Info: Ma vie, 1905

[ révolution ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Curieux comme on classe les gens en fonction des délires spontanés de notre imagination : on les bardoufle des nos couleurs intérieures, de nos odeurs fantasmées. Peut-être est-ce une manière de se les approprier. En les marquant à notre façon, on les fait siens.

Auteur: Gessler Vincent

Info: Mimosa

[ représentation ] [ projection ]

 

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démocratie

La Révolution française est le premier essai de l'humanité pour prendre ses propres rênes et se diriger elle-même. C'est l'avènement de la réflexion dans le gouvernement de l'humanité. C'est le moment correspondant à celui où l'enfant, conduit jusque-là par les instincts spontanés, le caprice et la volonté des autres, se pose en personne libre, morale et responsable de ses actes.

Auteur: Renan Ernest

Info: L'Avenir de la science, Pensées de 1848, 1890, GF 765 Flammarion 1995 <p.96>

[ historique ]

 

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unicité

...le synéchiste n'admettra pas que les phénomènes physiques et psychiques sont entièrement distincts, - même s'ils appartiennent à des catégories différentes de substances, ou qu'ils soient sur des faces totalement séparées du même bouclier, - mais il insistera sur le fait que tous les phénomènes sont du même caractère, même si certains sont plus mentaux et spontanés et d'autres plus matériels et réguliers. Pourtant, tous présentent ce mélange de liberté et de contrainte, ce qui leur permet d'être, bien au contraire, téléologiques ou intentionnels.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Immortality in the Light of Synechism. Article, soumis le 4 mai 1893 à l'hebdomadaire The Open Court et favorablement considéré pour The Monist, mais non publié en raison d'un malentendu entre Peirce et l'éditeur, Paul Carus.

[ panpsychisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

arts vivants

Avec le théâtre de rue, on est vraiment au-dessous du degré zéro de l’art [...]. Il est intéressant aussi que cette nullité funèbre revendique haut et clair d’être subventionnée alors qu’en sortant dans la rue elle disparaît, elle s’abolit dans le reste du monde social. A ce compte, pourquoi n’importe quel passant ne revendiquerait-il pas d’être payé comme intermittent du spectacle ? Pourquoi n’importe quel badaud, n’importe quel automobiliste, n’importe lequel de ces excellents et talentueux animateurs spontanés de la rue que sont les quidams qui l’arpentent, n’aurait-il pas droit au statut magique ?

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, page 1513

[ critique ] [ absurde ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

alliances

Puis, en 1905, lorsqu’une première révolution éclate en Russie, Lénine ne croit pas que cette dernière puisse aboutir. Il ne croit pas non plus aux événements spontanés liés à des révoltes populaires. Seul un parti révolutionnaire composé de militants se sacrifiant à la cause, prêts à tout, peut obtenir le résultat escompté. Mais pour cela, il est nécessaire de déclencher des événements tragiques, afin que la population se révolte réellement, encadrée par des révolutionnaires la guidant dans le bon sens. La Première Guerre mondiale va tout changer. Lénine souhaite la défaite de son pays. Il ne pense pas vivre suffisamment longtemps pour voir aboutir ses espoirs. Et pourtant, alors qu’une seconde révolution éclate en février 1917 à Petrograd, le Tsar abdique. Lénine peut rentrer d’exil mais dans des conditions qui furent longtemps restées cachées. Le parti bolchevik était secrètement financé par l’Empire allemand, ce dernier voyant dans ce soutien le meilleur moyen de détruire la Russie de l’intérieur et de l’obliger à négocier la paix. Cette thèse, longtemps jugée conspirationniste, est prise aujourd’hui très au sérieux.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle" pages 707-708

[ financements secrets ] [ méthodes politiques ] [ prise de pouvoir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

hiérarchie

Il ne faut rien exagérer. La judéo-gangsterie américaine a beau raffiner son boucan énorme, c'est pas elle quand même qui décide des choses vraiment graves, celles qui engagent toute la juiverie. Pas du tout ! Dans les conciles décisifs de la politique juive mondiale, Washington compte pour du beurre. Le personnel politique judéo-américain s'est toujours, partout, démontré d'une connerie sans nom. Il n’a pas droit à la parole. C'est Londres-l'hypocrite qui garde la haute main, le pouvoir très absolu, (par l'intelligence service) de guerre et de paix. Washington ne rame qu'à la traine avec son quarteron marrant de féodaux de la conserve et du soutien-gorge, éberlués du dollar, vieux aventuriers goujatiers, exhibitionnistes, analphabets retraités dans les protocoleries gâteuses.

Washington-la-conne n'ose jamais, ne prend jamais sur la scène mondiale d'initiatives majeures. C'est toujours Londres qui la règle dans toutes ses allures, fringantes, endiablées, sournoises, sermonneuses.

C'est Londres aussi qui règle Moscou dans ses perversités geôlieres, ses partouzes d'aveux spontanés, autant, pas plus, mais pas moins qu'elle oriente tous nos Orients, nos loges pas souveraines, nos trébuchets ministériels, notre démocratie française haletante. Les sages de Londres ne demandent aux Judéo-américains, obtuses, dépravées, infantiles brutes, que leur pétrole surabondant, leur coton, leurs avions, leur cinéma, leur or, leur 70 pour 100 de l'industrie mondiale, leur inégalable tapagerie-bastringue, leur propaganderie abracadabrante, leur bluff cyclopéen. C'est tout. Le matériel en temps voulu, la hurlerie en temps voulu. Pas d'avantage.

On ne leur demande jamais d'idées, surtout pas d'idées, on leur en fait grâce. Les Judéos-américains sont célèbrement idiots, atterants de sottise, voyez Roosvelt, Otto Khan, Morgenthau, Filène, Barush, Rosenthal... Regardez ces têtes de cons... Sottise en personnes ! Londres se méfie de leurs idées pires que de la peste. Les Judéos-américains ne se mettent en branle qu'au commandement de la cité, pour déverser leur brocante, à toute berzingue, toute leur quincaillerie, le crédit, leurs huiles puantes, leur tintamarre, leurs filmeries, où on leur dit, ici, là-bas à l'endroit juste...

Tous les déclics de la guerre, de la paix, sont à Londres...

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: l'école des cadavres (1938, 305 p.)

[ empire ] [ domination ] [ état profond ] [ lobby ] [ réseaux occultes ]

 
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enfance

Puis je pensai à ma grand-mère. Elle croyait aux fantômes, souvent ils lui rendaient visite. La maison se trouvait dans un vieux verger au bout du village. Elle racontait ses visions tranquillement comme quelque chose de naturel. Les fantômes venaient tant le jour que la nuit, entraient simplement par la porte et la surprenaient dans ses activités quotidiennes à la ferme ou dans sa cuisine. Ils avaient l’air humain, mais étaient faits dans une substance plus légère, souvent ils ressemblaient à quelqu’un de la famille. Tout le monde croyait à ses histoires. Moi aussi. […]

"Il est passé par là, s’est arrêté ici, a ouvert le tiroir, a fait sonner les cuillères, mais n’a rien dérangé." J’adorais son sens du concret Ces événements avaient toujours leur temps et leur endroit propres. "Il était six heures, je venais de me réveiller, je m’étais assise sur le lit. Mais il est venu de l’alcôve, pas du couloir." Ces témoignages étaient totalement désintéressés, ne voulaient rien prouver ni rien promettre. J’y crois encore. Jamais depuis ce temps-là je ne fus confronté à des signes si simples et si directs. Face à l’extraordinaire, son seul compromis était de ponctuer ses récits de "qu’est-ce que j’ai eu peur" spontanés et rhétoriques. Car on ne voyait aucune peur. Ça sonnait plutôt comme "qu’est-ce que j’ai été surprise", "oh là là". Venant du passé, sa famille et ses amis ne faisaient rien d’autre que de lui rendre visite. Ils s’attardaient un peu à la fenêtre ou à côté du buffet blanc, puis repartaient, laissant derrière eux la porte entrouverte qu’il fallait refermer à cause des courants d’air. […]

Puis un jour, ma grand-mère décéda. Je me réveillai dans la pièce voisine de la sienne, et les tantes qui la veillaient me dirent : "Tu n’as plus ta grand-mère." Je l’aimais et cela me rendit triste. Elle était maintenant allongée, droite, le visage grave et sévère. J’étais près d’elle et regardais. Dans le silence de la matinée, j’entendais mes tantes s’affairer quelque part derrière moi, une matinée ordinaire de plus dans une maison à la campagne, et je sentis que cette mort, que peut-être même la mort, était quelque chose de, comment dire, un peu surfait. Je sentais que ma grand-mère n’était absente qu’un peu, quelle s’était discrètement faufilée hors de cette chambre et de ce monde pour aller dans un endroit pas très loin, quelle avait seulement rejoint ceux qui lui rendaient visite et que, si elle le voulait, elle viendrait comme eux avant. C’est-à-dire que je savais qu’elle était vivante. Seulement, elle n’avait pas pu prendre avec elle la silhouette qui reposait maintenant dans son lit. Elle n’en avait certainement pas besoin.

Auteur: Stasiuk Andrzej

Info: Dukla

[ grand-maman ] [ surnaturel ] [ mémé ] [ mamie ]

 
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Ajouté à la BD par miguel