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création

Le ruminement (rumination + cheminement) de la poésie en commencement, l'emmêlement de mots, syllabes, squelettes de vers et de phrases qui s'efforcent de s'accorder, fait parfois surgir brusquement le renard roux d'une "image-souvenir" de son sous-bois, de son couvert d'oubli, et je l'accueille. Je l'accueille seulement. Je ne cherche nullement à forcer cet animal-image avec les chiens de la langue.

Auteur: Roubaud Jacques

Info: Poésie : Récit

[ poésie ] [ littérature ]

 

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portuaire

Derrière lui, seule l’imposante silhouette blanche du musée des Sciences maritimes s’élevait, tel un spectre flottant dans le désert de cet espace nu. En arrière-plan, les contours des gratte-ciel de Tokyo se dissolvaient dans la grisaille des nuages. Les grues à portique alignées sur les quais d’Ôi évoquaient une procession de squelettes de girafes mortes debout, dressés à l’horizon des rêves.

Auteur: Keizo Hino

Info: L'île des rêves

[ docks ] [ mégapole ]

 

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vieillesse

Il est devenu frileux, sa peau trop grande pour son squelette ne lui tient plus chaud. Le lien avec le corps se défait peu à peu, le lien avec la vie se dénoue. Il ferme les yeux, se réfugie dans l'immensité de la nuit, là où la différence entre l'enfant indistinct du passé et le septuagénaire trop présent d'aujourd'hui disparaît, là où ne demeure qu'une sensation flottante et apaisée de l'être.

Auteur: Paravel Dominique

Info: Nouvelles vénitiennes

[ obscurité ]

 

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paléozoologie

Le paresseux terrestre de Harlan (Paramylodon harlani) mesurait 2 mètres de hauteur, pesait 1,6 tonne et possédait une particularité très intéressante : il avait également de petits os dans la peau, ou ossicules cutanés. Ces petits os étaient profondément insérés sous la peau autour du cou, des épaules et du dos et pouvaient lui servir d'armure contre ses prédateurs. Ils n'étaient cependant pas reliés au squelette principal.

Auteur: Rotureau Brice

Info: Histoire naturelle des paresseux

[ curiosité ] [ mammifère éteint ] [ biominéralisation ]

 

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vieillir

Il est devenu frileux, sa peau trop grande pour son squelette ne lui tient plus chaud. Le lien avec le corps se défait peu à peu, le lien avec la vie se dénoue. Il ferme les yeux, se réfugie dans l'immensité de la nuit, là où la différence entre l'enfant indistinct du passé et le septuagénaire trop présent d'aujourd'hui disparaît, là où ne demeure qu'une sensation flottante et apaisée de l'être.

Auteur: Paravel Dominique

Info: Nouvelles vénitiennes

[ agonie ]

 

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éducation

De ceux qui ont été élevés et instruits jusqu'à vingt-cinq ans dans l'étude et la recherche de l'inutile, dans l'amour de l'art et de la science pure - dans la recherche de problèmes abstraits - quatre-vingts pour cent sont jusqu'à quarante-cinq ans des hommes désintéressés. (Après cela, ils deviennent pareils à tous les vieillards. Ils ne pensent plus qu'à eux-mêmes.) C'est cette espèce d'hommes que la Société doit former pour s'assurer un squelette. En aura-t-elle la force ?

Auteur: Detoeuf Auguste

Info: Propos de O.L. Barenton, confiseur, p.46, Éd. du Tambourinaire, 1962

[ cadre ] [ désintéressement ] [ enthousiasme ]

 

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songe

Rêve. Trois statues de la mort. L'une, un squelette; l'autre, un corps de phtisique portant une grosse tête ridicule comme dans les foires; l'autre, une statue de marbre noir. Toutes trois sur un piédestal dans une chambre, tandis que dans l'ombre d'un corridor se débattent des formes confuses et qui font peur. L'une après l'autre, descendant de leur piédestal et cherchant à m'attraper et me prenant par les bras et me tiraillant à elles, se disputent ma personne comme des raccrocheuses de trottoir.

Auteur: Goncourt Edmond et Jules de

Info: mémoires nov. 1855

[ triade ]

 

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maternité

Hedwige n'était pas heureuse, Hedwige était enceinte. Deux choses qui vont souvent ensemble, qu'il faut expliquer aux hommes pour qu'ils comprennent, mais qu'une mère déchiffre à livre ouvert. Le nez si pur était devenu transparent, s'était pincé pour les nausées répétées. Les beaux traits s'étaient affinés et altérés ; le squelette poussait la chair par-derrière, la tendait, creusait les orbites, encageait les yeux vers un fond d'âme où le regard prenait un égarement lointain, une sorte d'aversion pour le monde extérieur, comme chez les grands malades.

Auteur: Morand Paul

Info: l'homme pressé (1941, 350 p., Gallimard, p.176)

[ bouleversement physique ] [ bouleversement hormonal ]

 
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rapports humains

Par "lumière", Gaya voulait parler d'une sorte d'auréole que nous aurions tous. Un rayonnement. Une couronne. Une aura. Un halo. C'était des lumières autour de nous, des courants dont les couleurs se modifiaient selon nos efforts, nos émotions ou notre état de santé. Tel un squelette, Gaya pouvait les détecter à l'intérieur de chaque humain, animal, arbre ou plante. Lumineuses, mouvantes, les colorations indiquaient la vitalité, le froid, la chaleur, la contrariété...la maladie. Une ombre tournait autour du crâne de ma belle-mère et attaquait sa lumière.

Auteur: Steiger Anne

Info: La véritable histoire de Gaya Sharpe

[ nimbe ]

 

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bande dessinée

Une case vaut un milliers de mots, et un roman graphique compte entre un et six dessins dessins par page. Il revient évidemment à l’auteur de produire ces milliers de mots, de diriger le travail du dessinateur, de lui décrire l’ambiance, le ton, de lui donner le squelette de chaque planche. Un auteur débutant passe par une phase d’apprentissage lors de laquelle il commet nombre d’erreurs : il insiste sur des détails inutiles, néglige l’essentiel et demande parfois l’impossible.

C’est un travail immense, presque plus difficile que l’écriture d’un roman.

Auteur: Butcher Jim

Info:

[ création ]

 

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