Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 7
Temps de recherche: 0.0404s

dessin animé

Prends 50 pas d'élan. Respire plusieurs fois. Sprinte à toute vitesse. Fais un triple saut périlleux et disparais dans ton propre cul.

Auteur: Cabine Paul

Info: 50 micro nouvelles

[ concision ]

 

Commentaires: 0

précipitation

La vie contemporaine donne l’impression de devoir toujours se dépêcher, c’est une vie en accéléré, un marathon que l’on court comme un sprint. Pas étonnant que l’on puisse s’essouffler avant d’atteindre la ligne d’arrivée : le stress et les maladies qu’il favorise sont une conséquence du temps tyran.

Auteur: Brudo Vincent

Info: Le confinement comme un voyage, p 13

[ flux tendus ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

pédophilie

Ni les Grecs ni les Romains n'ont jamais distingué homosexualité et hétérosexualité. Ils distinguaient activité et passivité. Ils opposaient le phallos (le phascinus) à tous les orifices (les sprintias). La pédérastie grecque était un rite d'initiation sociale. Par la pédication rituelle du pais (le jeune garçon), le sperme de l'adulte transmettait la virilité à l'enfant.

Auteur: André Jacques

Info: La sexualité masculine

[ historique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

zoom temporel

Une course de vingt secondes est vécue par un sprinter comme si elle durait vingt minutes, en plusieurs parties distinctes, espacées dans sa conscience. Chaque nuance de la trajectoire lui vient au fur et à mesure qu'il construit sa course. Si vous pouvez faire l'inverse avec le temps long, en y vivant et en y pensant jusqu'à ce que les éléments de grande taille se mettent en place, vous pouvez sentir à quelle vitesse la terre initiale s'est compactée, à quelle vitesse les continents se sont assemblés et séparés, à quelle distance et à quelle vitesse les continents voyagent, à quelle vitesse les montagnes s'élèvent et à quelle vitesse elles se désintègrent et disparaissent.

Auteur: McPhee John Angus

Info: Annales de l'ancien monde

[ décomposable ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

7 choses que les hommes ne comprennent pas sur l’orgasme féminin.
Et pour lesquelles ils seraient en réalité un peu jaloux… Voici dix énigmes que les hommes tentent de percer sur l’orgasme féminin !
Pour certains hommes, l'orgasme féminin est inexplicable... voire incompréhensible et bardé de secrets. On a listé pour vous toutes les croyances qu'avaient les hommes sur l'orgasme féminin.

Les femmes peuvent jouir plusieurs fois à la suite.
Les hommes, eux, ne parviennent pas à recommencer tout de suite après avoir fait l’amour. Ils ont beau se rendre dans la salle de bain pour appliquer de l’eau sur leur pénis, voire lui faire un discours d’encouragement, rien n'y fait, parce que c'est physiologique, tout simplement ! Les femmes, de leur côté peuvent avoir plusieurs orgasmes à la suite. Et avouons-le : pour ça, ils ont de quoi être jaloux.

Les femmes ont la pêche après avoir eu un orgasme.
Comme si elles avaient bu une boisson énergisante, les femmes peuvent courir un marathon après être montée au septième ciel. La fin de l'orgasme masculin, lui, est plutôt vécu comme une tisane "Nuit calme". Plus question de tergiverser, généralement, l’homme a envie d’une seule chose : se mettre au lit.

L’orgasme féminin est un long voyage.
Si vous demandez à un homme comment il atteint l'orgasme, il vous répondra très souvent qu’il monte, monte, monte... Puis retombe. L’orgasme de la femme ressemble plus aux étapes d’un récit : une introduction, trois climats, un prologue et une intrigue secondaire. Un véritable roman...

Sur le buffet de l'orgasme, les femmes ont le choix.
L'orgasme féminin paraît être un voyage magnifique, sinueux et compliqué. Si le sexe se résumait à un dîner dans un petit restaurant, les hommes ne pourrait commander que du soda. C’est tout. Pas le choix entre du Coca, du Pepsi ou un Dr Pepper. Mais les femmes, elles, pourraient déguster un tas de boissons gazeuses. Ce serait, certes, toujours du soda, mais chaque boisson serait un peu différente.

Les femmes n'ont pas besoin d'être pénétrées pour avoir un orgasme.
Une idée qui, aux yeux des hommes, peut paraître étonnante. Tous les orgasmes masculins impliquent que le pénis pénètre dans quelque chose. Les femmes, elles, peuvent jouir lorsqu’on leur caresse les tétons, le clitoris et bien sûr lors de la pénétration. Mais ce ne doit pas être automatique, car le fait d'explorer d’autres orgasmes permet de mieux découvrir son corps.

L'orgasme des femmes dure plus longtemps.
C’est comme comparer un sprint et un marathon : cela n’a rien à voir. Si les hommes ont juste le temps de dire "ouf" lors de leur orgasme, les femmes, elles, passent un long moment à faire durer le leur. Pour leur plus grand plaisir !

Auteur: Internet

Info: sur marieclaire.fr

[ sexualité ] [ comparaison ]

 

Commentaires: 0

self-contrôle

Il n’y a pas de contact physique dans notre sport mais il y a quand même beaucoup de contacts visuels quand on change de côté, quand on est assis et qu’on voit l’adversaire boire sur l’écran géant, je le regarde. Comment boit-il ? Transpire-t-il plus que d’habitude, respire-t-il profondément ou pas ? Je regarde comment il communique avec son équipe. Tous ces éléments affectent la performance.

- La force mentale semble être votre plus grand don.

Je dois vous corriger. Ce n’est pas un don. Cela vient avec le travail.

- Vous travaillez votre mental comme vous travaillez votre service ?

Absolument. Il y a différentes techniques. La respiration consciente est une partie importante dans les gros moments de tension. Je donne l’impression d’être imperméable mais il y a une tempête à l’intérieur, croyez-moi. La plus grosse bataille est avec soi-même. Vous avez des doutes et des peurs. Je le ressens à tous les matches.

Je n’aime pas cet état d’esprit que je vois beaucoup dans le sport où l’on dit : Ne pense qu’à des choses positives, soit optimiste. Il n’y a pas de place pour l’échec, pas de place pour les doutes. C’est impossible ! Tu es un être humain. La différence entre les plus grands champions et ceux qui ont des difficultés à atteindre le plus haut niveau est la capacité à ne pas rester dans ces émotions trop longtemps. Pour moi, c’est très court. Dès que je les ressens, j’en ai conscience, peut-être que j’explose, que je crie, peu importe, mais ensuite je suis capable de rebondir et de me recentrer.

La quantité de pression et de stress est tellement plus élevée si vous avez le public contre vous. La plus grande partie de ma carrière, j’étais dans un environnement hostile. J’ai appris à évoluer dans cet environnement et les gens pensent que c’est mieux pour moi si les gens ne m’aiment pas car je peux jouer à mon meilleur niveau. C’est arrivé mais j’apprécie plus être dans un environnement où je suis soutenu.

Je joue Nadal à Roland-Garros et mon casier est à côté du sien. On est très proche. On essaye de se donner de l’espace. Mais le vestiaire n’est pas si grand. Et Nadal saute partout avant d’entrer sur le court. Dans les vestiaires, il fait des sprints à côté de toi. Je peux même entendre la musique qu’il écoute. Donc cela m’énerve. Au début de ma carrière, je n’avais pas réalisé à quel point cela fait partie d’un scénario. Donc j’étais intimidé par cela. Mais cela me motivait aussi à faire des choses pour lui montrer que j’étais prêt. Je suis prêt pour le combat, pour la guerre.

Auteur: Djokovic Novak

Info: CBS, 60 Minutes, 2023, extraits

[ distanciation ] [ sport individuel ] [ introspection ] [ un contre un ] [ concentration ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

humanisme

La photo de John Carlos et Tommie Smith brandissant le poing pour protester contre la ségrégation raciale, alors qu’ils se trouvaient sur le podium du 200 mètres des Jeux Olympiques de 1968 à Mexico est demeurée célébrissime.
Photo puissante de deux hommes de couleur, pieds nus, tête baissée, poing ganté de noir brandi vers le ciel tandis que l’hymne national Américain retenti. Geste symbolique destiné à défendre l’égalité des droits pour les personnes de couleur, dans une année marquée par la mort de Martin Luther King et de Bobby Kennedy.
Sur la photo du podium, il y a un troisième homme. Un blanc, immobile, figé sur la deuxième marche. Il ne brandit pas le poing. On pourrait croire qu'il représente, dans la rigidité de son immobilité glacée, le conservateur blanc qui résiste au changement que Smith et Carlos invoquent.
La vérité est que cet homme blanc sur la photo est peut-être le plus grand héros de ce fameux soir d’été 1968.
Il s’appelait Peter Norman, il était australien et ce soir-là, il avait fait la course de sa vie, terminant deuxième, dans le temps incroyable pour l'époque de 20 s 06.
Smith et Carlos se préparaient à montrer à la face du monde leur protestation contre la ségrégation raciale. Quelque chose d’énorme et risqué, ils le savaient.
Norman, blanc d’Australie, pays qui avait à l’époque des lois d’apartheid extrêmement strictes, presque aussi strictes que celles qui avaient cours en Afrique du Sud. Le racisme et la ségrégation étaient extrêmement violents, non seulement contre les Noirs mais aussi contre les peuples aborigènes.
Les deux afro-américains avaient demandé à Norman s’il croyait aux droits humains. Norman avait répondu que oui.
"Nous lui avions dit ce que nous allions faire, nous savions que c’était une chose plus glorieuse et plus grande que n’importe quelle performance athlétique" racontera plus tard John Carlos. "Je m’attendais à voir de la peur dans les yeux de Norman... Mais à la place, nous y avons vu de l’amour."
Norman a simplement répondu : "Je serai avec vous".
Smith et Carlos avaient décidé de monter sur le podium pieds nus pour représenter la pauvreté qui frappait une grande partie des personnes de couleur. Ils arboreraient le badge du Projet Olympique pour les Droits de l’Homme, un mouvement d’athlètes engagés pour l’égalité des hommes.
Mais ils ont bien failli ne pas porter les fameux gants noirs, symbole des Black Panthers, qui a finalement donné plus de force à leur geste. Une idée de Norman. En effet, juste avant de monter sur le podium, Smith et Carlos réalisèrent qu’ils n’avaient qu’une seule paire de gants. Ils allaient renoncer à ce symbole quand Norman insista en leur conseillant de prendre un gant chacun. Ce qu’ils firent.
Si vous regardez bien le cliché du podium vous verrez que Norman porte, lui aussi, un badge du Projet Olympique pour les Droits de l’Homme, épinglé contre son cœur.
Les trois athlètes sont montés sur le podium ; le reste fait partie de l’Histoire, capturé par la puissance de cette image qui a fait le tour du monde.
"Je ne pouvais pas voir ce qui se passait derrière moi" dira plus tard Norman, "mais j’ai su qu’ils avaient mis leur plan à exécution lorsque la foule qui chantait l’hymne national Américain s’est tue. Le stade est devenu alors totalement silencieux."
Cet évènement provoqua l’immense tollé que l’on sait. Les deux coureurs noirs furent immédiatement bannis de la discipline et expulsés du village olympique. Une fois de retour aux USA ils eurent à faire face à de nombreux problèmes et menaces.
Ce que l’on sait moins, c’est que Peter Norman a lui aussisubi de lourdes conséquences pour avoir apporté son soutien à ces deux hommes, il a dû dire adieu à sa carrière qui aurait pu être prometteuse.
4 ans plus tard, malgré son excellence dans la discipline, il ne sera pas sélectionné pour représenter l’Australie aux Jeux Olympiques de 1972 et ne sera pas non plus invité aux JO qui passèrent dans son propre pays en 2000.
Norman laissa tomber la compétition et se remit à courir au niveau amateur. En Australie, où le conservatisme et la suprématie raciale avaient encore la peau dure, il fut traité comme un paria, un traître. Sa famille le renia, et il eut peine à trouver du travail à cause de cette image qui lui collait à la peau. Après une blessure mal soignée, il termina ses jours rongé par la gangrène, la dépression et l’alcoolisme.
Durant des années l'Australie donna à Norman une chance de se racheter, de sauver sa carrière pour être à nouveau considéré comme le grand sportif de talent qu’il était. Il fut maintes fois été invité à condamner publiquement le geste de John Carlos et de Tommie Smith, de se repentir face à ce système qui avait décidé de l’exclure. Même pour être invité aux JO de Sydney en 2000 Norman ne laissa jamais ses opinions faiblir en condamnant les deux américains pour se "racheter".
Aujourd'hui Carlos et Smith sont de véritables de la cause antiraciste. En Californie, une statue est même érigée en leur hommage. Mais l'Australien n'y figure pas.
Gommé, supprimé de l’histoire et détesté de beaucoup dans son pays, voilà ce qu’il fut son destin. Absence qui est l’épitaphe d’un héros que personne n’avait remarqué, et que l’histoire n’a pas retenu.
En 2006, Peter Norman décède à Melbourne, en Australie. Lors de ses obsèques les deux sprinteurs américains ont fait le déplacement pour porter son cercueil.
Au mois d'août 2012 le parlement australien présenta des excuses posthumes quand au prix payé par Norman.

Auteur: Gazzaniga Riccardo

Info: Résumé et mis en texte

[ sport ] [ historique ] [ subversion ]

 

Commentaires: 0